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Ruego: un court space-op chez Échofictions

Lancés sur les traces de mystérieux attaquants, un détachement de trois armées alliées débarque sur un monde désertique, Ruego. Là, les extra-terrestres ont laissé une ville dévastée où survivent des naufragés depuis des siècles…

La genèse de Ruego

Auteur prolifique, Jean-Louis Trudel a développé au cours des années un riche univers de SF, qui a généré des dizaines de romans et de nouvelles. Son blogue, Culture des Futurs, aborde avec rigueur des problèmes liés à la science et la société (culturedesfuturs.blogspot.com) La première incarnation de Ruego s’intitulait Passion étouffées sous la pierre cendreuse, nouvelle de SF publié dans la revue Solaris 130 en 1999.

L’adaptation en BD

Il y avait une grande richesse dans cette nouvelle de Jean-Louis Trudel. Sous les allures de space-opéra militaire, Ruego pose les questions sur la colonisation et les rapports humains, la communications décalée, l’incompréhension… aux conséquences explosives.

Avec la permission de l’auteur et l’aide précieuse de Salvator Dallaire pour la mise en page, j’ai adapté la nouvelle en une BD de 18 pages. Le court space-opéra fut publié dans le fanzine Zine Zag 14 et 15, en 2003-2004.

Plus tard, j’ai redécoupé pour faire une version de 24 pages, avec une reliure brochée. Ces exemplaires étant écoulés lors de festivals BD. Cela a pris quelques années avant de faire un nouveau montage, en tons de gris et de faire imprimer chez Rapido-Livres à Montréal. Le space-opéra Ruego est donc la toute dernière parution de la collection Sunday Artist Studio de Échofictions.

Comme le montre l’extrait ci-dessus, c’est une histoire plus mature, en tons de gris. Une section sur l’histoire de cette adaptation et des croquis complètent la BD.

Le lancement a eu lieu lors du dernier FBDM sur la rue St-Denis, et les copies papier se sont envolées! Des versions électroniques seront mises en ligne bientôt.

Ruego, Echofictions, 46 pages N&B
ISBN 978-1-990824-12-8
reliure allemande

Ma récolte de 2022

Grosse année de publications, avec une première BD publiée depuis plus de 10 ans, des nouvelles dans Asimov’s et Analog, et des recueils de nouvelles pas piquées des vers! J’ai passé aussi beaucoup de temps auprès de ma mère qui va mieux, donc un petit retard pour les nouvelles de la Savante folle!

Nouvelles

Essential Maintenance (2022) Neo-Opsis 33

Moby Dick’s Doors – in Space Opera Digest 2022 Have Ship, Will Travel, SRP, edited by Tracy Cooper-Posey

I’ll be Moon for Christmas, Asimov’s vol 46 -12

Rare Earths Pineapple, Analog July-Aug 2022

Sales Pitch, OnSpec 119

Le coucou de Gutenberg (2022)  Géante Rouge 30 

Novella-Novelette

Screaming Fire, Asimov’s vol 46 -8

October’s Feast, Asimov’s vol 46 -2

Albums de BD

Mistress of the Winds, Echofictions

Maîtresse des vents, Echofictions

Recueils de nouvelles

5 Hard and Crunchy SF Tales, Echofictions

5 Hard and Hopeful SF Tales, Echofictions

5 Histoires de SF dystopique, Echofictions

5 Histoires de SF dure et croquante, Echofictions

5 Histoires de SF douce et fondante, Echofictions

5 Cases from the GGPD Files, Echofictions

Romans indépendants (PAS de la SF, attention!)

Safe Harbor (romance)

Kon Tikki (romance, série Safe Harbor)

Voila, voila…

Invitation à l’action!

Vous pouvez me mettre ne nomination pour les prix Auroras, vous avez jusqu’à demain minuit le 22 avril – Jour de la Terre – pour choisir vos oeuvres préférées.

https://www.csffa.ca/members-home/nomination/

Et ma levée de fonds Kickstarter a besoin de vous!

Sinon, vous aurez de la lecture… Et faites une petite action pour le Jour de la Terre, comme ici cette manifestation pour protéger la ceinture verte de Toronto!

Une première campagne Kickstarter pour Mistress of the Winds

Affiche de mon projet Kickstarter

Pourquoi une campagne Kickstarter? 

On a dans nos tête cette image d’un être solitaire qui gribouille sur des centaines de feuilles, dont plusieurs remplissent des paniers, avant d’envoyer une enveloppe à des maisons d’édition qui vont (ou non) les publier et les distribuer en librairie…

Les temps ont changé, les feuilles blanches ont muté en écrans tout aussi blancs, et les sirènes des médias sociaux amènent plusieurs d’entre nous à quitter leur solitude pour claironner leurs réalisations. Le proverbe qui disait que « la qualité parle d’elle-même » n’avait pas été pensé pour une ère où on voit 10 millions d’ouvrages en vente sur une seule plateforme. La qualité est là, mais enterrée sous des millions de mots-clefs semblables (et souvent mensongers, en passant).

Hélas, les algorithmes des médias sociaux forcent plusieurs écrivain-es autoédités à acheter de la publicité, juste pour que leurs contacts puissent les voir. Ce n’est pas un chemin que j’ai choisi pour une carrière à long terme.

Pour la découvrabilité !

Beaucoup d’écrivains indépendants recourent aux campagnes de financement à la source (crowdfunding) pour faire découvrir leur créations, et ce, bien avant le succès foudroyant d’un écrivain de fantasy (Brandon Sanderson, qui avait bâti depuis longtemps sa base de fans). Un aspect très pratique est que notre œuvre gagne de nouveaux adeptes, dans la catégorie publication/fiction. J’ai moi-même soutenu plusieurs campagnes, sur Ulule, Go Fund Me, IndieGogo, et Kickstarter bien sûr.

J’ai ainsi découvert de formidables auteurs et autrices dont je suis désormais la carrière, grâce à leurs campagnes.

Et maintenant c’est à mon tour !

Description du projet 

Maîtresse des vents, présente un univers riche peuplé de personnages attachants. Suivez la jeune Adalou qui doit surmonter l’opposition de sa famille et de rivales adeptes de cerf-volant, mais aussi ses limites biologiques, pour conquérir sa place au soleil.

Cette bande dessinée vous déracinera du quotidien pour vous emporter dans une civilisation si originale que vous en dévorerez toutes les pages avant de l’offrir ! Les amateurs de SF vont savourer ce récit se déroulant dans une civilisation avancée de super-jardiniers!

Pour en savoir plus sur le roman graphique, voici des infos sur la version anglaise de Maîtresse des vent!

Age: tous âges
Pages: 92 en tons de gris

Rendez-vous avec ma première campagne de financement!

Un extrait pour vous mettre en appétit?

Voilà, et au plaisir de se lire!

À la rescousse de la Ceinture Verte

La Savante folle en vert avec une pancarte de son cru, dessinée à la main. Il y a un verso en français de l'autre côté.

La Savante folle à la rescousse de la Ceinture Verte (La Greenbelt), cette bande de terre agricoles, de forêt naturelle, de rivières et de terres humides qui entoure la grande région de Toronto! Le gouvernement Ford veut laisser des promoteurs faire main basse sur des terres agricoles qui seront perdues sous les bungalows de l’étalement urbain.

La manifestation s’est déroulée au centre-ville de Toronto, ce qui a obligé la Savante folle à une heure et demie de transit depuis Mississauga. (Ce qui lui permit de s’émerveiller des changement, car le terminus d’autobus GO super-dangereux et pas facile d’accès a été déplacé dans un lieu plus sécuritaire, lié à la station Union.)

C’était la première manifestation de la Savante folle depuis des années, la dernière étant sous le gouvernement Harper pour protéger la Science et les Lacs Expérimentaux en 2012, et longtemps avant à Montréal, pour protéger Radio-Canada.

Un manifestant avec une belle pancarte

Nous étions environ 300 à piqueter devant l’hotel Sheraton sur Queen, où se tenait un réunion de politiciens municipaux de la région. Plusieurs de ces villes seraient négativement affectées par cette décision de serrer la ceinture verte. Les manifestants au-dessus et dessous m’ont donné la permission de partager leurs visages et leurs pancartes.

Deux grands-mères fières!

Et la solution au problème de manque de logement n’est pas un choix binaire entre couper des forêts ou laisser des gens sans logis. Car qui dit étalement urbain dit plus d’autoroutes pour s’y rendre, plus de développement de maisons unifamiliales reliées au réseau d’aqueduc, plus d’eaux usées, et des banlieues qui dévorent l’espace. Car qui dit que le ou la successeur-e de M. Ford ne va pas aussi gruger dans la même ceinture?

Ci-dessous, The Green Belt Giant, une caricature géniale de Graeme McKay mise en panneau.

The Green Belt Giant, une caricature géniale de McKay

L’étalement de banlieues n’est pas une solution viable à long terme. D’autres façons de vivre en harmonie avec le milieu naturel existent. Des expérimentations urbaines intègrent des habitations plus écologiques, où les gens vivent plus proches les uns des autres avec des services essentiels à distance de marche. Je réitère ici l’importance, capitale pour moi, de conserver nos ressources agricoles près de nous, plutôt que de devoir importer toute notre nourriture!

Et dans la ville même? D’immenses vides sont laissé par des usines déménagées et des centres d’achats abandonnés, que je vois quand je prends le train. Beaucoup de spéculateurs achètent des maisons qu’ils laissent vides pour des mois ou des années avant de les revendre. Beaucoup de maisons du centre-ville se détériorent.

Un exemple de maison abandonnée depuis au moins un an, en plein centre-ville. Évidemment, la spéculation les a rendu hors de prix. pour les Torontois..

Ci-dessus, deux maisons abandonnées depuis au moins un an, que j’ai photographiées, en plein centre-ville. Celle de droite est une catastrophe qui attend depuis X années le pic des démolisseurs. Celle de gauche est passable. Évidemment, la spéculation les a rendues hors de prix pour les Torontois moyens…

Michèle tenant le côté en français de sa pancarte.

Michèle tenant le côté en français de sa pancarte.

Cette pancarte de mon cru, dessinée le matin même, a attiré les médias. Ce qui a permis à la Savante folle de donner deux entrevue-minutes à Radio-Canada! La gentille dame du réseau anglais de CBC a capté les explications (forcément courtes!) dans les deux langues, pour les collègues du réseau français. Ce qui a permis, je l’apprendrais plus tard, de diffuser mes quelques mots aux bulletins radiophoniques et télévisuels de Radio-Canada, à la grandeur du pays!

Bref, la manifestation s’est bien déroulée, plusieurs maires et conseillers municipaux ont pris la parole pour dénoncer le projet de loi 23 qui charcuterait un morceau de la Greenbelt, ainsi que Mike Schreiner, le seul élu du Parti vert de l’Ontario.

Enfin, après que tout le monde se soit dispersé, ce déplacement en ville m’a aussi permis de déposer mes BD de Mistress of the Winds à la Librairie The Beguiling, qui fait une belle place aux BD indépendantes. Merci donc!

Mistress of the Winds,  Librairie The Beguiling, 319 College st. Toronto.

Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 103

Michèle devenue célèbre (enfin!) récolte le fruits de ses labeurs
L'auteure en a bavé pendant des années pour arriver à son succès, mais son bon papa n'est plus là pour l'apprécier !

Cette BD est un hommage à mon père, Jacques Laframboise, qui nous a malheureusement quitté le 8 novembre 2014, au petit matin. Papa m’a toujours encouragée dans ce que je faisais, et a soutenu mes sœurs dans leurs projets. Hélas, il ne verra pas le résultat de ses bienveillants efforts.

Cette 103e page des Grandeurs et misères de la table de dédicaces lui est dédiée, avec gratitude.

Œuvrer au fond d’un trou

C’est un secret mal gardé dans le monde des artistes et des écrivains que certains récoltent la gloire dès leur première oeuvre et accèdent au statut d’incontournable, tandis que d’autres, ben… Je me souviens encore de la foule de journalistes qui s’est retirée quand mon tour était venu de parler en public, juste après une adolescente de 14 ans qui avait commis son premier roman. Oui, j’avais éprouvé une sensation de vide en dedans.

Je ne souhaite à personne de travailler sans reconnaissance. Comme m’avait dit un jour Jim Corcoran: « je suis dans le relève depuis 30 ans ». J’envie toujours les auteurs comme Michel Rabagliati qui a eu une audience large et immédiate du premier coup. Incontournable. Pianissimo, mon meilleur album de BD à l’époque, était passé dans le beurre.

Je travaille au fond d’un trou médiatique depuis plus de trente ans.* Auteure invisible et contournée. Pas d’invitation à participer à des collectifs de BD. Refus multiples. Pas d’articles dans la presse, même quand je suis finaliste au prix du GG et au prix Trillium (j’ai eu une entrevue comme finaliste, mais seule celle du récipiendaire a été publiée). Il faut dire que la science fiction était encore mal acceptée voici dix ans. Aujourd’hui la SF est mieux acceptée, mais ce sont les nouveaux auteurs qui en bénéficient.

Pour une grande partie de ces années, j’avais le soutien indéfectible de mes parents. Mon père savait trouver les bons mots pour m’aider à redevenir sereine, et à persévérer.

Une ou deux rares fois, un événement me ramenait au niveau du sol, puis je replonge. Ce n’est pas la gloire qui me manque, mais la joie de pouvoir partager mes histoires avec un grand nombre de personnes.

Le désavantage de l’artiste qui vieillit…

Puis, j’ai perdu mon père et grand fan. J’avais un peu honte de n’avoir pas fait de brillante carrière en ingénierie comme lui, mais finalement, je me suis rendue compte qu’il m’a toujours considérée comme égale en science.

Là, ça s’est dépeuplé autour de moi, et ma bonne maman, qui m’a aussi encouragée, lit moins qu’avant à cause du grand âge. Il reste mes sœurs et les plus jeunes dans la famille élargie, et mon mari et fan numéro un. Mes grands-parents? Je les ai eus très longtemps, une grande chance, mais eux aussi se sont envolés, et ne verront pas le fruit de leurs encouragements.

Presque tous mes profs du secondaire ne sont plus parmi nous. J’ai perdu un grand ami, prof de géographie et fan, l’an dernier, à 94 ans.

Ça vous dit l’âge de mon corps, ce que certains collègues me rappellent, soit par des commentaires sur mon apparence, soit par omission, comme dans cette circonstance. Ça vous dit que mon indice de « décolleté » baisse avec le temps. Je sais qu’aucun éditeur européen ne m’engagerait à mon âge pour dessiner une série à succès. Et même si j’étais cute, je m’en méfierais, avec toutes les occurrences de harcèlement des auteures de BD.

Mais qui récolte un brin de sérénité

Depuis que j’ai lancé ma propre maison d’édition, je ne suis plus à la remorque d’éditeurs de BD. Développer et contrôler toutes les étapes d’un projet me libère, même si mes livres surnagent dans un mer de publications.

Mais désormais, je suis contente pour les collègues qui obtiennent leur portion de couverture médiatique et récoltent la gloire dans la vingtaine, la trentaine… parce que ceux et celles qui ont toujours cru en leurs capacités, les professeurs, les parents et grands-parents, sont encore là pour partager leur fierté!


* 1991, pour être précise.

Ça fait si longtemps… (que j’ai publié une BD!)

La BD a été mon premier amour avant que je décide de raconter avec des mots des histoires trop longues à dessiner. Mais c’est un besoin de l’âme qui revient me frapper comme un boomerang alors que les années roulent sans s’arrêter.

Je peux annoncer fièrement la naissance de mon nouvel album de BD :  Maîtresse des vents, une BD de 92 pages chez Échofictions, qui explore mon univers de science fiction. La couverture a été mise en couleurs par mon talentueux collègue Frank Fournier. Je suis reconnaissante à mon confrère et coloriste Frank Fournier, qui a aussi conçu la police de caractères utilisée dans ces pages. (L’image ci-dessus est un mock-up car j’attends mes exemplaires papier.)

J’émerge d’un fouillis d’activités et d’événements (dont le FBDM à Montréal où j’ai rencontré des collègues épatant-e-s,) et la complexité de monter un album de BD complet dans Vellum.

Maîtresse des vents provient de mon amour pour les cerfs-volants, un sport que je pratique moins souvent maintenant, et de ma série de science fiction commencée avec La quête de Chaaas, qui suit un adolescent impulsif dans une civilisation de super-jardiniers.

Couverture des Vents de Tammerlan,
(Médiaspaul, 2008) la série la Quête de Chaaas

Dans le deuxième roman, Les vents de Tammerlan qui se déroule sur une planète-océan, on fait connaissance avec une Adalou adulte, une guide de cerf-volant qui possède une grande maîtrise de son art, et enseignait à des élèves. J’ai voulu explorer sa jeunesse dans cette bande dessinée, laquelle me permettait aussi d’explorer le monde que je mettrais en vedette dans le cinquième livre de la série, qui se déroule sur la planète natale d’Adalou.

Ça faisait longtemps, très longtemps que j’ai publié un album de BD. Le plaisir de dessiner a été tel que j’ai ajouté des croquis et des pages fraîches pour enrichir l’histoire.

Pour vous mettre en appétit, voici une page finie.

La page, terminée et mise en tons de gris!

Pour vous procurer l’album, en version électronique ou papier, allez voir la liste des plateformes.

Détails pratiques:

Dimensions: 5.25 x 8 po (un petit format!)

Couverture couleur, pages intérieures en tons de gris

Prix: 14.95 cdn.

92 pages

Ages: tous âges

Pour se le procurer: https://books2read.com/vents

Arc-en-ciel de brume

EnCourant2

En courant très tôt dans la campagne le 11  août dernier, j’ai eu la chance d’observer ce curieux phénomène météorologique.

Je courais sur une petite route, faisant des circuits de 3 km. Des nappes de brume matinale flottaient au-dessus des champs de foin, un grand espace dégagé.  Puis le soleil s’est levé, et en lui tournant le dos, j’ai eu cette merveilleuse surprise! Lire la suite

Il pleut…

 

Il pleut des contrats

…des contrats!

Que la savante folle signe et honore, d’où retard de production de gags sur ce blogue!

Grandeurs et misères de la table de dédicace – 97

Écrivaine tiraillée entre le roman à finir et l'appel du jardin...

L’été qui arrive me pousse au jardinage plus qu’à l’écriture…

Ou au dessin!

42,2

Un premier marathon n'a pas l'air compliqué: au fond, c'est deux demi-marathons bout à bout! J'étais bien entraînée et le premier 21 km a super bien été! C'est au 26e kilomètre que la sauce s'est gâtée! Les jambes ont protesté, et plus loin, le lac Ontario a soufflé sur les coureurs un vent froid et pluvieux ! ON ne rigole pas avec le lac Ontario.

La savante folle finira-t-elle son premier marathon ou sera-t-elle congelée avant?

À suiiiivre!

Un premier marathon n’a pas l’air compliqué: au fond, c’est deux demi-marathons bout à bout! J’étais bien entraînée et le premier 21 km a super bien été! C’est au 26e kilomètre que la sauce s’est gâtée! Les jambes ont protesté, et plus loin, le lac Ontario a soufflé sur les coureurs un vent froid et pluvieux.

On ne rigole pas avec le Lac Ontario….

(Et quelque part parmi les coureurs se cache un personnage de la BD de science-fiction  Le poids du vide de David Gauthier. Le trouverez-vous? )

Les « pace bunnies » sont des bons coureurs qui assurent un rythme régulier, afin qu’on ne s’épuise pas avant la fin.

Il y avait 900 coureurs et coureuses au départ du marathon, et le double au demi marathon. Mes scènes de foule laissent un peu à désirer…

Mon premier marathon

94 ExtraitMarathon

 

Un marathon c’est comme deux demi-marathons bout à bout. Dimanche dernier, j’ai couru mon premier marathon. 42,2 km.

La première moitié de 21,1 km a été suuuperfacile, record battu, 2h20. C’est après le km 26 que ça c’est gâté…

Le reste de cette BD arrivera – si tout va bien –  après mon retour du Salon du livre du Grand Sudbury!

Grandeurs et misères des courses à pied

94AngryBirds

 

Une hypothèse derrière cette attaque digne du film Les Oiseaux de Hitchcock: je portais une calotte noire et des gants noirs aussi.

C’était la course en hommage à Terry Fox, 18 kilomètres bien sentis!