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Vive l’été! La Savante folle aux oiseaux…

Michèle Laframboise reconnaît tous les chants d'oiseau, sauf un....

J’aime bien écouter les oiseaux en lisant dans mon jardin. Et l’été, cette belle saison généreuse, me gâte!

Un chemin d'été....

Que vos chemins vous mènent à la joie!

(Ou à un bon cornet de cème glacée!)

Sauble Falls, une rivière pour rêver…

Quelques photos pour faire rêver. Des oiseaux, des couchers de soleil, des promenades en kayak au petit matin… Tout pour nous faire désirer un monde plus convivial, plus harmonieux.

La savante folle en kayak sur la rivière!

Au petit matin, un miroir presque parfait… un symétrie étourdissante.

J’y ai vu des animaux comme ces tortues peintes qui se réchauffent sur une vieille branche. Se promener en kayak avec des jumelles pour observer les oiseaux, et un téléphone pour prendre les photos est risqué!

Reflet presque miroir d’une aigrette blanche à l’affût, au petit matin.

Du blanc au noir, un cormoran qui se sèche au soleil. Le cormoran plonge beaucoup et souvent, nageant une bonne distance sous l’eau, pour réapparaître plus loin.

La dure réalité des plantes envahissantes qui causent l’eutrophisation des lacs (et des rivières), font mourir les plantes indigènes par manque de lumière. Les engrais phosphorés participent aussi au phénomène. Les joyeux vacanciers en bateau doivent d’ailleurs bien nettoyer (et sécher!) leur embarcation avant et après utilisation pour contrer la propagation de la moule zébrée.

Et que serait une destination touristique sans sa plage de sable doux, animée par des épaves de bois sec aux allures fantastiques?

Un promeneur solitaire! En fait, il y avait deux espèces de goéland, ceux à bec cerclé, les plus courants, et le goéland argenté, plus gros.

Je recommande chaudement le Kit Wat Marina au bord de la rivière Sauble Falls (cette photo vient du site de l’hébergement)! On avait la chambre en bas en face du pot de fleurs. Et on peut utiliser les canots, kayaks et paddle boards (avec veste de sécurité) toute la journée! Le bon mari a beaucoup aimé cet endroit, près de l’eau, et lui aussi a pris plein de photos!

Coucher de soleil capturé depuis mon kayak sur la rivière, avec un petit clin d’œil du soleil qui se retire pour la nuit. Et la savante folle va en faire autant….

À la poursuite de l’Éclipse (2)

La suite des aventures de notre vaine écrivaine et de son patient mari! Au moment où nous avions laissé notre sympathique couple, des nuages venaient de cacher l’azur du ciel, et donc de menacer la vue d’un phénomène aussi céleste que rare.

Les nuages gris dans le ciel Photo de Chris F sur Pexels.com.

MICHÈLE, le nez en l’air, plisse les yeux comme pour faire fuir les nuages, mais peine perdue, le firmament reste indifférent à ses ondes mentales.
MICHÈLE (le nez en l’air) : Grogn! Tous ces nuages vont gâcher notre observation!

GILLES : On ne verra peut-être pas l’éclipse après tout…

MICHÈLE se sent un peu coupable d’avoir insisté pour que le bon mari prenne une journée de congé ce 8 avril. Enfin, notre écrivaine enthousiaste se secoue et décide de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Il y a une raison pour laquelle elle a choisi le jardin botanique de Burlington (Royal Botanical Gardens).

MICHÈLE (tapotant l’épaule du bon mari): : Bon ben, faut voir le bon côté des choses: on a un superbe parc pour se promener et observer les oiseaux en attendant l’heure H. Et puis, même avec les nuages, on va bien s’en apercevoir quand il va faire noir!

Ainsi fut fait. Main dans la main, notre couple de scientifiques amateurs sillonnent les sentiers. Ce 8 avril, une flopée d’oiseaux célébraient le printemps avec leur ramage, tandis que les feuilles encore occupées à bourgeonner nous laissaient voir leur plumage. Plusieurs mésanges poussaient même l’audace à se poser sur les mains tendues des touristes (car bien des Ontariens avaient eu la même idée. )

Le parc compte des marais que l’on traverse à pied sec sur des passages surélevés, et un petit pont qui enjambe un bout de lac plein de cygnes.

Notre couple croise :

1- des naturalistes installés pour prendre des photos des animaux du parc, surtout les oiseaux pour évaluer les réactions.

2- Une famille hamish tout de noir vêtue en train de pique-niquer. On les croirait sortis du XIXe siècle, les femmes en robe longue et bonnet, les hommes en barbe et bretelles (mais équipés des lunettes d’éclipse, quand même, ah, la modernité!)

3- Deux bonhommes d’un certain âge en pick-up peinte F*ck Trudeau! qui se débarquaient un canot pour pêcher au milieu du lac.

4- Un monsieur et son épouse qui avaient chacun un super-canon (Cannon) pour prendre des photos de l’éclipse, ce qui fit regretter à GILLES de n’avoir que son téléphone. Le monsieur nos a laissé gentiment soupeser son appareil, incroyablement léger!

5- une dame plus âgée elle aussi équipée d’un bon appareil, qui photographiait des cygnes (les plus gros oiseaux flottant sur le lac, même les bernaches en ont peur!)

6- Des cygnes, des goélands, des bernaches, de pics, des mésanges, geai bleus, bruants… des oiseaux en veux-tu, en v’là! MICHÈLE se considère particulièrement gâté par ces chants d’oiseaux qui accompagnent leur marche.

Après avoir marché des kilomètres, et collationné sur un banc d’amoureux près des marais, MICHÈLE et GILLES reviennent sur leurs pas vers le petit pont où ils ont repéré des bancs bien orientés. MICHÈLE consulte sa montre.

MICHÈLE (levant le nez vers les nuages): ah maudine, l’éclipse est en cours pis on voit rien!

GILLES (observateur) étonnant car on ne voit pas de diminution de lumière ambiante.

Arrivés au petit pont, la famille amish est encore là, les cygnes aussi. Un cygne trompette, c’est gros en titi, même les bernaches ont l’air de moineau rachitiques à côté! Sur leur plumage d’un jaune moutarde douteux, on distingue des plaques orange vif avec des numéro de bingo B-23. C’est que le parc a aménagé des lacunes pour protéger l’espèce. D’autres oiseaux en profitent aussi, telle une sterne arctique, un oiseaux que je n’avais jamais observé auparavant, en pleine migration.

GILLES et MICHÈLE re-croisent le couple de retraités super-bien équipé côté caméra; ce ne sont plus des objectifs, mais des canons… La dame d’un âge certain, elle aussi suuuper bien équipée demande de partager leur banc. Factoïde intéressant : c’est une charmante bénévole qui a assisté à l’éclosion des cygnes qui pataugent allègrement devant nous.

Alors que GILLES, passionné de photographie, échange avec le couple (parce que le bon mari est moins à jour avec son équipement), MICHÈLE remarque que… les nuages s’éclaircissent!

Vite-vite, elle chausse les lunettes. Et observe cette belle orange entamée malgré le voile de nuages!

Photo de Lucas Pezeta sur Pexels.com (pas chez nous, mais le nuage est réaliste!)

Vite, vite, nous mettons nos lunettes! GILLES se dit qu’il aurait dû apporter son appareil photo, car le téléphone n’est pas terrible pour capture la totalité.

Chose surprenante, il faut attendre qu’il reste un tout petit bout de soleil avant que le soir illusoire ne tombe. Et, les animaux? Eh bien ça ne les a pas énervés du tout! Ce sont les humains qui se sont mis à crier de joie dans l’obscurité.

MICHÈLE (les yeux brillants) : Aaaah, la totalité! On est gâté, je vois Jupiter, là…

En effet, au-dessus de nos amoureux, le ciel assombri s’est piqueté d’étoiles (et d’une couple de planètes que MICHÈLE a vite fait de repérer) tandis que sur le pourtour, régnait un coucher de soleil à 360 degrés.

GILLES: je suis content d’avoir pris congé, finalement…

GILLES et MICHÈLE se donnent un bis furtif.

(Smouck)

Un troupeau de petits nuages galopait dans le ciel, mais aucun pour cacher le couple Lune-Soleil. La sublime bague de diamant que Michèle a observé direct avec ses jumelles… avec les petites protubérances rouges-violettes sur le pourtour!

MICHÈLE: snif!

(Crédit: Deposit Photos/Jim Cumming), parce qu’on n’était pas du tout équipés!

Bref, notre couple a bien profité du parc, et observé l’éclipse pendant une grosse minute et demie. Un moment de bonheur astronomique que MICHÈLE gardera longtemps en mémoire!

Dessin de MICHÈLE fait dans son calepin au crayons de couleur, de mémoire, au retour de cette remarquable expédition. Les rayonnements étaient impressionnants, même si elle s’attendait à de plus grosses protubérances!

Un conte aussi court que le Solstice!

Une histoire de solstice d'hiver pleine d'oiseaux et de générosité!

Courez lire Winter Pariah sur mon site d’auteure sérieuse ici, pour 7 jours seulement! Une histoire de solstice d’hiver pleine d’oiseaux et de générosité! Pour obtenir les 35 nouvelles écrites spécialement pour cette occasion, allez voir sur le site du Winter Holiday Spectacular 2019.

Pour les curieux, voici ce que Kris a dit.

Winter Pariah

Genre/Mood: quiet

For the actual solstice, I decided to give you “Winter Pariah,” a story that takes place in the thin light of the shortest day of the year. Michèle Laframboise takes us birding, something I have never done, and creates marvelous characters along the way.

Michèle writes in both English and her native French. She also illustrates much of her fiction. Multi-talented doesn’t begin to describe her.

Her award-winning fiction includes nineteen different novels (in both languages), and over forty-five short stories, three of which have appeared in Fiction River (and two reprinted in Fiction River Presents) with more to come.

She writes about birding quite often, including a series about Amanda Byrd (whom you will meet here). A collection of Byrd stories will appear shortly. Find out when, and view some bird pics at michele-laframboise.com.

Michèle is a bird watcher herself. In fact, the last time she was here in Las Vegas, she and another writer/birder discovered a part of the city I had never heard of, where they saw some birds (maybe even life birds) that I hadn’t heard of either.

I simply don’t have the patience to stand outside and wait. (I can hear my husband laughing right now.) I would have to bring a book, which defeats the entire purpose of watching.

So I’ll experience birding vicariously. On the page. Which is where I prefer to experience many things.

Enjoy this delicate little story on this, the shortest day of the year.

—Kris

Des courses et des oiseaux

Michèle ENFIN! au fil d’arrivée! (Photo par Gilles Gagnon)

J’ai couru voici trois semaines lors du Marathon de Longueuil (dans le semi-marathon). 21.1 kilomètres, c’est long longtemps! Mon temps personnel a été de 2h 19 min 15 sec.

Ce qu’il y a de beau, c’est que je suis arrivées 40e sur 47 dans ma catégorie d’âges. Et c’est une très, très bonne nouvelle pour la santé globale des femmes. Très peu de femmes couraient passé la quarantaine, et maintenant, on a des catégories d’âges au-dessus de 70 ans!

Le corollaire, c’est que les résultats s’améliorent avec les années pour tout le monde. Le temps que j’ai réalisé m’aurait qualifiée pour le (semi-) marathon de Boston… en 2004! Aujourd’hui, ce temps est loin de suffire. 2h20 en demi ou 4h40 en marathon complet, c’est encore trop lent.

J’espère bien pouvoir le courir quand j’aurai 100 ans…

Michèle fière près du podium

La veille… Une course-observation d’oiseaux

Je ne savais pas que j’allais courir ce dimanche 19 mai! Alors, je me suis levée de bonne heure pour parcourir la base de plein air, et observer les oiseaux…

Courir dans cette forêt…

Chaque fois je me rends chez les beaux-parents à Longueuil, quand la température le permet, je pars courir très tôt dans le parc Michel-Chartrand. Le silence du petit matin est enchanteur.

Un pic (mineur ou chevelu) sur la clôture)
Un cardinal, perché sur la même barrière.
Un cardinal, perché sur la même clôture.
Bon, c’est pas un oiseau… Mais il se débrouille bien depuis que les promeneurs n’ont plus le droit de nourrir les cerfs du parc (pas bon pour leur estomac)
Magie du matin de brume, toujours au même parc
Une femelle cardinal qui cherche son copain…
Un bruant non identifié (familier? ) et un pic (mineur ou chevelu) La photo est très floue, car j’ai utilisé ma tablette en faible résolution…

En revenant, c’est là que j’ai vu tous les préparatifs et les courses d’enfants. Alors, ne faisant ni une ni deux, je me suis inscrite. Ce que j’ignorais, c’est que mon cousin-par-alliance de Québec Bruno, s’était inscrit lui aussi, pour le 42.2… On ne s’est pas croisés, malheureusement, dans la foule.

Grandeurs et misères des courses à pied

94AngryBirds

 

Une hypothèse derrière cette attaque digne du film Les Oiseaux de Hitchcock: je portais une calotte noire et des gants noirs aussi.

C’était la course en hommage à Terry Fox, 18 kilomètres bien sentis!