Archives de Catégorie: Comics

Les joies du recyclage (1)

Je garde un bon souvenir de Grand-Maman Laframboise, qui faisait de si bon gâteaux des anges… Elle était un ange, d’ailleurs. Alors, que je vois une belle boîte de carton avec des mini gâteaux éponge dedans, j’achète!

Michèle veut recycler ses emballages. mais ceux-ci sont composites, donc une partie va aux déchets!

Hélas, j’ai eu une mauvaise surprise en coulant recycler les contenants de ces délicieux petits gâteaux! Dans ma ville, on accepte les cartons souillés au compostage et le papier carton propre au recyclage. Mais… pas les matériaux composites!

Pour en savoir plus sur ce qui est recyclable ou compostable:

Politique de gestion/recyclage des déchets de la Région de Peel

Ville de Montréal et Le nouveau centre de tri : https://www.eeq.ca/communique-de-presse/lest-de-lile-de-montreal-inaugure-son-nouveau-centre-de-tri

Recyc-Québec : https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/

Voilà… et continuez à ramasser les cannettes d’aluminium à terre !

L’aluminium est un métal précieux, léger, malléable, facile à recycler. Une merveille, donc, mais les réserves de minerai, elles, vont s’épuiser… Notre économie a donc intérêt à encourager les usines de recyclage de métaux!

Vive l’été! La Savante folle aux oiseaux…

Michèle Laframboise reconnaît tous les chants d'oiseau, sauf un....

J’aime bien écouter les oiseaux en lisant dans mon jardin. Et l’été, cette belle saison généreuse, me gâte!

Un chemin d'été....

Que vos chemins vous mènent à la joie!

(Ou à un bon cornet de cème glacée!)

Allez voter!

J’ai voté en avance. Pourquoi? Lire la raison plus bas.

Le fan qui brigue vos suffrages...
Ce gag des tables de dédicace date un peu mais reste d’une cruciale actualité!

J’ai répondu récemment à un éditorialiste du Devoir, Jean-François Lisée (dont j’apprécie normalement l’esprit vif) qui conspuait cette fois les gens qui ont voté en avance! Sous cette image d’un vote, le vôtre j’espère, voici mon coup de tête.

(Photo de Element5 Digital sur Pexels.com)

Rester dans son cocon, c’est prendre position

On ne peut plus rester « neutre » dans son cocon face aux luttes pour conserver une planète habitable, une société où il fait bon vivre pour tout le monde.

Se proclamer « au-dessus de la mêlée », c’est prendre le parti de rester mêlé-e dans sa tête et ses actions.

C’est aussi, accessoirement, accepter la main-mise des spéculateurs et des oligarques sur notre démocratie. J’ai lu et écrit suffisamment de dystopies comme autrice de SF pour avoir une bonne idée du prix à payer quand on se retire de la « mêlée ».

Donc, encore une fois, allez voter, même en conspuant notre système uninominal à un tour. La représentation proportionelle compensée offriraitune meilleure fidélité aux voeux de la population.

Plus que de glisser un bulletin dans une urne, choisissez un champ de préférences pour vous impliquer. Même un tout petit service, une présence à une assemblée, un mot gentil, planter des fleurs, modifier vos habitudes, réduire les médias sociaux toxiques, fera avancer la cause du bien commun.

Et un dernier gag pour la route?

Quand les politiciens sollicitent nos votes,
Un autre gag sur le vote qui date de 2011, du temps de Harper (d’où la dernière réplique).

Infos utiles

Pour trouver votre lieu de vote, voir le site d’Élections Canada

Pas encore certain ou certaine de vos affiliations? Consultez la boussole électorale de Radio-Canada.

Une première campagne Kickstarter pour Mistress of the Winds

Affiche de mon projet Kickstarter

Pourquoi une campagne Kickstarter? 

On a dans nos tête cette image d’un être solitaire qui gribouille sur des centaines de feuilles, dont plusieurs remplissent des paniers, avant d’envoyer une enveloppe à des maisons d’édition qui vont (ou non) les publier et les distribuer en librairie…

Les temps ont changé, les feuilles blanches ont muté en écrans tout aussi blancs, et les sirènes des médias sociaux amènent plusieurs d’entre nous à quitter leur solitude pour claironner leurs réalisations. Le proverbe qui disait que « la qualité parle d’elle-même » n’avait pas été pensé pour une ère où on voit 10 millions d’ouvrages en vente sur une seule plateforme. La qualité est là, mais enterrée sous des millions de mots-clefs semblables (et souvent mensongers, en passant).

Hélas, les algorithmes des médias sociaux forcent plusieurs écrivain-es autoédités à acheter de la publicité, juste pour que leurs contacts puissent les voir. Ce n’est pas un chemin que j’ai choisi pour une carrière à long terme.

Pour la découvrabilité !

Beaucoup d’écrivains indépendants recourent aux campagnes de financement à la source (crowdfunding) pour faire découvrir leur créations, et ce, bien avant le succès foudroyant d’un écrivain de fantasy (Brandon Sanderson, qui avait bâti depuis longtemps sa base de fans). Un aspect très pratique est que notre œuvre gagne de nouveaux adeptes, dans la catégorie publication/fiction. J’ai moi-même soutenu plusieurs campagnes, sur Ulule, Go Fund Me, IndieGogo, et Kickstarter bien sûr.

J’ai ainsi découvert de formidables auteurs et autrices dont je suis désormais la carrière, grâce à leurs campagnes.

Et maintenant c’est à mon tour !

Description du projet 

Maîtresse des vents, présente un univers riche peuplé de personnages attachants. Suivez la jeune Adalou qui doit surmonter l’opposition de sa famille et de rivales adeptes de cerf-volant, mais aussi ses limites biologiques, pour conquérir sa place au soleil.

Cette bande dessinée vous déracinera du quotidien pour vous emporter dans une civilisation si originale que vous en dévorerez toutes les pages avant de l’offrir ! Les amateurs de SF vont savourer ce récit se déroulant dans une civilisation avancée de super-jardiniers!

Pour en savoir plus sur le roman graphique, voici des infos sur la version anglaise de Maîtresse des vent!

Age: tous âges
Pages: 92 en tons de gris

Rendez-vous avec ma première campagne de financement!

Un extrait pour vous mettre en appétit?

Voilà, et au plaisir de se lire!

Dessiner…

Ces temps-ci j’ai pris du temps libre pour dessiner plus que pour écrire! Et pour lire, beaucoup lire. Je peine à trouver le temps de partager mes émerveillement devant des autrices et auteurs que j’ai négligés. Oh qu’on se sent coupable!

Alors je dessine pour libérer une histoire que j’ai commencée voici plusieurs années. Et qui, si tout va bien, va être imprimée dans la première semaine de juin. Maîtresse des vents s’inscrit dans l’univers des super-jardiniers, et pourrait être considérée comme un spin off de la série la quête de Chaaas. L’histoire explore l’adolescence d’Adalou kha Narri, qu’on rencontre adulte dans Les vents de Tammerlan, le deuxième livre de la série.

Une illustration intérieure, mise en couleurs par mon confrère Frank Fournier!

Venez me voir dessiner, et feuilletez mes albums présentés en marge du FBDM, le festival de BD de Montréal, du 27 au 29 mai prochain!

À la boutique BE SPICES, 4160 Rue Saint-Denis, MTL

  • vendredi 16h-19h 
  • Samedi 11h-12h et  14h-16h 
  • Dimanche 15h-17h 

Je ne suis pas dans la programmation officielle cette année, mais je suis une fan finie de plusieurs artistes présent-es! Et je pourrai montrer mes petits derniers publiés chez Échofictions. En attendant, cette esquisse, avec des répliques dont la police de caractères est aussi l’oeuvre de Frank Fournier.

Esquisse avec les polices de caractères. Les bulles des phylactères ne sont pas complétées.

Pour en savoir plus: la quête de Chaaas.

La Covid et la pyramide!

Extrait d’un BD où apparaît une pyramide sociale…

Un petit virus de rien du tout nous rappelle les failles d’un système érigé sur des bases chambranlantes.

Ceux qui meurent au bas de la pyramide

On perd en ce moment de nombreuses bibliothèques, avec les personnes âgées, nos parents et grand-parents, mais aussi, comme d’habitude, les personnes qui manquent de moyens, pour se procurer de la protection, pour faire l’épicerie, pour se refraichir, et, aux État-Unis, pour se faire soigner!

Attention à vos choix de mots: ceux et celles de la génération des « Boomers » qui meurent sont en fait les plus vulnérables, les plus pauvres. Ce ne sont pas ces « Boomers » là qui ont détruit des milieux naturels et, par cupidité, ignoré la pollution, causé les conditions propices à l’éclosion de maladies, lesquelle ravageaient déjà les pays mal équipés bien avant l’arrivée du nouveau coronavirus.

On le voit aux Etats-Unis, qui compte plus de 100 000 morts. Pas grave, l’économie doit rouler! Et si des gens meurent, eh bien, on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs.

Du moment que les oeufs ne soient pas nous.

Et malheureusement, aux yeux des très riches assis sur les fortunes accumulées sur les dos des millions de personnes appauvries (des spéculateurs ont fait des affaires d’or en 2008) la vie des pauvres n’a pas de valeur.

Ces pauvres qui remplissent les prisons parce qu’on a bouché leur avenir.

Ces pauvres au chômage, sans emploi… Ces personnes racisées. Ces immigrants sans protection.

S’ils disparaissaient? Ça ferait l’affaire de qui? Pensons-y.

Les fortunés ont déjà des grappes de professionnels surpayés à leur service, de politiciens à leurs pieds. Eux et leurs familles survivront très bien à l’épidémie.

D’ailleurs, ils font plus que survivre: les fortunes financent des protestations « spontanées » aux mesures de confinement, en sachant très bien que ces gestes – suivis par des ignorants vivant en vase clos et nourris d’informations toxiques – produiront encore plus de morts par contagion. C’est une purge, une « épuration » économique (pour ne pas dire ethnique) que ces fortunes ont en vue.

L’arrogance au sommet de la pyramide

AAu sommet de la pyramide...
Au sommet de la pyramide

Tous ceux qui considèrent que ça va bien comme cela ne changeons rien sont les gens assis au sommet de la pyramide.

Je pense à ces immenses fortunes qui dorment dans les paradis fiscaux… pendant que les pays et les populations en se saignent pour survivre. Pendant que les gouvernements et les citoyens se serrent la ceinture.

Très peu de cet argent accumulé ou carrément volé ruisselle hors des grappes de services de luxe agglutiné autour des fortunés. (Lesquels appellent encore à « moins de gouvernement » histoire de mieux plumer le reste de la population.)

Ce sont les fortunes qui ont intérêt à nous enfermer dans des cages de perception, une vision de l’univers qui perpétue l’image fausse d’une concurrence fair, un monde où tous partent avec les mêmes chances, et que seul le talent départage les fortunés des autres. Un monde où tout s’achète y compris la santé

Ben non.

Et eux-elles le savent très bien, même si aucune-e ne se perçoit comme nuisible. Ben non, vous êtes tellement gentils d’accorder des salaires de misère à des travailleurs qui dépendent de vous pour nourrir leurs familles…

Et cette pyramide, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ses flancs deviennent de plus en plus raides, à pic. Le beau modèle théorique du ruissellement, où la fortune des riches se répartirait comme une fontaine où l’eau quitte les hauts plateaux pour aboutir au plus grand bassin en bas, n’existe pas.

On voudrait bien que le capitalisme engendre une transition graduelle, une pyramide aplatie avec ce que les gens appellent encore la « classe moyenne ». Or, cette classe moyenne s’érode. Et non, ce ne sont pas les vilains communissses, mais les grandes entreprises avec leurs congés fiscaux qui en affaiblissant les services essentiels, ont produit cette situation où des gouvernements peinent à aider leur population.

Sortir de la pyramide?

J’ai toujours vécu avec peu.

Je vis dans une maison avec un jardin. Mais auparavant, j’ai vécu des années dans une chambre, puis dans un appartement sans balcon, puis un appartement avec un balcon dans un quartier avec des usines qui fonctionnaient 7 jours par semaine. Le matin, une fine poussière rouge se déposait sur nos balcons.

Et je courais les ventes de garage pour presque tous mes besoins.

Les ventes de garage!

Et je les cours encore, gardant mes sous pour des investissement ou dépenses durables! Le fait que des gens possèdent plus d’objets, de beaux terrains que moi ne me dérange pas.

C’est la misère qu’ils causent qui m’agace, quand les riches s’arrangent en toute légalité pour empêcher les moins nantis d’améliorer leurs conditions de vie. Exemple pratique: les déserts alimentaires, ou quand des fruits coûtent plus cher que des chips, ou bien la méga épicerie est tellement éloignée que ça oblige à conduire en voiture pour s’y rendre.

Pour bien vivre, chaque personne et famille a besoin d’une base matérielle: nourriture, à cultiver, vêtements à produire, et toute notre belle technologie qui je l’espère, devient recyclable.

Et ce vilain communisme qui fait si peur n’est pas pratiqué au sein de toute famille? La mise en commun des ressources pour élever les enfants, pour offrir une bonnes conditions de vie au plus grand nombre de personnes n’a rien à voir avec des gouvernements autoritaires qui écrasent leur opposition.

Oui, on a un tsar en Russie, et un Baron Harkonnen aux USA. Et, pourquoi pas, un Empereur en Chine. Tous aussi autoritaires, aussi abusifs les uns que les autres, malgré leurs systèmes politiques différents.

C’est pour ça qu’il faut sortir de la pyramide. (Et c’est aussi difficile que dans cette scène du film Astérix et Cléopâtre!)

L’argent est comme de l’eau, ça doit circuler.

Il faut voir la richesse comme un barrage qui retient les eaux (et dont l’énergie produite ne favorise qu’eux. La qualité de vie est menacée par cette concentration. Quand l’eau stagne, elle devient imbuvable. Dans un monde plus convivial, les échanges se font et l’eau circule!

Je pense à ces fortunes qui dorment dans les paradis fiscaux… pendant que les pays et les populations en arrachent.

Recettes pour sortir en douceur la pyramide

Pendant et après la COVID-19, il va falloir se débrouiller et s’entraider entre provinces, ou entre pays souverains, pour contrer la bêtise tonitruante qui avance fièrement vers le gouffre en fermant les yeux.

Il y aura des changements d’attitude et d’habitudes à négocier. Et de vocabulaire.

Pour changer de modèle de société, il faut changer le vocabulaire économique habituel.

Démonstration: combien vendez-vous votre sourire à votre enfant?

Quoi, vous le donnez?

L’économie n’est que la trace matérielle de nos vies

Moins manger de viande serait un bon début pour éliminer l’économie mortifère. J’ai pris la décision de devenir végétarienne en 1974, après que des fermiers à bout de ressources aient tiré 300 vaches. Je vois encore le fossé avec tous ces corps. Là, ce sont des millions de porcs et de poulets qui sont éliminés parce que les abattoirs ont fermé (trop de Covid-19 parmi le personnel).

Changer notre consommation en général serait un autre pas. Surtout le plastique, qui pourrait être produit à base de plantes sur une grande échelle. Et biodégradable…

Un monde plus écologique sera-t-il plus égalitaire? La pyramide sera-t-elle plus agréable à grimper?

Tant qu’on vénère la richesse comme premier critère de réussite sociale, non.

Mais en créant des histoires et des sociétés et des mots nouveaux, on arrivera à un monde plus convivial!

Mon bonheur de lire

TL;DR: L’économie n’est que la trace matérielle de nos vies. Elle n’est pas la vie.

Courir… vers le sub-zéro déchets!

Atteindre le sub-zéro déchets, possible? Oui!

En ramassant les trucs recyclables qui traînent à terre. Ce que je fais pendant les longs parcours de mon entrainement de marathon! Généralement, je ramasse assez de bouteilles de canettes et autre trucs recyclables pour plus que compenser le demi-kilos de déchets par semaine qu’on produit chez nous.

Oui mais, dites- vous, les parcs ont des bacs de recyclage. Justement…

Les joies de la course écolo!

Michèle, l'écologiste consommée, ramasse tout en courant des cannettes et des bouteilles de plastique.

Ici je pourrais écrire « fin ». Tout est bien qui finit bien… (Avertissement aux âmes écolo-sensibles, la scène qui va se dérouler vous fera de la peine. Si.)

Michèle frappe une déception. le bac est rempli de crottes de chien!
Michèle frappe une déception. Le bac de recyclage est rempli de crottes de chien, ce qui contamine les contenants propres.

La technologie évolue, mais lentement…

Ben oui, beaucoup de gens croient à tort que les crottes de chiens (et les pelures de banane) vont dans les bacs de recyclage. Oh que nenni! La technologie pour composter tout la matière organique fécale n’est pas encore au point. On a aussi tout un méga problème de surplus d’azote dans l’eau usée qui nuit à la qualité d’eau des lacs et rivières.

Les centre de tri ont un problème de contamination parce que les gens, même de bonne volonté, jettent des trucs au hasard. (Ils ont aussi un problème de communication avec les gens qui pensent que la science c’est comme le cinéma, ça va tout régler en vite!)

Une bonne nouvelle concernant les crottes de nos compagnons, on a disposé dans quelques parcs des « chutes » juste pour les crottes de chien, surmontées d’un distributeur de petits sacs (gratuit). Et c’est plus facile de composter avec des adjuvants le carbone et l’azote des crottes.

Pendant mon long parcours d’entraînement (30 kilomètres dimanche dernier), je traîne un sac de plastique avec moi parce que c’est dans mon bac personnel que je sais que le contenu est 100% propre et recyclable. Et le sac de plastique? Je les ramasse aussi à terre! La plupart des sacs s’envolent depuis la grosse épicerie près de chez nous.

Avis aux ami-es qui font du zéro déchets, on n’y est pas encore, mais ça s’en vient. C’est comme une asymptote. Chez nous, il reste malheureusement des gros meubles comme le lit, qui sortiront un jour de la maison. Mais toutes mes chaises de jardins, la moitié de mes bibliothèques et deux de mes tables de chevet ont été ramassées sur le bord de la rue!

Le fond du trou! (Réflexion sur la dépression vue de l’extérieur)

Les propos de mon vaillant confrère #SamuelArchibald (que je croise depuis des années aux Congrès Boréal) ne sont pas tombés dans l’oreille d’une sourde!

Les artistes vivent avec ce besoin de sentir leur contribution appréciée.

Oui, il y a des journées qu’on rit, qu’on sourit, qu’on marche, qu’on est fier de notre art, de notre travail… vu d’en-dehors, ça peut être trompeur. La personne en proie à la dépression n’arrive pas à se décoller de l’impression persistante d’être au fond d’un trou.

Aidez ces personnes à persévérer et à sortir du trou, merci!
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L’image ci-dessus* m’est venue spontanément à l’esprit en écoutant l’entrevue. Réalisée en deux heures et demie, inspirée par ma carrière en BD depuis 35 ans. **

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* Je ne suis ni déprimée, ni diagnostiquée comme telle, mais je vis au fond du trou pareil. Une chance que je fais du sport!

** Pour voir mon pire échec artistique de tous les temps (je ne dis pas ça souvent, mais: âmes délicates déjà en proie à la dépression s’abstenir).

 

Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 101

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Ce gag, à temps pour le Festival d’Angoulême!*

Le plus gros problème des femmes -artistes n’est pas l’hostilité, mais l’invisibilité.

Cette histoire-là s’est vraiment produite en 2016. J’ai changé les apparences, car mes sympathiques collègues étaient parfaitement innocents de toute intention néfaste! Mais ça pince, puisque je n’ai pu continuer la conversation et travailler avec cette personne.

Seule la dernière case est imaginée: le « t’aurais pas des noms à me suggérer » est arrivé à une collègue, dans un tout autre domaine!

Aux yeux de certaines sommités du 9e art, le travail d’une femme ne sera jamais aussi intéressant, original, subversif, que celui des « vrais » bédéistes. Il s’agit d’une habitude si bien incrustée que c’est devenu un « bruit de fond » mental.

Même moi, je pèche, car je peux nommer, de mémoire, plus de dessinateurs que de dessinatrices! Surtout si je me fie aux revues de BD, qui mentionnent peu le travail des auteures, moins talentueuses, paraît-il…

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Hé oui, c’est la grand retour des Grandeurs et misères de la table de dédicaces!

*Je ne peux pas voter pour le Grand Prix, car mon dernier éditeur de BD est décédé l’an dernier…

Des Fêtes reposantes…

SurmenageHivernal2017colorise

Évitez le surmenage surtout!

Il y aurait bien d’autres choses à dire avant les Fêtes, mais pour mes ami.e.s artistes qui vivent les joies du travail autonome, la fatigue est au rendez-vous!

Je vous souhaite donc du temps.

Capturez des minutes libres pour prendre soin de vous et pour redire à vos proches combien vous les aimez.  Je vous souhaite des Fêtes reposantes et fertiles en amitié!

Bientôt sur un écran chez vous…

PardonMadameExtrait

Les Grandeurs et misères de la table de dédicaces reviennent, avec de nouveaux gags inspirés de la vie réelle!

Ce dessin fait en pensant à mes amies auteures de Éditions Phoenix!

 

Vous êtes tous des mécènes!

micheletroubadoure

Il y a de cela très longtemps, les artistes de talent pouvaient créer sans se préoccuper de survie grâce à la protection de princes. De nos jours les princes ne courent pas les rues (et je ne cours pas après non plus) mais le principe du soutien aux artistes par les mécènes a connu un renouveau inattendu.

C’est ainsi que Patreon est né. PatreonLogoOld

Je me suis inscrite sur Patreon voici plus de trois ans, pour soutenir des ami-es artistes qui en avaient besoin. Je les soutiens toujours, d’ailleurs.

À chaque mois, je donne un petit montant qui, additionné aux dons des autres fans, constitue une somme acceptable. (Avec une soustraction de 5% et des poussières pour les frais.) Vous pourrez trouver « mes » artistes au bas de ma page Patreon.

J’ai une foule de projets qui réclament de mon temps! J’ai trois albums de BD à diverses étapes de production:

  1. Maîtresse des vents, SF jeunesse, 43 pages terminées sur 50 terminées.
  2. La Route des honneurs, manga, 200 pages, 22 terminées
  3. Grandeurs et misères de la table de dédicace, 100 gags déjà publiés sur mon blogue, qui donneront un album de 250 pages en format  « manga ». J’ai besoin d’au moins trente heures de découpage pour adapter les gags au format de publication.

Et deux romans, Azuras, SF adulte (90 % écrit) et Grasshoppers, dystopie, terminée mais pas révisée. Mes lecteurs-tests m’en ont dit du bien. Comme j’écris dans les deux langues, j’ai aussi besoin de temps pour gérer la traduction.

Votre soutien sur Patreon va me permettre d’embaucher de l’aide pour le design et la traduction, en plus d’améliorer ma formation pour mieux habiller mes projets, vêtus en mots ou en dessins! Car, en dépit de mes 17 (bientôt 18) romans parus en maison d’édition, les nouvelles, les BD, les prix littéraires, mes revenus d’artiste demeurent très modestes.

Il y a un petit vidéo de présentation, histoire de rassurer les contributeurs lointains qui se demandent si je peux dessiner ou écrire. Il dure deux minutes et j’y explique le système de dons récurrents (oui ils peuvent être annulés en tous temps) assortis de récompenses pour mes patrons des arts!

À défaut de me soutenir, écoutez la belle musique… et partagez cette information avec des fans que vous connaissez!

Extrait_EnCourant_ArcEnCiel

Derrière cet arc-en-ciel, des fans se cachent!