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Au Salon du livre de Toronto, on offre du français!

Le salon du livre de Toronto se tenait pour une troisième année d’affilée à l’Université de l’Ontario Français, et cette fois les maisons d’édition étaient bien regroupées dans une pièce accessible au public, séparé de l’espace central par une vitre semi-transparente. L’étape la plus difficile pour une auteure exposante est de charrier tous ses livres la veille, à partir de sa fière petite hybride. Heureusement, j’ai un fan à l’UOF qui a aidé à ouvrir des portes (au sens propre du mot, celles du quai de déchargement!)

Le 29 février, j’ai donné deux animations pour les écoles secondaires, sur la SF c’est du chocolat! Le 29 février ne revient pas souvent une date à savourer comme du chocolat, aussi…

Une table généreuse

Le vendredi 1er mars, le Salon du livre de Toronto ouvrait ses portes au public. Ma table était prête! Elle portait autant de mes livres orphelins (car j’ai perdu deux merveilleux éditeurs, Vents d’ouest et Vermillon), que mes livres, BD et recueils d’Échofictions. Mon petit dernier, le jardin du général, s’y trouvait aussi.

Ça valait la peine d’avoir une table, car j’ai rencontré des amateurs et des classes qui ont bien aimé ma comparaison de la SF avec le chocolat !

Le samedi et dimanche, on n’a pas manqué de public, mais je me suis faite plus de nouveaux ami-es que de ventes. Le dimanche, même avec le bon mari qui gardait ma table, il y a eu nettement moins d’acheteurs. Ce sont les aléas du hasard et du public, car j’avais aussi des activités d’animation.

Le but de ma présence dans un salon, c’est avant tout d’offrir des livres en français, et accessibles pour un public qui peine à en trouver en Ontario. Néanmoins 15 ou16 nouvelles personnes se sont inscrites pour recevoir mes lettres mensuelles d’information (pour s’inscrire, aller ici.)

Les rencontres

Les belles rencontres font la joie des salons, bien plus que les ventes. Une élève est venue me voir pour me dire qu’elle avait aimé Maîtresse des vents, acheté l’an dernier au Salon. Ça fait tellement plaisir!

En plus de mes nouveaux lecteurs, j’ai eu la chance de croiser le sympathique animateur de radio Nicolas Haddad (Y a pas deux matins pareils, de Ici Radio-Canada) qui parlait à mon mari. J’écoute beaucoup la radio le matin, et c’est toujours fascinant de lier une voix à une personne physique! 

La présidente d’honneur de cette 31e édition du Salon du livre de Toronto, Dyane Adam, (présidente fondatrice et gouverneure-émérite du Conseil de gouvernance de l’Université de l’Ontario français) était aussi une sympathique pince-sans-rire, et pas ennuyeuse pour un sou. Ça prend des personnes de cette trempe pour garder notre culture francophone en vie.

Je croise régulièrement aussi le directeur du Salon de Rimouski, Robin Doucet, un salon que j’ai adoré et où je souhaite revenir.

Le soir, le salon offrait des événement-buffets, et j’ai tenu compagnie à Elisabeth, la grand-mère d’Anastasia Baczynskyj, une courageuse qui conserve précieusement des livres jeunesse ukrainiens sauvés de la poubelle. Ceux-ci étaient exposés sur place. Car depuis l’invasion par la Russie, les enfants ukrainiens se voient refuser leur culture et leurs histoires au profit de celles de l’envahisseur.

Mes autres activités

Les activités ont été originale, dont une table ronde sur la bière et littérature animée par le biérologue Mario d’Eer. C’est fascinant de rappeler qu’avant le traitement des eaux potables dont nous bénéficions, les gens n’avaient souvent pas le choix de boire de la bière (à faible taux d’alcool, parfois 1-2%) parce que l’eau n’était pas salubre.

La bière artisanale associée à mes livres de SF était le « Truth Serum » à 6.8%, qui ne laisse aucun arrière-goût. La plus forte bière accompagnait une oeuvre de mon confrère Daniel Marchildon, une à 8,1%. Heureusement que je ne conduisais pas!

On a eu des slams par Mael Pelletier qui parle très vite, sivitequecenestpasfacilededétacherlesmots, ah-lala! Un athlète de la langue parlée! Et j’ai croisé Jimmy, son père, aussi grand et long que son slammeur de fils! j’espère les recroiser au prochain salon de Rimouski.

Mon trésor le plus précieux

Et la plus belle rencontre, c’est une fan qui avait acheté, en 2005, les trois premiers tomes de la série Les voyages du Jules-Verne à Hearst! Et qui a été tellement contente de trouver le dernier tome, qui n’était pas sorti alors.

Pour rappel, les voici : 900 pages d’action et d’aventures, disponibles en version papier auprès de l’auteure! Car hélas la maison d’édition a laissé tomber la collection. C’est donc ma maison Échofictions qui distribue mes livres.

Un autre trésor, ce sont les jeunes bénévoles, et les gentils-organisateurs du Salon.

Un merci à son directeurs Valéry Vlad, son directeur de logistique Jacque Charrette, sans qui rien n’arriverait, et Paul Savoie qui relâche les rênes de la présidence mais va continuer à aider pour les finances. Un hommage à Paul s’est tenu le samedi soir, et il a pu démontrer son talent au piano.

À peine fini ce salon que je me prépare pour celui de Niagara dans une semaine, puis ceux de Québec et de Sudbury…

Une première campagne Kickstarter pour Mistress of the Winds

Affiche de mon projet Kickstarter

Pourquoi une campagne Kickstarter? 

On a dans nos tête cette image d’un être solitaire qui gribouille sur des centaines de feuilles, dont plusieurs remplissent des paniers, avant d’envoyer une enveloppe à des maisons d’édition qui vont (ou non) les publier et les distribuer en librairie…

Les temps ont changé, les feuilles blanches ont muté en écrans tout aussi blancs, et les sirènes des médias sociaux amènent plusieurs d’entre nous à quitter leur solitude pour claironner leurs réalisations. Le proverbe qui disait que « la qualité parle d’elle-même » n’avait pas été pensé pour une ère où on voit 10 millions d’ouvrages en vente sur une seule plateforme. La qualité est là, mais enterrée sous des millions de mots-clefs semblables (et souvent mensongers, en passant).

Hélas, les algorithmes des médias sociaux forcent plusieurs écrivain-es autoédités à acheter de la publicité, juste pour que leurs contacts puissent les voir. Ce n’est pas un chemin que j’ai choisi pour une carrière à long terme.

Pour la découvrabilité !

Beaucoup d’écrivains indépendants recourent aux campagnes de financement à la source (crowdfunding) pour faire découvrir leur créations, et ce, bien avant le succès foudroyant d’un écrivain de fantasy (Brandon Sanderson, qui avait bâti depuis longtemps sa base de fans). Un aspect très pratique est que notre œuvre gagne de nouveaux adeptes, dans la catégorie publication/fiction. J’ai moi-même soutenu plusieurs campagnes, sur Ulule, Go Fund Me, IndieGogo, et Kickstarter bien sûr.

J’ai ainsi découvert de formidables auteurs et autrices dont je suis désormais la carrière, grâce à leurs campagnes.

Et maintenant c’est à mon tour !

Description du projet 

Maîtresse des vents, présente un univers riche peuplé de personnages attachants. Suivez la jeune Adalou qui doit surmonter l’opposition de sa famille et de rivales adeptes de cerf-volant, mais aussi ses limites biologiques, pour conquérir sa place au soleil.

Cette bande dessinée vous déracinera du quotidien pour vous emporter dans une civilisation si originale que vous en dévorerez toutes les pages avant de l’offrir ! Les amateurs de SF vont savourer ce récit se déroulant dans une civilisation avancée de super-jardiniers!

Pour en savoir plus sur le roman graphique, voici des infos sur la version anglaise de Maîtresse des vent!

Age: tous âges
Pages: 92 en tons de gris

Rendez-vous avec ma première campagne de financement!

Un extrait pour vous mettre en appétit?

Voilà, et au plaisir de se lire!

Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 103

Michèle devenue célèbre (enfin!) récolte le fruits de ses labeurs
L'auteure en a bavé pendant des années pour arriver à son succès, mais son bon papa n'est plus là pour l'apprécier !

Cette BD est un hommage à mon père, Jacques Laframboise, qui nous a malheureusement quitté le 8 novembre 2014, au petit matin. Papa m’a toujours encouragée dans ce que je faisais, et a soutenu mes sœurs dans leurs projets. Hélas, il ne verra pas le résultat de ses bienveillants efforts.

Cette 103e page des Grandeurs et misères de la table de dédicaces lui est dédiée, avec gratitude.

Œuvrer au fond d’un trou

C’est un secret mal gardé dans le monde des artistes et des écrivains que certains récoltent la gloire dès leur première oeuvre et accèdent au statut d’incontournable, tandis que d’autres, ben… Je me souviens encore de la foule de journalistes qui s’est retirée quand mon tour était venu de parler en public, juste après une adolescente de 14 ans qui avait commis son premier roman. Oui, j’avais éprouvé une sensation de vide en dedans.

Je ne souhaite à personne de travailler sans reconnaissance. Comme m’avait dit un jour Jim Corcoran: « je suis dans le relève depuis 30 ans ». J’envie toujours les auteurs comme Michel Rabagliati qui a eu une audience large et immédiate du premier coup. Incontournable. Pianissimo, mon meilleur album de BD à l’époque, était passé dans le beurre.

Je travaille au fond d’un trou médiatique depuis plus de trente ans.* Auteure invisible et contournée. Pas d’invitation à participer à des collectifs de BD. Refus multiples. Pas d’articles dans la presse, même quand je suis finaliste au prix du GG et au prix Trillium (j’ai eu une entrevue comme finaliste, mais seule celle du récipiendaire a été publiée). Il faut dire que la science fiction était encore mal acceptée voici dix ans. Aujourd’hui la SF est mieux acceptée, mais ce sont les nouveaux auteurs qui en bénéficient.

Pour une grande partie de ces années, j’avais le soutien indéfectible de mes parents. Mon père savait trouver les bons mots pour m’aider à redevenir sereine, et à persévérer.

Une ou deux rares fois, un événement me ramenait au niveau du sol, puis je replonge. Ce n’est pas la gloire qui me manque, mais la joie de pouvoir partager mes histoires avec un grand nombre de personnes.

Le désavantage de l’artiste qui vieillit…

Puis, j’ai perdu mon père et grand fan. J’avais un peu honte de n’avoir pas fait de brillante carrière en ingénierie comme lui, mais finalement, je me suis rendue compte qu’il m’a toujours considérée comme égale en science.

Là, ça s’est dépeuplé autour de moi, et ma bonne maman, qui m’a aussi encouragée, lit moins qu’avant à cause du grand âge. Il reste mes sœurs et les plus jeunes dans la famille élargie, et mon mari et fan numéro un. Mes grands-parents? Je les ai eus très longtemps, une grande chance, mais eux aussi se sont envolés, et ne verront pas le fruit de leurs encouragements.

Presque tous mes profs du secondaire ne sont plus parmi nous. J’ai perdu un grand ami, prof de géographie et fan, l’an dernier, à 94 ans.

Ça vous dit l’âge de mon corps, ce que certains collègues me rappellent, soit par des commentaires sur mon apparence, soit par omission, comme dans cette circonstance. Ça vous dit que mon indice de « décolleté » baisse avec le temps. Je sais qu’aucun éditeur européen ne m’engagerait à mon âge pour dessiner une série à succès. Et même si j’étais cute, je m’en méfierais, avec toutes les occurrences de harcèlement des auteures de BD.

Mais qui récolte un brin de sérénité

Depuis que j’ai lancé ma propre maison d’édition, je ne suis plus à la remorque d’éditeurs de BD. Développer et contrôler toutes les étapes d’un projet me libère, même si mes livres surnagent dans un mer de publications.

Mais désormais, je suis contente pour les collègues qui obtiennent leur portion de couverture médiatique et récoltent la gloire dans la vingtaine, la trentaine… parce que ceux et celles qui ont toujours cru en leurs capacités, les professeurs, les parents et grands-parents, sont encore là pour partager leur fierté!


* 1991, pour être précise.

Deux publications américaines pour ma fête!

Mon cadeau de fête… sur la couverture du Asimov’s

Ce beau moment où tu vois ton nom sur la page couverture du Asimov’s

Je nage encore dans cet émerveillement de la première fois. C’est mon 3e texte publié dans Asimov’s, et le premier dans Analog tous deux dans leur numéro de Juillet-Août. Comme ma fête est à la mi-juillet… j’apprécie de merveilleux cadeau!  Les deux sont des revues que je visais depuis des années, et qui recevaient des milliers de textes par an!

Ce nom au bas de la couverture du Asimov’s marque une étape excitante dans ma carrière d’écrivaine de SF, qui suit un loooong parcours de soumissions, d’écriture, de réécriture, de découragement, de nuits blanches… Mon papa serait très fier aujourd’hui, lui qui aimait bien les nouvelles d’Isaac Asimov.

Les histoires courtes sont donc :

  • Rare Earth Pineapple dans Analog
  • Screaming Fire dans Asimov’s.

En vente maintenant, courez vous le procurer dans les kiosques à journaux et les boutiques de presse qui offrent un grand choix de magazines. (En pharmacie, y’ a pas de revues de SF…)

Ne pas se reposer sur ses lauriers!

C’est une étape, mais pas une fin. Je continue dans des beaux projets sans attendre après quelqu’un d’autre. Il en va ainsi, mon tout dernier livre, désormais en ligne, Maîtresse des vents. Le projet a subi quelques refus, car mon style graphique et mon genre d’histoire cadrait mal avec leur direction éditoriale. Je pourrais cogner aux portes un autre quatre ans, mais cela me fait perdre trop de temps. Quand j’ai entrepris l’an dernier mon défi de publier un livre par mois pour ma compagnie Échofictions, je me suis dit que ça vaudrait la peine de enfin, mettre au monde une nouvelle BD.

Mock up 3D du livre Maîtresse des vents

Le livre imprimé est en route, avec une belle allure. Il compte 92 pages, soit la BD commencée en 2011* plus des pages supplémentaires et des croquis. Ce fut un plaisir à dessiner!

* Oui, ça a pris presque ‘Autant de temps que Pianissimo!

On n’arrête jamais d’apprendre

Comme je disais plus haut, j’ai déployé beaucoup d’efforts pour me rendre à cette partie du chemin. Et j’ai bénéficié de l’aide et de l’appui moral d’auteurices plus avancés que moi. J’ai la chance de croiser des écrivain-es en Salon, et quand je vais suivre des ateliers. Même les très bons écrivains que je connais, ceux-celles qu’on croit « arrivés » et qui vivent de leur passion, sont tout le temps en train de se lancer des défis, de chercher à s’améliorer.

Souvenir de l’écriture de mon premier roman

Et la meilleure façon d’apprendre, pour moi, c’est de lire, lire beaucoup, et de goûter à plein d’auteurs différents pour découvrir leurs voix. Ce qui parfois, aboutit à des peines, comme cette fois-là avec A. C. Crispin, et de beaux moments, comme quand j’ai découvert Martha Wells (dès la première nouvelle, j’ai été accrochée) et Carl Hiaasen (pas de la SF, mais c’est tellement dans mes cordes écologiques!) Je sais que, hélas, je ne pourrai jamais lire tous les livres des auteurices dans mon genre littéraire favori, mais j’attaque avec appétit ma pile à lire !

Un Iris versicolor dans un jardin de Montréal

J’en profite pour souhaiter une bonne St-Jean à tout le monde!

Ça fait si longtemps… (que j’ai publié une BD!)

La BD a été mon premier amour avant que je décide de raconter avec des mots des histoires trop longues à dessiner. Mais c’est un besoin de l’âme qui revient me frapper comme un boomerang alors que les années roulent sans s’arrêter.

Je peux annoncer fièrement la naissance de mon nouvel album de BD :  Maîtresse des vents, une BD de 92 pages chez Échofictions, qui explore mon univers de science fiction. La couverture a été mise en couleurs par mon talentueux collègue Frank Fournier. Je suis reconnaissante à mon confrère et coloriste Frank Fournier, qui a aussi conçu la police de caractères utilisée dans ces pages. (L’image ci-dessus est un mock-up car j’attends mes exemplaires papier.)

J’émerge d’un fouillis d’activités et d’événements (dont le FBDM à Montréal où j’ai rencontré des collègues épatant-e-s,) et la complexité de monter un album de BD complet dans Vellum.

Maîtresse des vents provient de mon amour pour les cerfs-volants, un sport que je pratique moins souvent maintenant, et de ma série de science fiction commencée avec La quête de Chaaas, qui suit un adolescent impulsif dans une civilisation de super-jardiniers.

Couverture des Vents de Tammerlan,
(Médiaspaul, 2008) la série la Quête de Chaaas

Dans le deuxième roman, Les vents de Tammerlan qui se déroule sur une planète-océan, on fait connaissance avec une Adalou adulte, une guide de cerf-volant qui possède une grande maîtrise de son art, et enseignait à des élèves. J’ai voulu explorer sa jeunesse dans cette bande dessinée, laquelle me permettait aussi d’explorer le monde que je mettrais en vedette dans le cinquième livre de la série, qui se déroule sur la planète natale d’Adalou.

Ça faisait longtemps, très longtemps que j’ai publié un album de BD. Le plaisir de dessiner a été tel que j’ai ajouté des croquis et des pages fraîches pour enrichir l’histoire.

Pour vous mettre en appétit, voici une page finie.

La page, terminée et mise en tons de gris!

Pour vous procurer l’album, en version électronique ou papier, allez voir la liste des plateformes.

Détails pratiques:

Dimensions: 5.25 x 8 po (un petit format!)

Couverture couleur, pages intérieures en tons de gris

Prix: 14.95 cdn.

92 pages

Ages: tous âges

Pour se le procurer: https://books2read.com/vents

Dessiner…

Ces temps-ci j’ai pris du temps libre pour dessiner plus que pour écrire! Et pour lire, beaucoup lire. Je peine à trouver le temps de partager mes émerveillement devant des autrices et auteurs que j’ai négligés. Oh qu’on se sent coupable!

Alors je dessine pour libérer une histoire que j’ai commencée voici plusieurs années. Et qui, si tout va bien, va être imprimée dans la première semaine de juin. Maîtresse des vents s’inscrit dans l’univers des super-jardiniers, et pourrait être considérée comme un spin off de la série la quête de Chaaas. L’histoire explore l’adolescence d’Adalou kha Narri, qu’on rencontre adulte dans Les vents de Tammerlan, le deuxième livre de la série.

Une illustration intérieure, mise en couleurs par mon confrère Frank Fournier!

Venez me voir dessiner, et feuilletez mes albums présentés en marge du FBDM, le festival de BD de Montréal, du 27 au 29 mai prochain!

À la boutique BE SPICES, 4160 Rue Saint-Denis, MTL

  • vendredi 16h-19h 
  • Samedi 11h-12h et  14h-16h 
  • Dimanche 15h-17h 

Je ne suis pas dans la programmation officielle cette année, mais je suis une fan finie de plusieurs artistes présent-es! Et je pourrai montrer mes petits derniers publiés chez Échofictions. En attendant, cette esquisse, avec des répliques dont la police de caractères est aussi l’oeuvre de Frank Fournier.

Esquisse avec les polices de caractères. Les bulles des phylactères ne sont pas complétées.

Pour en savoir plus: la quête de Chaaas.

Une page d’études

Pour les touristes en visite sur ma page, j’ai été auteure de bande dessinée avant de devenir écrivaine de science-fiction. Ici, je veux crééer en dessin ma série la quête de Chaaas. Je ne délaisse pas la BD, mais l’écriture et la publication de ma compagnie Échofictions ont mangé beaucoup de temps! Voici donc un dessin d’études d’un projet que je suis entrain d’encrer. (La route des honneurs.)

Ce qui change, c’est ma volonté de foncer dans cette histoire même si les décors qui étaient ma bête noire, me prennent du temps!

Excursion estivale

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Parfois en fouillant dans les boules à mites, on trouve des BD qui ont été publiées à faible échelle. Pascale est ma bonne amie dans la vraie vie et compagne d’aventure dans les deux albums de BD Technologie Salvatrice! 

J’ai toujours adoré l’escalade, et en ai pratiqué en solitaire dans ma folle jeunesse. L’ascension du Mont Grognon (nom fictif) à cheval sur la frontière Canada USA a été inspirée par une excursion réelle dans les Appalaches qui date du temps où notre belle piasse canadienne était au pair avec l’américaine…

J’ai vraiment descendu (et remonté) une échelle de métal aux barreaux enfoncés dans le roc dans le canton du Valais, en Suisse. Ca faisait partie de la Haute route du Valais, en partant d’Arolla.

J’avais un tel vertige en regardant le glacier et la rocaille en bas que j’ai hésité avant de m’engager. Puis je me suis dit, si je ne le fais pas maintenant, je vais le regretter longtemps…

Le Pas de la chèvre donnait accès à un glacier. Dans le lien, les échelles, que j’ai empruntées avec trépidation voici quelques 25 ans, ont été rénovées !

 

Dans la patrie de Jules-Verne

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Le Festival des Utopiales de Nantes m’a invitée à célébrer les visions de la science-fiction. C’est une heureuse coïncidence car mon premier space opéra se déroulait à bord d’un vaisseau baptisé le Jules-Verne, en hommage au célèbre visionnaire originaire de cette ville.

Tout en préparant la sortie de deux courts livres cet automne (surprise!), j’apporterai mon humour et ma créativité pour célébrer la diversité de la science-fiction en français. Je participerai à trois tables rondes et d’autres rencontres, et mes livres seront en montre dans la librairie du festival.

Le Festival International de Science-fiction de Nantes réunit le monde de la prospective, des technologies nouvelles et de l’imaginaire,  du 29 octobre au 3 novembre prochain à la Cité Universitaire de Nantes.

Les Utopiales se comparent à un formidable chaudron où bouillonnent de nombreuses idées. Tables rondes, expositions, conférences fourniront autant d’occasions aux scientifiques, auteurs et artistes de partager leurs visions de la SF.

Et comme les Utopiales comportent aussi un volet BD,  je vais être gâtée!

L'auteure courant faire signer ses albums de BD par d'autres auteur-e-s!

 

Je ne peux qu’apprécier cette convergence, possédant une formation académique en géographie et génie de l’environnement. Je me livre parfois à la vulgarisation scientifique illustrée dans ce blogue de la Savante folle. (Je dis « parfois » car je prends du temps pour vérifier mes sources, écarter les puits empoisonnés et verser à mes lecteurs une eau aussi fraîche que possible.)

Le festival me permettra de nouer et renouer des contacts fructueux avec des auteur-e-s qui savent écrire pour les jeunes avec talent et doigté comme Danielle Martinigol et Paolo Bacigalupi.

Ci joint une photo de 2009, lors de la remise des prix Auroras à Montréal, avec Danielle Martinigol, son mari à gauche et la savante folle en rouge à droite.

 

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Christian, Danielle Martinigol et Michèle avec son trophée Aurora

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Grandeurs et misères de la table de dédicace -99

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Avec amitié à mes amis écrivains!

Mais prenez un peu de courage, ce délai n’est pas toujours aussi long!

Et avec les nouvelles réalités du monde de l’édition, ces délais peuvent être raccourcis. Néanmoins, le conseil tient toujours quant aux « modes » populaires: écrivez/dessinez ce que vous aimez!

J’en reviens pas, on approche le 100e gag des tables de dédicaces…

 

Arc-en-ciel de brume

 

EnCourant2

En courant très tôt dans la campagne le 11  août dernier, j’ai eu la chance d’observer ce curieux phénomène météorologique.

Je courais sur une petite route, faisant des circuits de 3 km. Des nappes de brume matinale flottaient au-dessus des champs de foin, un grand espace dégagé.  Puis le soleil s’est levé, et en lui tournant le dos, j’ai eu cette merveilleuse surprise! Lire la suite

Il pleut…

 

Il pleut des contrats

…des contrats!

Que la savante folle signe et honore, d’où retard de production de gags sur ce blogue!