Archives de Catégorie: Publication

Les périls de l’écriture de hard-SF…

Dans la série les joies de l’écriture de hard-SF… mon article en anglais dans le blog d’Analog.

J’y explique l’inspiration pour ma nouvelle « Living on the Trap » (Analog Nov-Dec. 2023) qui se passe sur un monde isolé, inspiré du système Trappist A. Il y a chez nous des villages éloignés et difficiles d’accès où la pauvreté subsiste par manque de travail (quand le principal employeur a quitté les lieux), de soutien social, de nourriture fraîche, d’eau potable… Sauf qu’il arrive parfois qu’un phénomène naturel attire des visiteurs, ce qui rapporte des sous à l’économie régionale.

Mais les touristes vont se promener dans le parc ou admirer la merveille naturelle, se prendre en selfie au sommet d’une montagne, puis retourner, souvent sans établir de contact significatif avec les habitants. Je réfléchis sur nos façons de voyager en aimant plus les belles vieilles pierres, les églises, les cimetières, les parcs, les lieux spéciaux, les restaurants que les gens. (Et bravo à vous qui prenez le temps de mieux connaître vos hôtes!)

Living on the Trap transmet le point de vue d’une jeune fille de 10-11 ans qui habite un abri avec sa famille. L’endroit est peu agréable, situé dans la zone nocturne d’une planète en orbite verrouillée, mais assez près de la bande crépusculaire pour que les rayons du soleil stationnaire rasent le sol. La chaîne de montagnes voisines comportent des sommets illuminés qui attirent les aventuriers…

Les périls de la hard-SF

Et j’y aborde les périls d’écrire de la hard-SF!

Ma caricature illustre quelques problèmes de l’écriture en général. Et en science-fiction, on peut passer bien du temps à vérifier la plausibilité scientifique de nos mondes… et y laisser quand même quelques erreurs!

Aussi, les descriptions des technologies et des phénomènes doivent couler comme un ruisseau vers une résolution satisfaisante. À éviter, les gros blocs d’exposition qui ralentissent (ou arrêtent!) la progression. Ça peut être par exemple, cette belle scène au chapitre 4 à laquelle vous vous êtes attachée!

À noter que « SF dure » ne veut pas pour autant dire dépourvue de compassion. Ma nouvelle le démontre, j’espère, de façon convaincante.

Je préfère ma SF bien dure et croquante, comme du chocolat!

D’ailleurs, j’aime bien cette formule que l’éditeur a composé à partir de mes renseignements :

Living in Ontario, Michèle Laframboise has kept the curiosity of a child and a thirst for knowledge, coffee and compassion. She creates hard and crunchy SF stories, mixing science, emotion and humor.

Je compte la réutiliser !

Aller ici pour lire l’article en anglais.

Le joyeux et le triste

Souvent, les choses m’arrivent depuis les deux extrêmes du spectre, joyeux et triste. Un peu comme une nuit étoilée, où on devine le froid, mais aussi la promesse d’un temps meilleur.

Cette photo n’est pas de moi, mais de Martin Mariani sur Pexels.com

Le triste

Ma délicieuse mère est malade, de ces maladies dont on ne rebondit pas à 96 ans. Et aujourd’hui marque le jour anniversaire d’un triste événement qui me rappelle à quel point les progrès sont fragiles pour les femmes. On croit être arrivée à l’égalité, enfin, et… bon. Lire mes articles sur le 6 décembre à Polytechnique ici, et ici.

Aujourd’hui, je voulais commémorer en participant à une rencontre publique, où une cimenterie va demander un « droit de polluer » dans mon quartier… si, si! Au moins, ils font pas ca dans notre dos, même si les chances des citoyen-nes de contrer un changement de la réglementation sur les émissions sont faibles. Comme je suis enrhumée, il se peut que je participe à distance. Pour en savoir plus. Le site de la compagnie qui disent qu’ils se préoccupent d’environnement depuis 60 ans…

C’est Rachel Carson qui serait contente! (Silent Spring, publié en 1962…)


Le joyeux

Mais ce jour révèle de plus joyeuses nouvelles, artistiques et littéraires. Cette belle critique de A. C. Wise dans le dernier Locus (une revue de SF que je soutiens, d’ailleurs) parle de Tears Down the Wall, publié dans le numéro d‘Asimov’s “Slightly Spooky” de Septembre/Octobre 2023.

The story takes several satisfying twists and turns, and the world building is nicely done, providing a lush backdrop against which the mystery gradually unfolds.
— Locus

Et j’ai aussi vécu deux beaux salons du livre, un à Rimouski et l’autre à Montréal, qui me font découvrir des nouvelles personnes.

Et les Rendez-vous de la BD de Gatineau, à l’organisation si généreuse, viennent de se terminer. J’ai eu la joie de dessiner devant public avec la talentueuse slammeuse LouNat, qui dénonce habilement les médias sociaux.

Encore là, comme artiste, rencontrer mes collègues et en découvrir de nouveaux qui trippent sur les mêmes choses que moi, ça fait chaud au coeur.

Que votre journée soit belle et vos actes généreux!

Ne jamais dire jamais…

Je m’étais juré que jamais, oh non jamais! je n’écrirais d’histoires de voyage dans le temps.

J’ai beau être une fan du Dr Who et de lire plusieurs excellentes histoires par d’autres auteurs, et même une romance (La rose et le Chardon par Diana Gabaldon, qui est biologiste de formation en passant) je n’y crois tellement pas de façon rationnelle que j’ai fermé la porte. Oui même si théoriquement des physiciens n’excluent pas la possibilité,… pour moi c’est niet.

Puis j’ai reçu un appel de textes l’an dernier pour les habitués de WMG Publishing, qui sort des anthologies de nouvelles du temps des fêtes avec des thèmes. Cette année-là, il y avait un thème de romance (j’ai soumis une longue histoire) et le thème de voyage dans le temps.

Lâ, je me suis dis qu’au lieu de penser à une histoire, faire un plan… j’allais me plonger dans une atmosphère que j’aime bien, celle de Londres (Angleterre) des années 1880, sous le règne de la reine Victoria, laquelle donne son prénom à l’époque. J’aimais beaucoup l’ambiance des soirées de sciences présentées au public par des explorateurs. Dans ce cas-ci, une exploratrice explique son invention devant un public sceptique (et sexiste!), mais parmi l’assistance, se trouve une jeune fille curieuse…

The Skeptic and the Primrose était né! C’est une nouvelle qui vous plonge dans une époque qu’on croit connaître…

Et comme les deux autres thèmes ont attiré un plus grand nombre de soumissions de très haut niveau (ces anthologies invitent des auteurices confirmées), mes autres textes n’ont pas été retenus. C’est donc que sortir de ma zone de confort s’est avéré payant ! L’anthologie de SF Time Travel Holiday a été publiée cette semaine.

Procurez-vous le ebook ici: https://thewmgholidayspectacular.com/products/time-travel-holidays-a-holiday-anthology-edited-by-kristine-kathryn-rusch

Pour un meilleur deal, achetez la compilation complète de The Holiday Spectacular #4, 39 histoires sélectionnées, incluant la mienne

Le Laframboise nouveau lancé au Congrès Boréal!

Le lancement de Rose du désert (voir la description aux éditions David), mon nouveau roman de science-fiction aura lieu au Congrès Boréal, au Collège Bois-de-Boulogne, samedi le 21 octobre. 

Rose du désert reprend l’univers et quelques personnages clés du Secret de Paloma (2021). J’y aborde de plein fouet la neurodivergence, le pardon, la volonté, sans oublier la force de l’amitié. Je serai sur place pour signer vos exemplaires !

Détails

OÙ? Collège Bois-de-Boulogne, 10555 avenue Bois-de-Boulogne, Montréal, QC – le lieu du congrès Boréal

QUAND? Le 21 octobre 2023

MERCI À ? La Coop Bois de Boulogne et le Congrès Boréal, sans oublier Les éditions David !  Visiter le site de l’éditeur

ISBN: 978-2-895979-51-7

Bon, lancez-le pas trop loin, là… si vous voulez le lire!

Ce que vous pouvez faire si vous ne pouvez venir

En parler autour de vous; vous abonner à ma lettre mensuelle

Et visiter le congrès Boréal si vous passez à Montréal. Le congrès, qui existe depuis 1979, est une occasion en or de rencontrer des auteurs francophones de science fiction (et certains comme moi en publient aussi en anglais mais motus!) Quand je vais au congrès, je renoue avec des amies de longue date, et ça me donne du courage une fois de retour à la maison, pour continuer mes projets!  Le programme du congrès ici!

Un dernier détail, oui, j’ai dessiné la couverture!

Ruego: un court space-op chez Échofictions

Lancés sur les traces de mystérieux attaquants, un détachement de trois armées alliées débarque sur un monde désertique, Ruego. Là, les extra-terrestres ont laissé une ville dévastée où survivent des naufragés depuis des siècles…

La genèse de Ruego

Auteur prolifique, Jean-Louis Trudel a développé au cours des années un riche univers de SF, qui a généré des dizaines de romans et de nouvelles. Son blogue, Culture des Futurs, aborde avec rigueur des problèmes liés à la science et la société (culturedesfuturs.blogspot.com) La première incarnation de Ruego s’intitulait Passion étouffées sous la pierre cendreuse, nouvelle de SF publié dans la revue Solaris 130 en 1999.

L’adaptation en BD

Il y avait une grande richesse dans cette nouvelle de Jean-Louis Trudel. Sous les allures de space-opéra militaire, Ruego pose les questions sur la colonisation et les rapports humains, la communications décalée, l’incompréhension… aux conséquences explosives.

Avec la permission de l’auteur et l’aide précieuse de Salvator Dallaire pour la mise en page, j’ai adapté la nouvelle en une BD de 18 pages. Le court space-opéra fut publié dans le fanzine Zine Zag 14 et 15, en 2003-2004.

Plus tard, j’ai redécoupé pour faire une version de 24 pages, avec une reliure brochée. Ces exemplaires étant écoulés lors de festivals BD. Cela a pris quelques années avant de faire un nouveau montage, en tons de gris et de faire imprimer chez Rapido-Livres à Montréal. Le space-opéra Ruego est donc la toute dernière parution de la collection Sunday Artist Studio de Échofictions.

Comme le montre l’extrait ci-dessus, c’est une histoire plus mature, en tons de gris. Une section sur l’histoire de cette adaptation et des croquis complètent la BD.

Le lancement a eu lieu lors du dernier FBDM sur la rue St-Denis, et les copies papier se sont envolées! Des versions électroniques seront mises en ligne bientôt.

Ruego, Echofictions, 46 pages N&B
ISBN 978-1-990824-12-8
reliure allemande

Ma récolte de 2022

Grosse année de publications, avec une première BD publiée depuis plus de 10 ans, des nouvelles dans Asimov’s et Analog, et des recueils de nouvelles pas piquées des vers! J’ai passé aussi beaucoup de temps auprès de ma mère qui va mieux, donc un petit retard pour les nouvelles de la Savante folle!

Nouvelles

Essential Maintenance (2022) Neo-Opsis 33

Moby Dick’s Doors – in Space Opera Digest 2022 Have Ship, Will Travel, SRP, edited by Tracy Cooper-Posey

I’ll be Moon for Christmas, Asimov’s vol 46 #11-12

Rare Earths Pineapple, Analog July-Aug 2022

Sales Pitch, OnSpec 119

Le coucou de Gutenberg (2022)  Géante Rouge 30 

Novella-Novelette

Screaming Fire, Asimov’s vol 46 #7-8

October’s Feast, Asimov’s vol 46 #1-2

Albums de BD

Mistress of the Winds, Echofictions

Maîtresse des vents, Echofictions

Recueils de nouvelles

5 Hard and Crunchy SF Tales, Echofictions

5 Hard and Hopeful SF Tales, Echofictions

5 Histoires de SF dystopique, Echofictions

5 Histoires de SF dure et croquante, Echofictions

5 Histoires de SF douce et fondante, Echofictions

5 Cases from the GGPD Files, Echofictions

Romans indépendants (PAS de la SF, attention!)

Safe Harbor (romance)

Kon Tikki (romance, série Safe Harbor)

Voila, voila…

Invitation à l’action!

Vous pouvez me mettre ne nomination pour les prix Auroras, vous avez jusqu’à demain minuit le 22 avril – Jour de la Terre – pour choisir vos oeuvres préférées.

https://www.csffa.ca/members-home/nomination/

Et ma levée de fonds Kickstarter a besoin de vous!

Sinon, vous aurez de la lecture… Et faites une petite action pour le Jour de la Terre, comme ici cette manifestation pour protéger la ceinture verte de Toronto!

I’ll be Moon for Christmas !

« I’ll Be Moon for Christmas », une nouvelle de science fiction dure-à-croquer-mais-avec-du-cœur, vient de sortir dans le ASIMOV’s des fêtes, le numéro de novembre-décembre. C’est ma 4e nouvelle dans ce magazine de science-fiction, et oui ça donne envie de fredonner la mélodie de cette impérissable chanson.

Couverture du Asimov's de novembre-décembre 2022
Ne cherchez pas mon nom sur la couverture, mais je suis bel et bien dedans! En compagnie d’auteurs comme K.K. Rusch et Ray Nadler, dont j’ai pu apprécier les histoires dans d’autres numéros!

Pour un avant-goût, le site publie un extrait de ma nouvelle. Bonne lecture!

Deux publications américaines pour ma fête!

Mon cadeau de fête… sur la couverture du Asimov’s

Ce beau moment où tu vois ton nom sur la page couverture du Asimov’s

Je nage encore dans cet émerveillement de la première fois. C’est mon 3e texte publié dans Asimov’s, et le premier dans Analog tous deux dans leur numéro de Juillet-Août. Comme ma fête est à la mi-juillet… j’apprécie de merveilleux cadeau!  Les deux sont des revues que je visais depuis des années, et qui recevaient des milliers de textes par an!

Ce nom au bas de la couverture du Asimov’s marque une étape excitante dans ma carrière d’écrivaine de SF, qui suit un loooong parcours de soumissions, d’écriture, de réécriture, de découragement, de nuits blanches… Mon papa serait très fier aujourd’hui, lui qui aimait bien les nouvelles d’Isaac Asimov.

Les histoires courtes sont donc :

  • Rare Earth Pineapple dans Analog
  • Screaming Fire dans Asimov’s.

En vente maintenant, courez vous le procurer dans les kiosques à journaux et les boutiques de presse qui offrent un grand choix de magazines. (En pharmacie, y’ a pas de revues de SF…)

Ne pas se reposer sur ses lauriers!

C’est une étape, mais pas une fin. Je continue dans des beaux projets sans attendre après quelqu’un d’autre. Il en va ainsi, mon tout dernier livre, désormais en ligne, Maîtresse des vents. Le projet a subi quelques refus, car mon style graphique et mon genre d’histoire cadrait mal avec leur direction éditoriale. Je pourrais cogner aux portes un autre quatre ans, mais cela me fait perdre trop de temps. Quand j’ai entrepris l’an dernier mon défi de publier un livre par mois pour ma compagnie Échofictions, je me suis dit que ça vaudrait la peine de enfin, mettre au monde une nouvelle BD.

Mock up 3D du livre Maîtresse des vents

Le livre imprimé est en route, avec une belle allure. Il compte 92 pages, soit la BD commencée en 2011* plus des pages supplémentaires et des croquis. Ce fut un plaisir à dessiner!

* Oui, ça a pris presque ‘Autant de temps que Pianissimo!

On n’arrête jamais d’apprendre

Comme je disais plus haut, j’ai déployé beaucoup d’efforts pour me rendre à cette partie du chemin. Et j’ai bénéficié de l’aide et de l’appui moral d’auteurices plus avancés que moi. J’ai la chance de croiser des écrivain-es en Salon, et quand je vais suivre des ateliers. Même les très bons écrivains que je connais, ceux-celles qu’on croit « arrivés » et qui vivent de leur passion, sont tout le temps en train de se lancer des défis, de chercher à s’améliorer.

Souvenir de l’écriture de mon premier roman

Et la meilleure façon d’apprendre, pour moi, c’est de lire, lire beaucoup, et de goûter à plein d’auteurs différents pour découvrir leurs voix. Ce qui parfois, aboutit à des peines, comme cette fois-là avec A. C. Crispin, et de beaux moments, comme quand j’ai découvert Martha Wells (dès la première nouvelle, j’ai été accrochée) et Carl Hiaasen (pas de la SF, mais c’est tellement dans mes cordes écologiques!) Je sais que, hélas, je ne pourrai jamais lire tous les livres des auteurices dans mon genre littéraire favori, mais j’attaque avec appétit ma pile à lire !

Un Iris versicolor dans un jardin de Montréal

J’en profite pour souhaiter une bonne St-Jean à tout le monde!

Ça fait si longtemps… (que j’ai publié une BD!)

La BD a été mon premier amour avant que je décide de raconter avec des mots des histoires trop longues à dessiner. Mais c’est un besoin de l’âme qui revient me frapper comme un boomerang alors que les années roulent sans s’arrêter.

Je peux annoncer fièrement la naissance de mon nouvel album de BD :  Maîtresse des vents, une BD de 92 pages chez Échofictions, qui explore mon univers de science fiction. La couverture a été mise en couleurs par mon talentueux collègue Frank Fournier. Je suis reconnaissante à mon confrère et coloriste Frank Fournier, qui a aussi conçu la police de caractères utilisée dans ces pages. (L’image ci-dessus est un mock-up car j’attends mes exemplaires papier.)

J’émerge d’un fouillis d’activités et d’événements (dont le FBDM à Montréal où j’ai rencontré des collègues épatant-e-s,) et la complexité de monter un album de BD complet dans Vellum.

Maîtresse des vents provient de mon amour pour les cerfs-volants, un sport que je pratique moins souvent maintenant, et de ma série de science fiction commencée avec La quête de Chaaas, qui suit un adolescent impulsif dans une civilisation de super-jardiniers.

Couverture des Vents de Tammerlan,
(Médiaspaul, 2008) la série la Quête de Chaaas

Dans le deuxième roman, Les vents de Tammerlan qui se déroule sur une planète-océan, on fait connaissance avec une Adalou adulte, une guide de cerf-volant qui possède une grande maîtrise de son art, et enseignait à des élèves. J’ai voulu explorer sa jeunesse dans cette bande dessinée, laquelle me permettait aussi d’explorer le monde que je mettrais en vedette dans le cinquième livre de la série, qui se déroule sur la planète natale d’Adalou.

Ça faisait longtemps, très longtemps que j’ai publié un album de BD. Le plaisir de dessiner a été tel que j’ai ajouté des croquis et des pages fraîches pour enrichir l’histoire.

Pour vous mettre en appétit, voici une page finie.

La page, terminée et mise en tons de gris!

Pour vous procurer l’album, en version électronique ou papier, allez voir la liste des plateformes.

Détails pratiques:

Dimensions: 5.25 x 8 po (un petit format!)

Couverture couleur, pages intérieures en tons de gris

Prix: 14.95 cdn.

92 pages

Ages: tous âges

Pour se le procurer: https://books2read.com/vents

Quand ça déboule…

Il pleut des contrats
Je reprends ce dessin dans la mauvaise saison, mais il rend bien le sentiment.

Je ne sais pas ce qui arrive, mais voilà que la fin février et le début mars ont déclenché un feu roulant de bonnes nouvelles pour mes créations (mais pas, hélas, pour les Ukrainiens, et aussi le peuple russe qu’on garde dans nos pensées).

Donc voici ces belles choses.

Tout frais de chez Rapido-Livres à Montréal!
  • Le secret de Paloma est finaliste au Prix Alain Thomas du Salon du livre de Toronto. Le salon se tient en présentiel les 19 et 20 mars 2022. (Le prix est l’ancien Prix Christine Dumetriu Van-Saanen, mais on a perdu Alain, ce dévoué travailleur, en 2020.)
image 3D de mon livre, Safe Harbor.

Avertissement à mes fans, ce N’est PAS de la SF !
Mais une ‘éco-fiction’ avec à la base un problème écologique et humain, située dans un village côtier. Et qui raconte une belle amitié entre deux femmes qui ont chacune perdu un être cher. Dédicacé à ma mère, Thérèse Laframboise née Lorrain, qui a grandi au bord du fleuve et aime beaucoup les ports de pêche.

  • Et, tout frais de la veille, une deuxième nouvelle de SF acceptée chez Analog ! Le contrat est en route…

La SF laframboisienne arrive dans Asimov’s

Aujourd’hui, une promesse faite à mon bon papa en 2014 se réalise, enfin!

Wou-hoou!

C’est le cri de triomphe qui sort de ma bouche après 16 ans de patientes soumissions et de refus des deux grandes revues de SF anglophones, Asimov’s et Analog. Le numéro d’automne de Asimov’s avec ma nouvelle humoristique Shooting at Warner’s Bay, sort aujourd’hui en kiosque !  

Caché dans ce numéro, ma nouvelle!

Ne cherchez pas mon nom sur la couverture car il y a autour de 20 (!) auteurs par numéro double d’Asimov’s, sinon plus, et plusieurs sont mieux connus.

Ainsi, je partage ces pages avec des luminaires comme Greg Egan qui ne lésine pas sur les maths avancées, et Elisabeth Bear, dont j’ai savouré des romans, et plusieurs autres auteurs que je vais découvrir. 

Courez acheter le magazine en kiosque, ou la commander à Dell Publishing, ou en version électronique! Et ayez une pensée pour mon bon papa à qui j’avais promis en 2015, au pied de son lit d’hôpital, de publier une histoire dans le magazine qu’il lisait.

La petite histoire

J’ai terminé ce texte le soir de l’Halloween 2019, habillée en pirate des Caraïbes parce que c’est moi qui recevais les jeunes à la porte. Je portais trois livres de bijoux pis de cossins qui pendant après mes ceintures. C’était amusant pour taper à l’ordi entre deux Trick or Treats (on reste en Ontario)!

J’ai soumis le texte à Asimov’s à la fin de 2019 (quand on ne se doutait de rien encore) et j’ai reçu une réponse pendant le salon du livre de l’Outaouais de 2020 en février. Sheila Williams s’est dite enchantée de publier le texte, mais il y a un hic: le numéro de septembre-octobre 2020 était déjà monté. Pourrais-je attendre neuf mois avant de signer, pour placer le texte dans le numéro de 2021?

Je me suis dit que mieux vaut tard que jamais et j’ai répondu VOUI !

Le contrat a été signé en novembre dernier et le montage s’est fait rapidement. Entre-temps, on m’a aussi demandé de participer au blog de la revue, ce que j’ai accepté avec plaisir, surtout que ce sera une BD!

Une bonne nouvelle ne vient pas seule

Le secret de Paloma a fait la sélection de 2021 de Communication-Jeunesse pour la catégorie 12-17 ans. Ça fait , très très longtemps que je n’avais eu un livre choisi pour cette sélection, car mes space-opéras n’étaient pas toujours faciles à suivre, sans compter que la science fiction en rebute plus d’un. Même mon roman gagnant du Prix Aurora et finaliste aux prix du gouverneur général en 2009, Les Vents de Tammerlan, ne s’étaient pas qualifiés.

Mais je suis contente parce que c’est une histoire qui apporte de l’espoir dans des situations difficiles, et qui aborde de plein pied la santé mentale, à travers une petite colonie frappé par le deuil.

Et entretemps, la version papier du Galaxies 72 a atterri ici avec sa belle couverture. Je dois me dépêcher de le lire.  Encore, je vous encourage à l’acheter, ainsi que, en anglais, l’anthologie de Blaze Ward.

Et le magazine Analog Science Fiction and Facts a accepté une autre nouvelle, publication à venir!

Donc, j’éprouve la joie de la jardinière qui voit son travail porter ses fruits.

Je reçois une leçon de générosité chaque fois que je cueille ces fruits qui poussent dans ma cour. Le framboisier ne demande rien, seulement du un coin de terre, un peu de soleil et de pluie
Je reçois une leçon de générosité chaque fois que je cueille ces fruits qui poussent dans ma cour. Le framboisier ne demande rien, seulement du un coin de terre, un peu de soleil et de pluie

Un été fructueux…

Un beau merci à tous ceux-celles qui m’ont souhaité une bonne fête et m’ont donné des nouvelles!

J’aime avoir ma fête en été car c’est la saison des petits fruits. Notre jardin produit une quantité de framboises, après une profusion de baies de Saskatoon. J’ai réalisé un premier exploit culinaire avec un gâteau au chocolat et framboises du jardin, lequel a été bien « observé » (principe d’incertitude de Heisenberg : l’observation affecte l’objet observé) par le mari ! La photo ici.

Un gâteau bien observé…

J’écris beaucoup aussi, j’ai dépassé les 200 000 mots en juin. J’ai deux nouvelles de SF publiées en magazine cet été, dans Galaxies et bientôt, oui, Asimov’s! Et une nouvelle dans une anthologie Blaze Ward presents #5 en impression sur demande.

J’ai commencé un nouveau roman. Pour les soumissions de nouvelles, j’ai ralenti un peu. Je devrais trouver une journée dans la semaine pour m’en occuper.

Galaxies 72, Genres et SF

Galaxies 72 Genre et Sexe en SF

La revue Galaxies 72 porte sur le thème Genre et sexe en SF, un numéro dirigé par Lucie Selakovitch-Chenu. J’y participe avec ma nouvelle Comment éteindre le soleil, qui se déroule dans mon premier univers de SF. La petite Armelle Clécy découvre le prix de la différence sur Mars, où elle vit avec ses deux mères… biologiques. C’est une histoire que j’ai réalisée en BD lors d’un 24 heures de BD voici quelques années.

Pierre Gévard présente ainsi cette publication :

En cette période où les autrices de SF – mais pas qu’elles – se rebiffent à juste titre contre un ordre social dominé par les hommes et dans lequel les comportements inappropriés – disons le mot : le harcèlement sexuel – font partie de ce que beaucoup considèrent comme l’ordre naturel des choses, Galaxies propose un dossier qui parle de l’évolution des genres en science-fiction, du traitement de la sexualité et des perspectives ouvertes par les écrivain.es qui s’emparent de ce thème. 

Allez voir le sommaire ici. Et découvrez mes formidables voisin-es de sommaire : Sara Doke, Joëlle Wintrebert, Jean-Michel Calvez, moi-même, la bégum Rokeya, Adriana Lorusso, Shweta Taneja, Jeanne-A Debats.

Je me sens un peu pee-wee, là…

Le lien pour commander (les prix sont en Euros!)

Blaze Ward Presents #5: Crime and… 

Couverture Crime and...

Mes publications sont souvent de la SF, mais il m’arrive de toucher aux mystères. L’anthologie Crime and… de Blaze Ward Presents 5 contient une histoire pleine d’action mettant en scène Lady Byrd. Pour ceux qui ne connaissent pas la série, Lady Byrd est une ornithologue distinguée qui parcourt le monde à la découverte de l’oiseau rare. En période de Covid ses déplacements sont limités. Généralement, elle résoud des énigmes et aide des âmes en peine au passage.

Cette publication, Crime and Songbirds, était la deuxième aventure de Lady Byrd, et une exception. Ça peut vous rappeler des épisodes de Murder She Wrote. Je n’en ferai pas souvent, car je ne souhaite pas que mon héroïne devienne une sorte de Miss Fletcher qui découvre un cadavre par épisode… Il y a une raison pour laquelle les séries policières mettent en vedette des policiers (duh!), ou alors peu de livres avec un détective amateur-e, car notre sympathique amateur-e deviendrait assez vite blasé-e à la découverte de son 50e cadavre dans le garde-robe!

Pour vous procurer l’anthologie, voir cette page. Les auteurs (dont moi) sont payés au prorata des ventes! Eh oui, une nouvelle réalité du monde de l’édition indépendante: les auteur-es s’entraident!

Un hasard violet? 

Pur hasard que les couvertures de ces publications soient à dominante violette, une de mes couleurs favorites. (Et les gant de cuisine sur la photo en haut! ) Maintenant, reste à voir si la couverture du numéro d’Asimov’s de Septembre-octobre va avoir une dominante violette…

Réponse le 17 août prochain lors de la sortie du magazine en kiosque!