Archives de Catégorie: Lancement

Une première campagne Kickstarter pour Mistress of the Winds

Affiche de mon projet Kickstarter

Pourquoi une campagne Kickstarter? 

On a dans nos tête cette image d’un être solitaire qui gribouille sur des centaines de feuilles, dont plusieurs remplissent des paniers, avant d’envoyer une enveloppe à des maisons d’édition qui vont (ou non) les publier et les distribuer en librairie…

Les temps ont changé, les feuilles blanches ont muté en écrans tout aussi blancs, et les sirènes des médias sociaux amènent plusieurs d’entre nous à quitter leur solitude pour claironner leurs réalisations. Le proverbe qui disait que « la qualité parle d’elle-même » n’avait pas été pensé pour une ère où on voit 10 millions d’ouvrages en vente sur une seule plateforme. La qualité est là, mais enterrée sous des millions de mots-clefs semblables (et souvent mensongers, en passant).

Hélas, les algorithmes des médias sociaux forcent plusieurs écrivain-es autoédités à acheter de la publicité, juste pour que leurs contacts puissent les voir. Ce n’est pas un chemin que j’ai choisi pour une carrière à long terme.

Pour la découvrabilité !

Beaucoup d’écrivains indépendants recourent aux campagnes de financement à la source (crowdfunding) pour faire découvrir leur créations, et ce, bien avant le succès foudroyant d’un écrivain de fantasy (Brandon Sanderson, qui avait bâti depuis longtemps sa base de fans). Un aspect très pratique est que notre œuvre gagne de nouveaux adeptes, dans la catégorie publication/fiction. J’ai moi-même soutenu plusieurs campagnes, sur Ulule, Go Fund Me, IndieGogo, et Kickstarter bien sûr.

J’ai ainsi découvert de formidables auteurs et autrices dont je suis désormais la carrière, grâce à leurs campagnes.

Et maintenant c’est à mon tour !

Description du projet 

Maîtresse des vents, présente un univers riche peuplé de personnages attachants. Suivez la jeune Adalou qui doit surmonter l’opposition de sa famille et de rivales adeptes de cerf-volant, mais aussi ses limites biologiques, pour conquérir sa place au soleil.

Cette bande dessinée vous déracinera du quotidien pour vous emporter dans une civilisation si originale que vous en dévorerez toutes les pages avant de l’offrir ! Les amateurs de SF vont savourer ce récit se déroulant dans une civilisation avancée de super-jardiniers!

Pour en savoir plus sur le roman graphique, voici des infos sur la version anglaise de Maîtresse des vent!

Age: tous âges
Pages: 92 en tons de gris

Rendez-vous avec ma première campagne de financement!

Un extrait pour vous mettre en appétit?

Voilà, et au plaisir de se lire!

Ça fait si longtemps… (que j’ai publié une BD!)

La BD a été mon premier amour avant que je décide de raconter avec des mots des histoires trop longues à dessiner. Mais c’est un besoin de l’âme qui revient me frapper comme un boomerang alors que les années roulent sans s’arrêter.

Je peux annoncer fièrement la naissance de mon nouvel album de BD :  Maîtresse des vents, une BD de 92 pages chez Échofictions, qui explore mon univers de science fiction. La couverture a été mise en couleurs par mon talentueux collègue Frank Fournier. Je suis reconnaissante à mon confrère et coloriste Frank Fournier, qui a aussi conçu la police de caractères utilisée dans ces pages. (L’image ci-dessus est un mock-up car j’attends mes exemplaires papier.)

J’émerge d’un fouillis d’activités et d’événements (dont le FBDM à Montréal où j’ai rencontré des collègues épatant-e-s,) et la complexité de monter un album de BD complet dans Vellum.

Maîtresse des vents provient de mon amour pour les cerfs-volants, un sport que je pratique moins souvent maintenant, et de ma série de science fiction commencée avec La quête de Chaaas, qui suit un adolescent impulsif dans une civilisation de super-jardiniers.

Couverture des Vents de Tammerlan,
(Médiaspaul, 2008) la série la Quête de Chaaas

Dans le deuxième roman, Les vents de Tammerlan qui se déroule sur une planète-océan, on fait connaissance avec une Adalou adulte, une guide de cerf-volant qui possède une grande maîtrise de son art, et enseignait à des élèves. J’ai voulu explorer sa jeunesse dans cette bande dessinée, laquelle me permettait aussi d’explorer le monde que je mettrais en vedette dans le cinquième livre de la série, qui se déroule sur la planète natale d’Adalou.

Ça faisait longtemps, très longtemps que j’ai publié un album de BD. Le plaisir de dessiner a été tel que j’ai ajouté des croquis et des pages fraîches pour enrichir l’histoire.

Pour vous mettre en appétit, voici une page finie.

La page, terminée et mise en tons de gris!

Pour vous procurer l’album, en version électronique ou papier, allez voir la liste des plateformes.

Détails pratiques:

Dimensions: 5.25 x 8 po (un petit format!)

Couverture couleur, pages intérieures en tons de gris

Prix: 14.95 cdn.

92 pages

Ages: tous âges

Pour se le procurer: https://books2read.com/vents

La SF laframboisienne arrive dans Asimov’s

Aujourd’hui, une promesse faite à mon bon papa en 2014 se réalise, enfin!

Wou-hoou!

C’est le cri de triomphe qui sort de ma bouche après 16 ans de patientes soumissions et de refus des deux grandes revues de SF anglophones, Asimov’s et Analog. Le numéro d’automne de Asimov’s avec ma nouvelle humoristique Shooting at Warner’s Bay, sort aujourd’hui en kiosque !  

Caché dans ce numéro, ma nouvelle!

Ne cherchez pas mon nom sur la couverture car il y a autour de 20 (!) auteurs par numéro double d’Asimov’s, sinon plus, et plusieurs sont mieux connus.

Ainsi, je partage ces pages avec des luminaires comme Greg Egan qui ne lésine pas sur les maths avancées, et Elisabeth Bear, dont j’ai savouré des romans, et plusieurs autres auteurs que je vais découvrir. 

Courez acheter le magazine en kiosque, ou la commander à Dell Publishing, ou en version électronique! Et ayez une pensée pour mon bon papa à qui j’avais promis en 2015, au pied de son lit d’hôpital, de publier une histoire dans le magazine qu’il lisait.

La petite histoire

J’ai terminé ce texte le soir de l’Halloween 2019, habillée en pirate des Caraïbes parce que c’est moi qui recevais les jeunes à la porte. Je portais trois livres de bijoux pis de cossins qui pendant après mes ceintures. C’était amusant pour taper à l’ordi entre deux Trick or Treats (on reste en Ontario)!

J’ai soumis le texte à Asimov’s à la fin de 2019 (quand on ne se doutait de rien encore) et j’ai reçu une réponse pendant le salon du livre de l’Outaouais de 2020 en février. Sheila Williams s’est dite enchantée de publier le texte, mais il y a un hic: le numéro de septembre-octobre 2020 était déjà monté. Pourrais-je attendre neuf mois avant de signer, pour placer le texte dans le numéro de 2021?

Je me suis dit que mieux vaut tard que jamais et j’ai répondu VOUI !

Le contrat a été signé en novembre dernier et le montage s’est fait rapidement. Entre-temps, on m’a aussi demandé de participer au blog de la revue, ce que j’ai accepté avec plaisir, surtout que ce sera une BD!

Une bonne nouvelle ne vient pas seule

Le secret de Paloma a fait la sélection de 2021 de Communication-Jeunesse pour la catégorie 12-17 ans. Ça fait , très très longtemps que je n’avais eu un livre choisi pour cette sélection, car mes space-opéras n’étaient pas toujours faciles à suivre, sans compter que la science fiction en rebute plus d’un. Même mon roman gagnant du Prix Aurora et finaliste aux prix du gouverneur général en 2009, Les Vents de Tammerlan, ne s’étaient pas qualifiés.

Mais je suis contente parce que c’est une histoire qui apporte de l’espoir dans des situations difficiles, et qui aborde de plein pied la santé mentale, à travers une petite colonie frappé par le deuil.

Et entretemps, la version papier du Galaxies 72 a atterri ici avec sa belle couverture. Je dois me dépêcher de le lire.  Encore, je vous encourage à l’acheter, ainsi que, en anglais, l’anthologie de Blaze Ward.

Et le magazine Analog Science Fiction and Facts a accepté une autre nouvelle, publication à venir!

Donc, j’éprouve la joie de la jardinière qui voit son travail porter ses fruits.

Je reçois une leçon de générosité chaque fois que je cueille ces fruits qui poussent dans ma cour. Le framboisier ne demande rien, seulement du un coin de terre, un peu de soleil et de pluie
Je reçois une leçon de générosité chaque fois que je cueille ces fruits qui poussent dans ma cour. Le framboisier ne demande rien, seulement du un coin de terre, un peu de soleil et de pluie

Un doux bruissement de pages…

Ce doux bruissement est celui de mon 19e ou 20e roman, Le secret de Paloma, qui va prendre son envol.

(19 ou 20, ça dépend comment je choisis de les compter. J’en ai deux qui ont passé par deux éditeurs différents, et un de ces textes a beaucoup changé, pas l’autre. Et j’ai inclus un recueil de nouvelles. )

La terrible question qui gruge la jeune Alouette, dont la meilleure amie est partie à jamais…

Survivre dans un monde hostile

Dans cette image, se retrouve la fragilité de la vie, dans une vallée où il faut déployer efforts et énergie pour faire pousser les récoltes, et où la technologie est allouée au compte gouttes.

Quand le soir tombe, la pression de l’air sur la planète chute drastiquement, comme si vous passiez du niveau de la mer au sommet du mont Everest en quelques minutes.

À la suite d’une catastrophe, la vie confortable des pionniers a basculé dans une survie ardue, sous un abri construit contre le mur d’assise, et fermé par un Rideau hermétique. Les ressources limitées forcent à économiser l’usage des technologies avancées et à partager les corvées. Il faut aller chercher l’eau dans des collecteurs situés en hauteur, dont les ailes noires font penser à des corneilles.

L’adversité frappe durement la population adulte où les suicides ne sont pas rares. Parce que sur Sérail, il suffit de partir et de ne plus revenir le soir venu.

Or, les jeunes étouffent dans cette microsociété, située sur un monde où eux n’ont pas choisi de s’établir. Des conflits éclatent, mettant en péril la cohésion du petit groupe qui habite le Théâtre.

Un extrait

Chapitre 1
Une perle dans le désert

Les nuages indifférents s’effilochaient sans hâte
dans l’orange pâle du ciel, un vif contraste avec le
vent qui fouettait la crête sur laquelle j’avais pris
pied. Les grains de sable qui frappaient la visière
de mon casque produisaient un crépitement sec,
comme un signal radio parasité.
Encore essoufflée par mon escalade, je scrutais
l’étendue du désert.
Les dunes se nouaient et se dénouaient, leurs
crêtes dorées sculptées par le vent. Elles formaient
un grand bassin de sable cerné par les flancs
crevassés de montagnes en perpétuelle dispute.
Celles-ci, âpres et dures comme la vie, se
tordaient comme pour s’élever plus haut, toujours
plus haut, une dispute géologique commencée
des éons plus tôt, sous la poussée des forces tectoniques
qui modelaient notre monde.
Ce paysage désertique rendait Paloma facile
à repérer : une petite perle violette reposant au
creux d’une immense cuillerée de sable blond.

L’Alouette au désert

Désert physique, depuis que la sécheresse s’est installée; désert moral et affectif des survivants. Alouette devra affronter les deux formes de désert pour trouver un sens à sa vie sans Paloma.

Lancement en ligne

Dans les conditions imposées par la pandémie, les éditions David organisent un lancement en ligne. Il n’y aura pas de table de dédicaces, de gâteau ou de liqueurs, hélas. Et encore moins de chocolat (que j’adore riche en cacao), mais votre présence réchauffera l’ambiance!

Le lancement du Secret de Paloma aura lieu en ligne, mercredi le 19 mai 2021, à 18h. Contact, Véronique Sylvain (voir le courriel/téléphone sur le carton) pour obtenir votre mot de passe. Il n’y a pas de limites géographiques!

Carton d'invitation
Carton d’invitation

Voici le carton d’invitation (regardez pas trop longtemps ma binette, c’est une nouvelle photo d’auteure sans ma casquette!) pour pouvoir vous joindre en ligne le moment venu. J’y lirai de extraits, et parlerai de mon inspiration pour écrire ce roman.

Contre la dévastation de la misère mentale, l’amitié et la confiance font renaître l’espoir, ce que je souhaite pour tous.

Solaris 215

Voici ma dernière parution, l’été dernier, arrivée à temps pour ma fête. Le titre: Dernières vacances de la femme-termite, dans le magazine Solaris 215. Une histoire qui va vous gruger longtemps par en-dedans!

Ceci complète mes parutions anglophones Cousin Entropy, à Future SF Digest et Ganymede’s Lamps, at Luna Station Quarterly. Vous êtes chanceux, venez goûter à ma fiction!

Et si vous aimez, laissez un petit obole aux éditeurs et éditrices! Les temps sont durs et ils en ont bien besoin!

Un conte aussi court que le Solstice!

Une histoire de solstice d'hiver pleine d'oiseaux et de générosité!

Courez lire Winter Pariah sur mon site d’auteure sérieuse ici, pour 7 jours seulement! Une histoire de solstice d’hiver pleine d’oiseaux et de générosité! Pour obtenir les 35 nouvelles écrites spécialement pour cette occasion, allez voir sur le site du Winter Holiday Spectacular 2019.

Pour les curieux, voici ce que Kris a dit.

Winter Pariah

Genre/Mood: quiet

For the actual solstice, I decided to give you “Winter Pariah,” a story that takes place in the thin light of the shortest day of the year. Michèle Laframboise takes us birding, something I have never done, and creates marvelous characters along the way.

Michèle writes in both English and her native French. She also illustrates much of her fiction. Multi-talented doesn’t begin to describe her.

Her award-winning fiction includes nineteen different novels (in both languages), and over forty-five short stories, three of which have appeared in Fiction River (and two reprinted in Fiction River Presents) with more to come.

She writes about birding quite often, including a series about Amanda Byrd (whom you will meet here). A collection of Byrd stories will appear shortly. Find out when, and view some bird pics at michele-laframboise.com.

Michèle is a bird watcher herself. In fact, the last time she was here in Las Vegas, she and another writer/birder discovered a part of the city I had never heard of, where they saw some birds (maybe even life birds) that I hadn’t heard of either.

I simply don’t have the patience to stand outside and wait. (I can hear my husband laughing right now.) I would have to bring a book, which defeats the entire purpose of watching.

So I’ll experience birding vicariously. On the page. Which is where I prefer to experience many things.

Enjoy this delicate little story on this, the shortest day of the year.

—Kris