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Les beaux Salons (Dieppe)

Une vue de la rivière Petitcodiac, avec des nuages tourmentés au-dessus.

La Savante folle qui revient de Rimouski est en retard pour parler de son beau salon du livre de Dieppe, du 23 au 26 octobre dernier. Là, je signais pour mon éditeur, mais j’avais consigné quelques livres à la librairie acadienne.

Merci à la belle équipe, Morgane Bonamy, Audrey et aux bénévoles dévoués dont Camille, Karine, Stephane, Oscar qui nous conduisaient aux écoles pour donner les ateliers.

Un Salon animé

Je n’ai pas beaucoup de photos du salon mais de beaux souvenirs des classes dans les écoles francophones que j’ai visitées. Ci-dessous, ma table à la librairie acadienne.

La librairie Acadienne m’a fait une belle table, et aura en boutique mes livres pour la vente!

J’ai aussi donné un atelier surplace, la crème glacée littéraire, qui est tout sauf ennuyeux. C’est ma façon d’encourager les jeunes à lire.

Priska Poirier est charmante et a pris une bonne photo de moi quand je tenais son livre. J’avais la bonne couleur d’ongles pour aller avec la couverture!

J’ai un roman historique de Sonia Alain que j’ai hâte de commencer! Oui j’écris de la SF, mais je lis énormément de livres historiques!

Ici, une photo avec Sonia à gauche, et Maryse qui est une femmes d’affaires bien outillée, et conjointe de Martial Grisé. (Mon amie poétesse Lélia Young et moi avons d’ailleurs acheté deux beaux carnets de notes à leur kiosque!)

J’ai rencontré aussi une professeure impliquée dans une organisation venant en aide aux gens sur le spectre de l’autisme, qui a apprécié mon roman Rose du désert.

Et par hasard, une ancienne scoute! Car j’avais visité les Castors de Dieppe en 2007. Tous ces petites sont des adultes aujourd’hui, auxquel-les je souhaite le meilleur!

J’ai eu la joie de relever le défi de dessin en direct avec Réal Godbout, sur thème imposé! Je fais raremen cet exercice, mais Réal est un pro et moi aussi, ça fait qu’on s’est bien débrouillés, avec une grenouille sur une citrouille zombie!

Le spectacle de la fin a réuni de belles voix pour chanter des airs d’animés en japonais. C’était très motivant.

Une jeune chanteuse en cosplay. Derrière elle, une illustration de Manga
Une jeune chanteuse en cosplay, lors de la cloture du Salon du Livre.

(Dans les mauvaises nouvelles, le Otaku Lounge de Montréal vient de fermer ses portes, C’était vraiment un bel espace pour lire et apprendre à dessiner. )

À la fin, avant de nous reconduire à l’aéroport, Oscar nous a fait passer dans les beaux endroits de Dieppe au bord de la Petitcodiac, (alias la rivière Chocolat dont les marées sont impressionnantes ) et nous a montré les monuments consacré au Grand Dérabngement (la déportations des Acadiens) de 1755.

Je voulais tellement voir cette rivière de près! Ça comble mon petit coeur d’amoureuse de la nature. Et, de la nature, il y en a! Quand on séjourne dans une ville pour un Salon, ça fait du bien de regarder autour, de humer l’air, de marcher dans la ville.

Un estomac bien rempli

J’ai découvert le restaurant Chez Archibald, que je recommande chaudement. Ambiance tranquille, et il y avait un dessert passe-partout de pouding au riz qui terminait bien mes journées! En face de notre hôtel (merci à Morgane pour les bonnes chambres), il y avait aussi une patisserie où on pouvait manger une soupe maison. Et pour me dépanner au Salon, il y avait moyen d’acheter pour 10$ deux pizzas (en fait, une petite pizza et un pain à l’ail rond) lesquels se mangent très bien le lendemain!

Un carnet bien rempli

Ce que j’aime faire dans un Salon, c’est, quand j’ai une belle conversation avec le public, de faire signer la personne dans mon « cahier d’honneur » (mon calepin d’écrivaine). Mes notes de travail sont au crayon à mine, donc je donne un stylo de couleur à mes fans pour signer et laisser un petit mot!

C’est aussi ce que j’ai fait à Rimouski et Toronto!

Ces petits mots me font de beaux souvenirs ensuite!

un beau calepin (Pexels.com)
Un beau calepin qui attend des signatures… (Photo de Monstera Production sur Pexels.com) Je ne photographie pas mes carnets, alors imaginez votre signature dedans!

Ma pointe de tarte au chocolat (plus mince pour la SF)

Ma pointe de tarte au chocolat est mince. Non, vous n’êtes pas tombés sur une chronique gourmande; je parle de la pointe de tarte du lectorat de SF !

Je suis une auteure de science fiction, genre longtemps décrié par les critiques littéraires, et encore souvent nié par des auteurs « littéraires », même ceux ou celles qui voient un de leurs ouvrages d’ »anticipation » grimper en popularité. À une époque récente, certain-es se livraient à d’incroyables acrobaties verbales pour ne pas prononcer en entrevue ces mots honnis, « science-fiction. »

Je reviens de deux merveilleux salons du livre, celui de Dieppe (NB) et celui de Rimouski (le plus vieux salon du livre du Québec, qui fête son 60e anniversaire). Dans le premier, je signais pour deux romans et mes recueils, à des périodes limitées. J’ai cependant donné des ateliers en milieu scolaire pour encourager les jeunes à lire.

Au Salon du livre de Rimouski, j’avais mon propre kiosque qui offrait une belle sélection de livres variés, facilement accessibles. Là, environ un visiteur sur 20 va naturellement graviter vers ma table avec ses couvertures d’espace et de vaiseaux spatiaux!

Couverture des Voyages du Jules-Verne
Tome 1 de ma série de space-opera, qui a trouvé son public!

Un lecteurice sur 20, semble peu, mais oh quelle joie j’ai eu devoir briller les yeux d’une dame qui avait, deux ans plus tôt, acheté la série complète des voyages du Jules-Verne, et qui en parlait avec enthousiasme à un visiteur qui avait « zoomé » vers ma table en voyant les couvertures bleutées des mes recueils de SF.

Mes 5 recueils de SF
Mes 5 recueils de SF

La dame se souvenait très bien de la série et a vite acquis la les cinq livres de La quête de Chaaas. Le lecteur a lui aussi trouvé son bonheur à ma table… et est reparti avec de la lecture! Bien qu’officiellement promu comme pour un public adolescent (le protagoniste est un ado) bien des adultes achètent et trippent sur la construction de monde et la société complexe des Jardiniers.

Un changement qui fait du bien à mon petit coeur de créatrice d’univers! C’est pout des moments comme celui-là que je me dis que ça vaut la peine de me déplacer.

J’ai longtemps enduré de voir mon genre littéraire favori décrié par certains lecteurs comme dans cette BD inspirée par le Salon de Paris 2008). Souvent, ils-elles ne pouvaient expliquer pourquoi ce genre les rebutait. Sans doute un écho de mauvais films… car rare sont les visiteurs de Salon qui pouvaient me citer le titre d’un livre dont le contenu les a dégoûtés de la SF.

Dans tous les genres, il y a des bons et des mauvais livres édités. Mais il y en a pour tous les goûts, certains mélanges s’avèrent plus appétissants que d’autres. La popularité des genres littéraires a beaucoup varié selon les époques.

Certain genres sont devenus si populaires que presque tout le monde en a au moins lu un titre. C’est très utile quand on fait une présentation en classe et qu’on veut donner un exemple que tout le monde comprendra. Des romans policiers, des mystères, j’en ai lus, vous en avez lus, et certains personnages sont devenus des icones : Sherlock Holmes, Miss Marple, Hercule Poirot, Maud Graham….  Même des genres comme l’horreur qui attiraient moins, regagnent en popularité.

La SF, elle, reste dans un recoin moins fréquenté. Mais ça change, et ça bouillonne dans le milieu de la SF francophone.

Pour revenir aux gens qui ont pu faire une mauvaise expérience d’un genre… je peux vous dire où je me trouvais quand j’ai goûté à la plus mauvaise crème glacée de ma vie.

(La réponse dans l’image ci-dessous!)

Michèle au Forum Romanum avec un cornet de crème glacée acheté sur place
Michèle au Forum Romanum avec un cornet de crème glacée acheté sur place (merci Deposit Photos pour le décor)

Pourtant, cette crème glacée romaine n’était pas mauvaise, c’était mes attentes de goût qui ont été déçues! J’étais habituée à la crème glacée au chocolat qui goûtait fort. Ma mère, qui avait choisi la crème glacée à la vanille, a bien apprécié son cornet.

Heureusement, j’aimais déjà beaucoup le chocolat ! Donc vous aussi pouvez goûter une mauvaise « crème glacée littéraire » et, sans autre expérience du genre, en ressentir du découragement.

Et la SF?

La science fiction évolue sans cesse, déjouant les attentes.

La SF des années 30 et 40, par exemple, regorgeait d’enthousiasme pour les progrès de la science. Les personnages y étaient souvent stéréotypés, mais les histoires proclamaient le triomphe de la technique et finissaient selon la morale dominante de l’époque.

Dessin fait en souvenir de Hiroshima 70 ans Les murs gardant la mémoire des disparus de ce matin du 6 août 1945
Dessin fait en souvenir de Hiroshima, 70 ans en 2015

Puis, sont arrivées la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki en 1945, et le côté obscur de la science a pris le devant. Les histoires de fin du monde et les dystopies atomiques ont proliféré, ainsi que les histoires de dictatures sociale, 1984 étant la plus connue.

Plus tard encore, après les space-opéras militaires qui regorgent d’acronymes et mettent en scène des individus aguerris contre des méchants extraterrestres, sont venu des thèmes plus écologiques et féministes, des préoccupations sociales.

Aujourd’hui, la science fiction est un large éventail de nuances où chaque personne peut trouver son compte.

Ma pointe de tarte

Ma pointe de tarte, la science fiction, sera plus étroite que celle de la romance ou du fantastique épique. La SF met en relief des concepts et des expériences de pensées qui nous éloignent beaucoup du ici et maintenant.

ma table bien garnie de livres de SF
Une table bien mise!

Alors, pour une même scène dans laquelle Pierre-André se rend au bureau, la description dans un roman-miroir sera plus courte. On sait que Pierre-André est un homme, qu’il porte des habits propres, on sait (à peu près!) à quoi ressemble un bureau.

Mais qu’on transporte un personnage ailleurs, dans un autre monde, dans une autre culture, et il faut montrer cet endroit si différent aux sens des lecteurs d’ici! Il faut allonger le nombre de lignes de description pour obtenir le même effet.

Grosso modo, dans un salon, environ 1/20e des gens qui passent vont au départ apprécier assez le genre pour s’arrêter et regarder les livres à ma table. (Je dirais 10% en général, mais comme je fais du jeunesse je divise par deux). j’adore rencontrer mon public et partager ma passion.

Mais je ne me plains pas, car encore moins de personnes vont acheter des recueils de poésie. Dans les salons, je me fais un point d’honneur d’acheter un ou deux recueils, pour les offrir dans ma famille.

Toutefois, si on aime découvrir de nouveaux mondes, un monde imaginaire bien aménagé, tant en science-fiction qu’en fantasy (où intervient le surnaturel), permet non seulement à l’auteur d’y revenir, mais aussi à des fans de l’adopter, et de s’y promener comme dans un jardin.

Dans certains cas, les fans peuvent créer des fictions (les fan fic) et ajouter des histoires à des univers existants. Et c’est ce qui rend le monde des livres si intéressant aujourd’hui!

Il n’y a plus de frontière coupée au couteau entre l’auteure créative et la lectrice consommatrice, mais un dialogue qui s’amorce. Et des mondes fascinants se construisent, qui nous invitent à y séjourner.

Rencontre aquatique 
Extrait de Maîtresse des vents
Extrait de Maîtresse des vents – Plus d’infos ici.

La Savante folle remporte le Prix Trillium!

Inespéré, inattendu!

Michèle en blouse fleurie recevant son beau prix! Avec la représentante de sa maison d'éditiont qui a les yeux fermés... (Photo Gilles Gagnon)

(Michèle en blouse fleurie recevant son beau prix! Photo par Gilles Gagnon)

Trois p’tits tours…

Trois fois finaliste aux prix littéraires Trillium avec un roman de SF*, cette année j’ai eu la joie de voir mon dernier, Le secret de Paloma qui a ouvert la porte et remporté cette distinction!

Je ne peux que remercier les membres du jury francophone de ne pas avoir eu peur de ma saveur de crème glacée littéraire. Car pour un roman de science-fiction, le parcours vers la reconnaissance est plus accidenté. La dernière fois, ce fut le roman SF de Sylvie Bérard, Terre des autres (qui se déroule sur une autre planète), qui avait eu cet honneur.

Sur le coup, quelle surprise! J’avais lu les deux autres romans finalistes –qui sont excellents, en passant– et je savais que la science fiction n’est pas une saveur de crème glacée aussi populaire ou appréciée que la vanille (laquelle se décline en délicieuses catégories aussi: vanille à l’ancienne, vanille française, etc.) et qui se mange avec tout!

Techniquement, la catégorie s’appelle le Prix Trillium du livre pour enfants (même si ce sont plus souvent des livres s’adressant aux adolescents) le Trillium Books Award for children’s books.

Et un trio!

C’est enfin arrivé, comme me l’a fait remarqué un ancien directeur littéraire: les membres du Trio de Timmins (2008) ont chacun gagné un prix Trillium! Le trio de Timmins c’est Claude Forand, Daniel Marchildon et la Savante folle qui se sont rencontrés au premier salon du livre de Timmins.

Ça fait deux jours et je n’arrive pas à y croire. D’ailleurs, je n’ai pas encore déballé le superbe cadre du prix. Mais il le faut bien, parce que les questions d’entrevue pleuvent, une pluie fine et généreuse.

Le défi d’écrire de la SF

C’est plus amusant que parler du défi d’écrire un roman de science-fiction qui s’assume comme tel, sans perdre notre jeune lecteur dans un dédale de détails techniques! Le secret de Paloma… est, pour cela, un roman plus facile d’accès, une histoire très psychologique, avec des touches d’humour, dans laquelle je me suis beaucoup investie.

C’est toujours difficile de parler de son travail, mais disons que le roman parle de la santé mentale telle que vécue par des jeunes vivant dans un milieu hostile. Il pose la question de la responsabilité, du secret de nos cœurs et de nos déroutes intérieures, le deuil, l’amitié, le pardon dans une société en mode survie.

C’est l’histoire d’Alouette en colère qui veut savoir ce qui a poussé sa meilleure amie à partir au désert. Ce sont les sentiments universels de culpabilité et de regret qui l’affectent, mais elle parviendra à découvrir la vérité.

Pour vous procurer le roman

Un livre avec des signets. Photo par Michèle Laframboise

* En 2009 avec La quête de Chaaas, puis en 2013 avec Mica, Fille de Transyl.

Retour de la SF aux prix Trillium

Les prix Trillium sont administrés par Ontario Creates / Ontario Créatif. Cette fois-ci, c’est mon dernier roman de science fiction jeunesse chez David, Le secret de Paloma, qui s’est distingué!

La dernière fois, c’était en 2013 pour Mica, fille de Transyl, un roman de SF à saveur nocturne, publié par Vents d’Ouest. Feu mon éditeur, Michel Lavoie, invité à la cérémonie, avait voyagé depuis Gatineau. Il était tellement fier, même si le roman de science fiction est resté finaliste (tout comme en 2009 pour La quête de Chaaas, qui fut finaliste à d’autres prix littéraires).

Il y a eu auparavant des romans de SF remarquables présents aux Prix Trillium, comme Terre des Autres (Alire), par Sylvie Bérard.

Ça fait toujours plaisir de savoir que la constance de la jardinière, la persévérance est soulignée. L’art de raconter des histories s’améliore sans cesse quand on n’arrête pas d’écrire.

Les petites vites:

Les publications se poursuivent!

Kuiper Pancake, dans Analog Science Fiction & Fact

Couverture du

Lecture complice, dans Solaris 226.

Ma récolte de 2022

Grosse année de publications, avec une première BD publiée depuis plus de 10 ans, des nouvelles dans Asimov’s et Analog, et des recueils de nouvelles pas piquées des vers! J’ai passé aussi beaucoup de temps auprès de ma mère qui va mieux, donc un petit retard pour les nouvelles de la Savante folle!

Nouvelles

Essential Maintenance (2022) Neo-Opsis 33

Moby Dick’s Doors – in Space Opera Digest 2022 Have Ship, Will Travel, SRP, edited by Tracy Cooper-Posey

I’ll be Moon for Christmas, Asimov’s vol 46 -12

Rare Earths Pineapple, Analog July-Aug 2022

Sales Pitch, OnSpec 119

Le coucou de Gutenberg (2022)  Géante Rouge 30 

Novella-Novelette

Screaming Fire, Asimov’s vol 46 -8

October’s Feast, Asimov’s vol 46 -2

Albums de BD

Mistress of the Winds, Echofictions

Maîtresse des vents, Echofictions

Recueils de nouvelles

5 Hard and Crunchy SF Tales, Echofictions

5 Hard and Hopeful SF Tales, Echofictions

5 Histoires de SF dystopique, Echofictions

5 Histoires de SF dure et croquante, Echofictions

5 Histoires de SF douce et fondante, Echofictions

5 Cases from the GGPD Files, Echofictions

Romans indépendants (PAS de la SF, attention!)

Safe Harbor (romance)

Kon Tikki (romance, série Safe Harbor)

Voila, voila…

Invitation à l’action!

Vous pouvez me mettre ne nomination pour les prix Auroras, vous avez jusqu’à demain minuit le 22 avril – Jour de la Terre – pour choisir vos oeuvres préférées.

https://www.csffa.ca/members-home/nomination/

Et ma levée de fonds Kickstarter a besoin de vous!

Sinon, vous aurez de la lecture… Et faites une petite action pour le Jour de la Terre, comme ici cette manifestation pour protéger la ceinture verte de Toronto!

Le Salon du livre de Toronto: 30 ans déjà !

Le Salon du livre de Toronto persiste et signe! Son thème est Lettre à la Terre, qui sera conjugué par des auteurs, poètes et slameurs. Sur l’affiche, j’ai ajouté un slogan pour souligner le 30e anniversaire du Salon.

Je n’oublierai pas la gentillesse de Christine Dumitriu-van-Saanen, géologue de formation, qui m’a trouvé à la dernière semaine une petite place dans la programmation du Salon, qui avait alors lieu au grand centre de congrès sur Front st. en 2004. C’était le tout premier pour moi.

Le Salon du livre de Toronto est collé sur celui de l’Outaouais sur le calendrier. Donc, peu de temps pour célébrer la joie de retrouver des ami-es auteurs que je n’avais pas vus depuis longtemps. Je suis dans les boîtes jusqu’au cou…

Où et quand?

QUAND: Vendredi 3 mars au dimanche 5 mars, .

OÙ: à l’Université de l’Ontario Français (UOF) au 9, Lower Jarvis, Toronto.

HEURES: de 9 h à 21h30 vendredi et samedi, et 9h30 à 16h le dimanche

Le site du Salon : https://salondulivredetoronto.com/

La salle de présentation des livres ouvre dès 9h (9h30 dimanche), et vous pourrez m’y rencontrer. Maintenant que j’ai plus de 50 livres à mon active (en comptant les BD, les romans, les publications…), ça vaut la peine de trouver des lecteurs pour eux en les regroupant sur une table généreuse!

Venez me contourner au Salon du livre de Montréal!

Dans tout salon du livre, il y a toujours 10-12 auteurs incontournables et 2000 autres, ahem…. contournés!

Si vous voyez un-e auteur-e seul-e à sa table, prenez le temps de leur parler un peu! Même si vous n’achetez pas son livre vous pouvez diriger un-e ami-e vers sa table. (Et, de grâce, ne lui souhaitez pas « bonne chance » en fuyant!)

Venez me faire un petit coucou jeudi, samedi et dimanche, alors que je signerai mon dernier roman « Le secret de Paloma« au kiosque du REFC – 805

— finaliste au pris Alain-Thomas 2022

— finaliste au prix de l’AAOF jeunesse 2022

Mes heures au kiosque du REFC (le 805, juste à côté de la scène centrale et du café, hihi!) :

Jeudi le 24 novembre 2022,14h00

Samedi 26 novembre 2022, 11h00

Dimanche 27 novembre 2022, 10h00

Pour en savoir plus

La page du SLM sur Michèle Laframboise.

La page du SLM du roman Le Secret de Paloma

La page REFC du livre

***

… et à vous la joie de vous immerger dans une bonne histoire!

I’ll be Moon for Christmas !

« I’ll Be Moon for Christmas », une nouvelle de science fiction dure-à-croquer-mais-avec-du-cœur, vient de sortir dans le ASIMOV’s des fêtes, le numéro de novembre-décembre. C’est ma 4e nouvelle dans ce magazine de science-fiction, et oui ça donne envie de fredonner la mélodie de cette impérissable chanson.

Couverture du Asimov's de novembre-décembre 2022
Ne cherchez pas mon nom sur la couverture, mais je suis bel et bien dedans! En compagnie d’auteurs comme K.K. Rusch et Ray Nadler, dont j’ai pu apprécier les histoires dans d’autres numéros!

Pour un avant-goût, le site publie un extrait de ma nouvelle. Bonne lecture!

Entre deux Salons…

Entre deux Salons, je cours et je m’enfarge les doigts dans les courriels !
(Pexel / Crédits: Olga Shestakova)

Entre deux Salons du livre, celui de Toronto en personne qui fut un beau cadeau, car j’y rencontrais mes auteur-es favorites, et des collègues que je n’avais pas vu depuis si longtemps! Nancy Vickers, Marguerite Andersen, Claudette Gravel, Janine Messadié, Paul Savoie, Gabriel Osson, Aristote Kavungu, Melchior m’Bonimpa…

Beaucoup de livres à lire, car ce sont nous les écrivains qui achetons le plus dans les Salons! Et on a eu de la belle visite de Robin Doucet, du directeur du Salon du livre de Rimouski, qui tient un Salon bien dynamique.

Robin Doucet, à droite, du directeur du Salon du livre de Rimouski.

Et le prochain Salon du livre de Sudbury, une géographie si spéciale, un endroit qui m’a tellement manqué depuis la dernière fois! J’aime beaucoup le Nord de l’Ontario et ses forêts de fiers conifères. La route vers Sudbury le gouffre de la Rivière aux Français. C’est pour moi un rite de passage que de m’y arrêter et de visiter le petit pont piétonnier.

Tout cela pour dire que la technologie me rattrape, et que toutes ces photos du Salon de Toronto n’ont pas encore été téléchargées et nommées! Et là, je les cherche, elles sont quelques part sur mon disque dur…. Bon, je viens d’en retrouver!

Il y a d’autres photos, mais je demande la permission des personnes concernées et je ne les ai pas obtenues encore.

Ma table au tout début du Salon. Avec une belle offre de livres variés!

Le Salon de Toronto a repris en personne dans les locaux de l’Université francaise de Toronto. Il va de soi que l’Ukraine injustement attaquée fut à l’honneur. Plusieurs d’entre nous portions du bleu et jaune pour souligner notre appui. Le salon très coloré avait d’Aileurs choisi comme présidente d’honneur une écrivaine d’origine ukrainienne, Anastasia Baczynskyj, présidente de UNF Toronto Rare Book Collection, qui a raconté comment elle a sauvé des livres anciens d’un sous-sol pour leur redonner une seconde vie. 

En se déplaçant, le Salon comptait moins d’exposants, mais ma compagnie Échofictions y était, offrant pas moins de 40 titres, mes romans publiés sauf ceux chez David, mes livres courts chez Échofictions, mes BD… Aussi, un plus petit salon

Ce fut un plaisir de rencontrer des lecteurs en personne. La programmation n’imposait pas de choix entre deux conférences, et cela permettait aux visiteurs de se promener entre les exposants. L’université francophone de l’Ontario est très, très bien équipée et moderne.

Un merci tout particulier aux personnes qui se sont déplacées au Salon du livre de Toronto qui se tenait les 19 et 20 mars dernier. Ça faisait deux ans que je n’avais pu saluer mes lecteurs et lectrices, et placoter un peu avec les adultes et les jeunes.  J’ai pu donner un court atelier sur la crème glacée littéraire.

Andréa Haddad a joué d’un bizarre instrument pour les danses appelées des bourrées (des « danses carrés » de Bourgogne) elle invite les jeunes à connaître davantage les instruments traditionnels, de l’accordéon aux cuillères en passant par l’épinette des Vosges et la vielle à roue de France.
Njacko Backo s’est fait initier à la musique par les anciens de son village du Cameroun. Il invite les jeunes à découvrir la batterie (toum et kak), le kalimba (piano à pouce) et une harpe africaine appelée zaa koua.

Makhena Rankin-Guérin, danseuse de cerceau, passionnée par sa culture à la fois crie, algonquine et mohawk et par la danse ancestrale, présente la danse du cerceau. (Ma photo n’est pas terrible).

Samedi soir, le spectacle de Natacha Kanapé Fontaine nous a fait entendre une voix et une musique bien dépaysante, d’union avec la nature. Je pense que la rencontre de l’art et des lettres, à cette petite échelle, a fait du bien au moral!

Un autre beau moment, c’est un petit mot de gratitude envers Marguerite Andersen, qui à 97 ans est notre doyenne des écrivains franco-ontariens. Je me souviens d’une présentation sur l’écriture d’une nouvelle, qui était pour moi une montagne escarpée infranchissable, et que ses explications ont transformée en douce colline! J’ai écrit beaucoup plus par la suite.

Michèle faisant une lecture publique avec ses lunettes steampunk
Dimanche, lancement de la semaine de la francophonie. Michèle qui a l’air d’avaler le micro en lisant un extrait de Monarque des glaces, mais il fallait que je me tienne proche pour que le son porte! Photo prise par le bon mari Gilles Gagnon
Dimanche, hommage à Marguerite Andersen. Janine Messadié, lauréate du prix Alain-Thomas, lisant un extrait pour Marguerite Andersen (à gauche), notre talentueuse doyenne de la littérature franco-ontarienne à 97 ans. Dimanche le 20 mars. Photo de Gilles.

Dimanche: Marguerite Andersen et la toujours colorées et distinguée Claudette Gravel, que j’ai découverte comme animatrice radio avant de savoir qu’elle écrivait aussi! Photo prise par Nancy Vickers, que je remercie!
Chacune son tour: Nancy Vickers qui nous offre un témoignage bouleversant. J’en suis encore retournée. Photo prise par Claudette Gravel.
La Savante folle près d’une peinture spéciale que les auteurs ont signée, pour un pays dont on connaît la position géographique… et le courage! Il faut croire que mes couleurs étaient de circonstance!

Des petits achats

Un auteur, ça ne fait que que signer, ça achète aussi!

Nancy Vickers, Capharnaum, parce que le titre me rappelle mes vente de garage… C’est aussi une amie et on garde le contact.

Gabriel Osson, Le jour se lèvera, récit historique en Haiti, un événement auquel il a assisté, enfant.

Michel Jean, Kukom, la vie d’une jeune femme en communaté innue

Janine Messadié,  Lettre à Tahar Ben Jelloun

Véronique Sylvain, Premier Quart, poèmes

Il y a eu d’autres photos mais je n’ai pas toutes les permissions, et ça prend du temps pour les y mettre. Pardonnez-moi chers ami-e-s de la plume! C’est l’éternel dilemme, lire ou écrire.

En attendant, voici l’annonce de ma prochaine présentation, lors du Salon du livre du Grand Sudbury!

Une tasse de chocolat chaud pour l’âme

Ceci est mon propre montage de la couverture, car j’attends mes exemplaires papier bientôt!

Compassion et courage! 

Quand les jours se font courts, on cherche le réconfort d’un bon livre, avec un chocolat chaud. Ces cinq histoires parlent d’épreuves et de nouveaux départs, et comment l’amitié ou même l’amour peuvent s’épanouir dans les pires conditions, tant qu’on ne perd pas espoir en l’avenir.

Plongez dans cinq contes de compassion et de courage, de merveilles et de douceurs, écrits par l’auteure Michèle Laframboise, à déguster avec une bonne tasse de chocolat chaud!

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La SF laframboisienne arrive dans Asimov’s

Aujourd’hui, une promesse faite à mon bon papa en 2014 se réalise, enfin!

Wou-hoou!

C’est le cri de triomphe qui sort de ma bouche après 16 ans de patientes soumissions et de refus des deux grandes revues de SF anglophones, Asimov’s et Analog. Le numéro d’automne de Asimov’s avec ma nouvelle humoristique Shooting at Warner’s Bay, sort aujourd’hui en kiosque !  

Caché dans ce numéro, ma nouvelle!

Ne cherchez pas mon nom sur la couverture car il y a autour de 20 (!) auteurs par numéro double d’Asimov’s, sinon plus, et plusieurs sont mieux connus.

Ainsi, je partage ces pages avec des luminaires comme Greg Egan qui ne lésine pas sur les maths avancées, et Elisabeth Bear, dont j’ai savouré des romans, et plusieurs autres auteurs que je vais découvrir. 

Courez acheter le magazine en kiosque, ou la commander à Dell Publishing, ou en version électronique! Et ayez une pensée pour mon bon papa à qui j’avais promis en 2015, au pied de son lit d’hôpital, de publier une histoire dans le magazine qu’il lisait.

La petite histoire

J’ai terminé ce texte le soir de l’Halloween 2019, habillée en pirate des Caraïbes parce que c’est moi qui recevais les jeunes à la porte. Je portais trois livres de bijoux pis de cossins qui pendant après mes ceintures. C’était amusant pour taper à l’ordi entre deux Trick or Treats (on reste en Ontario)!

J’ai soumis le texte à Asimov’s à la fin de 2019 (quand on ne se doutait de rien encore) et j’ai reçu une réponse pendant le salon du livre de l’Outaouais de 2020 en février. Sheila Williams s’est dite enchantée de publier le texte, mais il y a un hic: le numéro de septembre-octobre 2020 était déjà monté. Pourrais-je attendre neuf mois avant de signer, pour placer le texte dans le numéro de 2021?

Je me suis dit que mieux vaut tard que jamais et j’ai répondu VOUI !

Le contrat a été signé en novembre dernier et le montage s’est fait rapidement. Entre-temps, on m’a aussi demandé de participer au blog de la revue, ce que j’ai accepté avec plaisir, surtout que ce sera une BD!

Une bonne nouvelle ne vient pas seule

Le secret de Paloma a fait la sélection de 2021 de Communication-Jeunesse pour la catégorie 12-17 ans. Ça fait , très très longtemps que je n’avais eu un livre choisi pour cette sélection, car mes space-opéras n’étaient pas toujours faciles à suivre, sans compter que la science fiction en rebute plus d’un. Même mon roman gagnant du Prix Aurora et finaliste aux prix du gouverneur général en 2009, Les Vents de Tammerlan, ne s’étaient pas qualifiés.

Mais je suis contente parce que c’est une histoire qui apporte de l’espoir dans des situations difficiles, et qui aborde de plein pied la santé mentale, à travers une petite colonie frappé par le deuil.

Et entretemps, la version papier du Galaxies 72 a atterri ici avec sa belle couverture. Je dois me dépêcher de le lire.  Encore, je vous encourage à l’acheter, ainsi que, en anglais, l’anthologie de Blaze Ward.

Et le magazine Analog Science Fiction and Facts a accepté une autre nouvelle, publication à venir!

Donc, j’éprouve la joie de la jardinière qui voit son travail porter ses fruits.

Je reçois une leçon de générosité chaque fois que je cueille ces fruits qui poussent dans ma cour. Le framboisier ne demande rien, seulement du un coin de terre, un peu de soleil et de pluie
Je reçois une leçon de générosité chaque fois que je cueille ces fruits qui poussent dans ma cour. Le framboisier ne demande rien, seulement du un coin de terre, un peu de soleil et de pluie

Solaris 215

Voici ma dernière parution, l’été dernier, arrivée à temps pour ma fête. Le titre: Dernières vacances de la femme-termite, dans le magazine Solaris 215. Une histoire qui va vous gruger longtemps par en-dedans!

Ceci complète mes parutions anglophones Cousin Entropy, à Future SF Digest et Ganymede’s Lamps, at Luna Station Quarterly. Vous êtes chanceux, venez goûter à ma fiction!

Et si vous aimez, laissez un petit obole aux éditeurs et éditrices! Les temps sont durs et ils en ont bien besoin!