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Un demi, siouplait!

Michèle courant sur des trottoirs flissants
Les trottoirs glissants…

Ça faisait trois ans que je n’avais pas couru 21.1 kilomètres… eh bien, ce fut chose virtuelle faite ce lundi, jour férié en Ontario (congé de la famille). Merci!

Et c’était pour le Hypothermic Half , en course virtuelle. Je m’y étais inscrite en retard, mais j’avais jusqu’à la fin du mois de février pour le courir. Hélas, le mauvais temps m’a fait repousser de deux jours. J’avais prévu courir dans mon quartier samedi, mais une grosse tempête de neige peu déblayée, puis les sautes d’humeur de la météo qui passe du très froid au fondant (et la ville qui n’avait pas déblayé ma rue) m’ont convaincue de repousser cette échéance.

De ma fenêtre, je regardais avec inquiétude ma rue couverte de « corduroys » de glace et de sloche, pire encore pour mes souliers de course. Parce que courir avec les pieds mouillés, ça passe en été, mais pas en base de 0 degrés!

Enfin, lundi à 10h30 AM par moins 2 C, jugeant que le soleil aurait dégagé ma route, j’en file mon beau ensemble de course vert et me lance. Après avoir prévenu mes hommes qui sont retournés jouer à l’ordi. J’ai aussi lancé que ça me prendre au moins deux heures quarante-cinq.

Les deux premiers kilomètres ont été une adaptation, et de fréquents changements de cap car oh, horreur, le dégagement des trottoirs variait selon les voisins, de parfaite sec à patinoire irrégulière, à patinoire invisible (zzzoup!) et à grosse flaque d’eau (glace exposée au soleil juste à côté de la patinoire invisible).

Les accidents arrivent toujours aux gens pressés! Michèle Laframboise glissant sur un trottoir mouillé
Un danger réel en toute saison!

Au cours de l’heure suivante, je choisis une grande artère où les trottoirs bénéficiaient de la munificence municipale pour le dégagement. Hélas, les deux bandes de neige glacées et noircies sur chaque côté, elles, ont bien apprécié le soleil, et transformé ma piste de course en peau de zèbre, les filets d’eau et plages sèches s’alternant. Ce qui me force à sauter souvent, ou à contourner, où bien à –ô horreur– courir DANS LA RUE à contre sens.

Tiens, justement, alors que je cours sur une surface parfaite, profitant de l’absence de complète de circulation, voilà-t-y pas un autobus qui apparaît sur l’horizon, suivant l’horaire de jour férié. Il est encore à 1 km, mais il roule, promettant un face-à-parebrise douloureux!

Les petits objets qui semblent tomber de mes mains sont des masques jetés par des passants…

En été, un petit bond de côté suffirait à me mettre en sécurité sur le trottoir. Hélas, un long saucisson de neige dégueu de trois pieds de hauteur empêche cette habile manœuvre. Je me mets donc à courir plus vite, vite! Je ne sauterai dans la masse amorphe de neige noire et mouillée qu’en cas de dernier recours!

Enfin, j’atteins le coin libre d’encombrement bien avant l’autobus, qui avait quand même avancé de 500 m. Je me promets ensuite de rester dans les petites rues résidentielles pleines de glace en cours de fonte, de sloche et de mares.

Au 10e kilomètre, mes genoux, qui étaient habitués à mes courses de 5 km, se sont aperçus qu’on (on=le cerveau fumant de Michèle) leur en demandait un peu trop et on protesté avec diplomatie. C’est à dire, avec un peu de tiraillement du muscle au-dessus de la rotule.

Puis, au 12e kilomètre, un besoin naturel me force à re passer par la maison, où je m’aperçois que ce n’était pas clair pour le mari qui se préparait a faire des crêpes pour le dîner. Oupse! Il m’en reste encore neuf à tirer! Bref, je perds au moins 5 minutes car, comme dans les vraies courses, on n’arrête pas le temps.

Enfin. Au moment de repasser le seuil, oh, re-horreur, je vois que ma fidèle Garmin, elle, a décidé que 5 minutes c’était trop, ou bien j’ai dû peser sur un piton que j’aurais pas dû). Bref, à 12.39 km. Tant pis, je repars immédiatement une nouvelle course enregistrée.

Mes jambes me suivent sans trop de problème jusqu’au kilomètres 15 (en fait, le 3e kilomètre du deuxième segment) où je décide de profiter du grrrrrrrand stationnement du centre d’achats vide à cause du jour férié. Seul le dépanneur 24 h est ouvert.

Douleur dans le gros stationnement vide!

Et là, les jambes suivent, mais les cuisses se joignent aux genoux pour ralentir. Je tente quand même de forcer l’allure, mon petit cœur m’envoie une couple de discrets poutoums. Et comme tous les contes et la sagesse populaire disent qu’il faut toujours écouter son cœur, ben je ralentis, et alterne un peu de marche -course.

Là je me sens assez bien pour retenter la grande artère si bien déneigée. Mais, oh, voila un autobus qui se profile à l’horizon… vite, demi-tour dans les petites rues! La vigilance s’impose, car même sur les petites rues, des véhicules surgissent! Heureusement que je n’écoute pas ma musique trop forte…

Dans toutes mes longues courses, ce sont les deux derniers kilomètres qui sont les plus durs. Sur les 42 km d’un marathon, j’avais souffert. Eh bien les 2 derniers kilomètres du demi-marathon, ce fut moins souffrant, mais j’avais vraiment hâte de finir!

Mon temps, pour les curieux: calculé avec mes deux parcours pour un total de 21.40 km en 2h41, et ramené par règle des trois à 2h39 pour 21.1 km. Assez bas dans ma tranche d’âges, surtout en tenant compte du terrain peu amical. Mais c’est ça le Hypothermic Half!

Et qu’est-ce que je reçois par la poste au lendemain de la dite course?

Ma médaille et mon numéro de dossard!

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La médaille du Hypothermic Half. Et ce petit Yéti se déplace!
La médaille du Hypothermic Half. Et ce petit Yéti se déplace!

TL;DR: 2h39min pour 21.1 km, sur un terrain peu amical. La vigilance s’imposait!

Courir… vers le sub-zéro déchets!

Atteindre le sub-zéro déchets, possible? Oui!

En ramassant les trucs recyclables qui traînent à terre. Ce que je fais pendant les longs parcours de mon entrainement de marathon! Généralement, je ramasse assez de bouteilles de canettes et autre trucs recyclables pour plus que compenser le demi-kilos de déchets par semaine qu’on produit chez nous.

Oui mais, dites- vous, les parcs ont des bacs de recyclage. Justement…

Les joies de la course écolo!

Michèle, l'écologiste consommée, ramasse tout en courant des cannettes et des bouteilles de plastique.

Ici je pourrais écrire « fin ». Tout est bien qui finit bien… (Avertissement aux âmes écolo-sensibles, la scène qui va se dérouler vous fera de la peine. Si.)

Michèle frappe une déception. le bac est rempli de crottes de chien!
Michèle frappe une déception. Le bac de recyclage est rempli de crottes de chien, ce qui contamine les contenants propres.

La technologie évolue, mais lentement…

Ben oui, beaucoup de gens croient à tort que les crottes de chiens (et les pelures de banane) vont dans les bacs de recyclage. Oh que nenni! La technologie pour composter tout la matière organique fécale n’est pas encore au point. On a aussi tout un méga problème de surplus d’azote dans l’eau usée qui nuit à la qualité d’eau des lacs et rivières.

Les centre de tri ont un problème de contamination parce que les gens, même de bonne volonté, jettent des trucs au hasard. (Ils ont aussi un problème de communication avec les gens qui pensent que la science c’est comme le cinéma, ça va tout régler en vite!)

Une bonne nouvelle concernant les crottes de nos compagnons, on a disposé dans quelques parcs des « chutes » juste pour les crottes de chien, surmontées d’un distributeur de petits sacs (gratuit). Et c’est plus facile de composter avec des adjuvants le carbone et l’azote des crottes.

Pendant mon long parcours d’entraînement (30 kilomètres dimanche dernier), je traîne un sac de plastique avec moi parce que c’est dans mon bac personnel que je sais que le contenu est 100% propre et recyclable. Et le sac de plastique? Je les ramasse aussi à terre! La plupart des sacs s’envolent depuis la grosse épicerie près de chez nous.

Avis aux ami-es qui font du zéro déchets, on n’y est pas encore, mais ça s’en vient. C’est comme une asymptote. Chez nous, il reste malheureusement des gros meubles comme le lit, qui sortiront un jour de la maison. Mais toutes mes chaises de jardins, la moitié de mes bibliothèques et deux de mes tables de chevet ont été ramassées sur le bord de la rue!

Des courses et des oiseaux

Michèle ENFIN! au fil d’arrivée! (Photo par Gilles Gagnon)

J’ai couru voici trois semaines lors du Marathon de Longueuil (dans le semi-marathon). 21.1 kilomètres, c’est long longtemps! Mon temps personnel a été de 2h 19 min 15 sec.

Ce qu’il y a de beau, c’est que je suis arrivées 40e sur 47 dans ma catégorie d’âges. Et c’est une très, très bonne nouvelle pour la santé globale des femmes. Très peu de femmes couraient passé la quarantaine, et maintenant, on a des catégories d’âges au-dessus de 70 ans!

Le corollaire, c’est que les résultats s’améliorent avec les années pour tout le monde. Le temps que j’ai réalisé m’aurait qualifiée pour le (semi-) marathon de Boston… en 2004! Aujourd’hui, ce temps est loin de suffire. 2h20 en demi ou 4h40 en marathon complet, c’est encore trop lent.

J’espère bien pouvoir le courir quand j’aurai 100 ans…

Michèle fière près du podium

La veille… Une course-observation d’oiseaux

Je ne savais pas que j’allais courir ce dimanche 19 mai! Alors, je me suis levée de bonne heure pour parcourir la base de plein air, et observer les oiseaux…

Courir dans cette forêt…

Chaque fois je me rends chez les beaux-parents à Longueuil, quand la température le permet, je pars courir très tôt dans le parc Michel-Chartrand. Le silence du petit matin est enchanteur.

Un pic (mineur ou chevelu) sur la clôture)
Un cardinal, perché sur la même barrière.
Un cardinal, perché sur la même clôture.
Bon, c’est pas un oiseau… Mais il se débrouille bien depuis que les promeneurs n’ont plus le droit de nourrir les cerfs du parc (pas bon pour leur estomac)
Magie du matin de brume, toujours au même parc
Une femelle cardinal qui cherche son copain…
Un bruant non identifié (familier? ) et un pic (mineur ou chevelu) La photo est très floue, car j’ai utilisé ma tablette en faible résolution…

En revenant, c’est là que j’ai vu tous les préparatifs et les courses d’enfants. Alors, ne faisant ni une ni deux, je me suis inscrite. Ce que j’ignorais, c’est que mon cousin-par-alliance de Québec Bruno, s’était inscrit lui aussi, pour le 42.2… On ne s’est pas croisés, malheureusement, dans la foule.

Arc-en-ciel de brume

 

EnCourant2

En courant très tôt dans la campagne le 11  août dernier, j’ai eu la chance d’observer ce curieux phénomène météorologique.

Je courais sur une petite route, faisant des circuits de 3 km. Des nappes de brume matinale flottaient au-dessus des champs de foin, un grand espace dégagé.  Puis le soleil s’est levé, et en lui tournant le dos, j’ai eu cette merveilleuse surprise! Lire la suite

Un été qui court!

Les projets et contrats d’écriture, et les multiples démarches pour démarrer ma petite entreprise ont conspiré pour ralentir la production en cours des gags 98 et 99 des Grandeurs et misères de la table de dédicaces… dont voici un extrait de brouillon.

TravailENCours AutriceExp

Extrait du travail en cours de production.

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Dernière heure! Ma nouvelle « La cousine Entropie » publiée dans la revue Galaxies 40  fait désormais partie de la sélection 2016 pour les prix Bob Morane.

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Pour vous consoler de l’absence de la BD, voici ces quelques photos de Mississauga prises avec ma tablette, pendant une de ces démarches d’affaires.

2016-07-28_Hemerocalles

Hémérocalles, espace public.

Architecture intérieure. Et des buildings, vu d’un petit pont piétonnier en plein centre-ville.

Je prends beaucoup de photos comme celle-ci, ça peut servir pour des décors de BD. Sauf que… je ne m’en sers pas beaucoup!

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Couru 19 km dimanche dernier, en préparation pour un autre marathon cet automne, pour éviter la mésaventure ci-dessous!

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Extrait de « 42,2 »

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Et une belle photo de ce petit passage piétonnier, pour vous encourager à bâtir des ponts plutôt que des murs entre les gens!

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Ce pont de métal aux couleurs

du bois évoque la solitude du coureur

ou du lointain promeneur!

 

 

Grandeurs et misères de la table de décicace – 94

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Ça m’a pris de l’obstination pour finir ce marathon, car je pensais abandonner dès le km 26. Finalement j’ai alterné marche et course douloureuse, ça changeait le mal de place! La colère faisait monter l’adrénaline et pendant une minute j’oubliais mes douleurs.

Les bénévoles ont été fantastiques mais le mauvais temps jouait contre les organisateurs. C’est dur d’arriver dans une place vide, avec tous les kiosques démontés.

Néanmoins, c’était mon premier marathon.

Le salon du livre de Sudbury suivait trois jours plus tard, ce qui me permet ce titre. Mes jambes se sont remises plus vite que sur la BD, mais les deux premiers jours on marche avec difficulté.

Le Salon de Sudbury a été un très bel événement qui m,a permis de revoir des confrères et consoeurs de talent!

 

 

 

42,2

Un premier marathon n'a pas l'air compliqué: au fond, c'est deux demi-marathons bout à bout! J'étais bien entraînée et le premier 21 km a super bien été! C'est au 26e kilomètre que la sauce s'est gâtée! Les jambes ont protesté, et plus loin, le lac Ontario a soufflé sur les coureurs un vent froid et pluvieux ! ON ne rigole pas avec le lac Ontario.

La savante folle finira-t-elle son premier marathon ou sera-t-elle congelée avant?

À suiiiivre!

Un premier marathon n’a pas l’air compliqué: au fond, c’est deux demi-marathons bout à bout! J’étais bien entraînée et le premier 21 km a super bien été! C’est au 26e kilomètre que la sauce s’est gâtée! Les jambes ont protesté, et plus loin, le lac Ontario a soufflé sur les coureurs un vent froid et pluvieux.

On ne rigole pas avec le Lac Ontario….

(Et quelque part parmi les coureurs se cache un personnage de la BD de science-fiction  Le poids du vide de David Gauthier. Le trouverez-vous? )

Les « pace bunnies » sont des bons coureurs qui assurent un rythme régulier, afin qu’on ne s’épuise pas avant la fin.

Il y avait 900 coureurs et coureuses au départ du marathon, et le double au demi marathon. Mes scènes de foule laissent un peu à désirer…

Le sentier de Wolfe

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Pis quand je pense que les Anglais avaient monté les canons en pièces détachées!

J’ai couru (et parcouru) le sentier de Wolfe en montant pour m’entraîner, à la suite de mon cousin, marathonien d’expérience. Nous sommes montés depuis l’Anse aux-Foulons, et passé par plein de petits écriteaux qui expliquent par le détail la manœuvre du général Wolfe pour attaquer Québec défendu par Montcalm. Évidemment ce n’était pas asphalté…

(Les deux dirigeants ont perdu la vie lors de cette bataille qui fut selon les chroniqueurs plutôt courte.)  Néanmoins, j’ai pensé aux soldats qui portaient ces lourdes charges et leurs équipements, et aux défenseurs de Québec qui risquaient leurs vies.

C’est toujours facile de dire, longtemps après: « Montcalm aurait dû faire ceci ou cela, il aurait dû attendre les renforts de Bougainville et de Lévis au lieu de faire une sortie… »

Or, sans téléphonie cellulaire, alors que les assiégés de Québec manquaient de tout (Wolfe avait fait brûler les champs et rasé les villages jusqu’à 100 km en aval de la ville), le marquis de Montcalm ne pouvait *savoir* réellement si Lévis et ses volontaires n’avait pas été eux-mêmes décimés,  ni si les guerriers Iroquois alliés des britanniques ne viendraient pas plus tard rejoindre ceux-ci pour former une masse inattaquable.  Alors, il a ordonné une sortie contre une ennemi supérieur en nombre… (1)

Mes amitiés à ma horde de fans féroces, le retour du salon du livre de Québec a été aventureux et mon entrainement pour le marathon du premier mai épuisant, d’où cette BD en retard!

 

 

(1) pp 139-141, Canada-Québec, de Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois.

 

Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 93

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93Entrainement

 

Mon entraînement  sévère limite mon énergie pour d’autres projets.

Le marathon de Mississauga est dans trois semaines…

Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 91

91PentesCroissantes

J’ai eu cette expérience d’entraînement en collines pour la course à pied (L’instructeur nous fait travailler fort!) Ça m’a rappelé le temps ou j’écrivais Piège pour le Jules-Verne, qui est par la suite de venu une série de 3, puis de quatre livres de SF —  Les voyages du Jules-Verne.

Chaque tome est une surprise, et plus j’avançais, plus il fallait veiller à la cohérence du tout!

Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 85

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85CourseResolution

Eh oui, on écoute des X-Files!

Cette BD a posé un gros défi technique avec les ombres! La course Résolution Run existe, c’est la chaîne de boutiques de sports Running Room (Le Coin des Coureurs) qui organise des activités pour les sportifs (et les courses bi-hebdomadaires sont gratuites).

Surtout l’hiver, c’est facile de glisser et de tomber, donc courir en groupe est plus sécuritaire et motivant. Les écrivain-e-s et artistes stressés tendent à négliger l’exercice physique, ce qui est un mauvais calcul. 

 

Les escargots artistes

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Haïku d'automne en BD par Michèle Laframboise

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Cette semaine, j’ai été inspirée par les Haïkus en BD réalisés par la classe de Salgood Sam (son site d’artiste Dynamic Drawing est une ressource indispensable). Voici donc mon haïku, inspiré d’une course à pied récente..