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Décembre doux

Une mésange perchée sur la branche enneigée... Je n'aurais jamais ou prendre une si bonne photo, donc celle-ci provient de Deposit Photos.
Une mésange perchée sur la branche enneigée… (Je n’aurais jamais ou prendre une si bonne photo, donc celle-ci provient de Deposit Photos.)

Il y a quelques années, je courais tous les salons littéraires sans discernement. Je me rendais même aux États-Unis suivre des formations et participer à des ateliers. (Mon passeport est maintenant échu et pas question de franchir cette frontière avant un bon boutte.)

Cette année, j’ai sauté le salon du livre de Montréal, pour raison de fatigue et de multiples projets uu-uurgents !  Faire une journée complète de train pour me pointer le nez à une table de dédicaces et regarder la foule passer en vitesse ne m’intéresse pas. Idem pour les RVBDG, un festival que j’adore, mais cette année je n’ai pas pu aller. J’irai l’an prochain, si j’ai une nouvel album.

Par contre, un grand merci pour leur accueil aux gens du Salon du livre de Dieppe (NB) et du Salon du livre de Rimouski (QC) ainsi que la Journée Francophone du 20 novembre à Toronto.

Un grand merci au public de ces Salons, et des événements.

En anglais, la Can*Con 2025, en octobre aussi, a fait du bien. Cette année je suis allées en quidam, je n’avais pas de table de vente. Mais ça fait tellement de bien de rencontrer des collègues en science-fiction! L’écriture est un travail solitaire, donc ce frottement entre cerveaux créatifs, plus tous ces moments où on peut rire ensemble avec Marie Bilodeau, me remontent le moral!

Trois livres par Échofictions, et un roman finalisé chez mon éditeur.

Trois formes du livre 5 Sweet Holiday Tales

Le tout dernier livre de Échofictions réunit cinq histoires tendres du temps des fêtes, qui donnent chaud au coeur. Et on en a tellement besoin! On peut se procurer sur le site de lien universel Books2read : https://books2read.com/5sweet

Une partie de mon travail est aussi de traduire ce livre en français. Cette version paraîtra en 2026.

Café et Chocolat, mock up

Café et Chocolat, un livre court avec des croquis et une liste de refuges pour chevaux. À trouver ici.

Mock up du Secret de Maragi

Le secret de Maragi, traduction en français de Maragi’s Secret (Asimov’s, mai-Juin 2024), disponible sur les plateformes. Si le coeur vous en dit, semez des étoiles sur les sites de lecture, c’est le meilleur moyen de guider de nouvelles personnes vers mes livres!

Mon prochain roman pour jeune public sortira le 2 février 2026. Pas de la science fiction, mais une fiction historique basée sur un déraillement de train survenu dans ma ville en 1979. On suivra le point de vue d’un jeune élève amateur de monstres japonais.

Ça peut paraître contre-intuitif, mais je suis passionnée du passé et d’histoire, qui m’aide à concevoir des sociétés futuristes originales. J’aimais énormément mes cours d’histoire au secondaire, surtout enseignés par France-Élaine Rochefort, qui savait si bien raconter!

Dévoilement de couverture en janvier…

À lire sur mon site officiel-sérieux!

La noirceur nous assiège avec son cortège de violences, mais il faut résister et relever la tête.

En même temps, prenez aussi le temps de vous reposer, de vous reconstruire. À long terme, il faudra se retrousser les manches pour rebâtir nos sociétés, sur d’autres bases que la cupidité.

Je vous souhaite un doux mois de décembre plein de flocons et de lumières.

petit cadeau enrubanné

Sudbury, sous son grand ciel bleu

Le bon mari qui observe le gros « 5 cenne » (Musée de la Terre dynamique, Sudbury) sous un grand ciel bleu…

Grand ciel bleu par ici était le thème au 3e salon du livre du Grand Sudbury, en 2008. Grand ciel bleu par ici est tiré d’un recueil de Robert Dickson, poète de Sudbury que nous n’oublions pas .

La première fois que j’ai séjourné au Salon de (ou la seconde?), j’ai eu la chance de rencontrer Robert Dickson, qui était très sympathique. Un anglophone qui choisit de faire sa carrière en français, c’était plutôt rare!

C’était mon 2e séjour la-bas et j’ai eu le temps de découvrir la ville à pied, de marcher sous l’immense soucoupe qui domine la ville, un réservoir d’eau fort utile en temps de panne de courant.

En revenant, comme exposante et auteure, avec le bon mari qui tenait le kiosque Échofictions, je revu ce beau ciel bleu. Et la soucoupe, qui a pris des belles couleurs la nuit! Je suis contente que la ville ait gardé cette marque de terrain au sommet de la colline. J’aurais aimé prendre une photo, mais… pas toujours le réflexe!

Les petites récompenses!

Le kiosque Échofictions, bien placé près de l’entrée. (Photo prise pendant une activité dans le petit café.)

Un salon, c’est un bouquet de rencontres et de discussions avec de nouvelles personnes, qui ont parcouru une bonne distance pour se rendre au Salon. Sudbury est une ville étalée entre les mines.

Les petits Salon font les grandes surprises. Ma grande joie, c’est que des les personnes reviennent à mon kiosque pour me dire qu’elles ou un membre de leur famille a aimé un livre acheté l’an passé, et ont hâte de découvrir une autre de mes histoires!

Je viens à Sudbury comme auteure depuis 2004, et comme exposante depuis 2022, puis 2024 quand le Salon est passé aux années, donc ça crée une fidélité chez le public.

J’avais des recueil de SF et des BD qui se sont avérés populaires, mais la palme est revenue aux séries complète, les Voyages du Jules-Verne (un space-opéra avec de l’humour), et La quête de Chaaas (space-opéra jeunesse dans l’empire des Jardiniers.)

J’avais écrit La Quête spécialement pour des garçon déprimés, pour les faire voyager ailleurs, avec un ado d’une autre peuple qui vit aussi des épreuves, dictées par sa culture des Jardiniers. Chaaas (son nom veut dire « feu de la terre ») découvre les injustices qui se cachent derrière les beaux jardins, et vient en aide à des jeunes et des adultes mal pris, souvent au péril de sa vie. Chaaas, impulsif, a tendance à se lancer dans le danger, mais il peut compter sur l’appui d’adultes plus pondérés de son entourage.

Cette série s’est mérité un prix et des nominations méritoires (aux Prix du GG et aux Trillium).

Les belles rencontres

Les classes des écoles rencontrées jeudi et vendredi m’ont offert de beaux moments, surtout que les élèves se sont bien préparés à mon atelier sur la crème glacée littéraire! Rouler d’une ville à l’autre m’a rappelé mes tout premiers déplacements comme autrice-animatrice. Merci aux élèves et professeurs de l’Alliance St-Joseph de Chelsmford, de St-Charles Borromée à St-Charles, et de Notre Dame de la Merci à Coniston! Merci aux élèves qui m’ont offert de beaux dessins de cornets de crème glacée (et que je n’ai pas encore placé, d’où une photo libre de droit!)

Au Salon, j’ai revu Mireille Messier, qui a la joie d’être finaliste aux prix Trillium avec son dernier livre jeunesse, et les gens du REFC que je commence à connaître! Je revois aussi Patrick Breton, un vieil ami scout impliqué dans la Place des Arts. Notre amitié remonte à janvier 2007, quand je suis monté à Sudbury pour une conférence à la défunte Librairie.

J’ai assisté à quelques tables rondes, comme traduire en territoire autochtone. « La traduction est un voyage qui nous porte vers des voix, des communautés, des réalités autres. … comment évoquer par écrit des espaces et des réalités aux territoires autochtones. Avec  Waubgeshig RiceRémi LabrecqueCharles Bender, animée par Sonya Malaborza.

Ensuite, je rencontre des gens matures comme Marcel Pitikwew, survivant des pensionnats qui explique dans sa présentation la violence internalisée, et le long chemin vers la guérison. Dans la vie, il s’occupe des gens maganés par la vie, qui deviennent violents envers eux-mêmes. Ils et elles boivent, à cause de l’infestation de vieilles blessures liées aux mauvais traitements subis dans les pensionnats. C’est un aspect auquel je n’avais pas pensé, la contamination de la violence internalisée.

La guérison passe par le pardon, et le titre de son petit livre. Atcakoc, le pardon (Prise de parole, 2025)

Couverture de Atcakoc, le pardon. Prise de parole, 2025) par Marcel Pitikwew

Et sur le chemin du retour je peux m’arrêter chez une consoeur écrivaine, que je manquais depuis deux ans! (Un Salon c’est très prenant.)

Pour plus d’information voir le site du Salon, page de la programmation. Et il y a quelques autres photos!

Un grand merci à Geneviève Leblanc et aux bénévoles du Salon!

Rimouski, le fleuve

Le fleuve vu depuis la promenade. On voit un bout de l'ile de Saint-Barnabé à droite, l'ilet Canuel au milieu

Le fleuve St-Laurent, vu depuis la promenade. On voit un bout de l’Île de Saint-Barnabé à droite, l’ilet Canuel au milieu.

Le Salon du livre de Rimouski sera mon tout premier salon du livre hors de l’Ontario, comme exposante avec Échofictions.

J’ai pris une bonne résolution pour ne pas attendre trop longtemps avant de publier mes photos et impressions des lieux. Après 7h d’autobus entre Montréal et Rimouski, au cours duquel j’ai pris un tas de photos depuis ma fenêtre de Montérégiennes (le mont St-Bruno, le mont St-Hilaire…) qui se sauvent derrière des arbres, parlé à deux tantes et à ma cousine, la fatigue m’a doucement conduite à ma chambre simple, et le lit très, très moelleux.

murale sur un building

Murale sur un édifice, magnifique. C’est du travail, mais ça vaut la peine!

Voici quelques bons points de la ville, au hasard d’une longue marche après avoir installé le kiosque Échofictions pour le Salon du livre de Rimouski.

  1. Les lumières pour piétons seulement, aux quatre coins. Les habitués traversent en diagonale. C’est systématique aux intersections de laisser un petit 25 secondes JUSTE pour les piétons. Et ce 25 secondes (selon la largeur de la rue à traverser) survient après 4-5 secondes de lumières rouges partout, histoire que des conducteurs-trices pressés soient bien avertis. Pour les plus petites intersections le temps passe à 20 secondes. J’apprécie.
  2. La proximité du fleuve, et la promenade le long du marais salé. En novembre, le vent frrrroid souffle sur les courageux coureurs et coureuses qui s’époumonent. Et les 4 marées par jour, entre l’Île de Barnabé où vécut longtemps un ermite devenu par la suite célèbre. 
  3. J’ai trouvé rue de la Cathédrale une boutique de tissus et couture, qui avait ce que je cherchais depuis longtemps pour réparer mes bas percés.
  4. Une boutique zéro déchets, aussi sur de la Cathédrale.
  5. Une crêperie délicieuse et pas chère (je suis habituée aux prix de l’Ontario).
  6. Plus haut encore, je trouve une librairie de seconde main. J’y entre et engage une conversation avec les libraires.
  7. Sur St-Germain, juste en face de ma chambre, se trouve une tentation, la pâtisserie Finesse d’Alsace, que j’ai échantillonné (dans un pur esprit scientifique bien sûr)
  8. J’entre par hasard dans une sympathique boutique de vêtements, la Chandaillerie, 40 St-Germain Est, Rimouski (à côté de la pâtisserie, quel hasard!) , et je suis conquise. Ils –ou plutôt elles– offrent, tenez-vous bien, des chandails fabriqués au Canada. (Il y a aussi la gamme de trucs faits en Chine comme de charmants petits sacs réutilisables, mais de beaux efforts ont été déployés pour une variété de provenances.) Le gilet que j’ai acheté a été fabriqué par Parkhurst, dans une usine de tricot de Toronto qui existe depuis 1926 ! En fibres de coton/polyester recyclés.
  9. Enfin, les organisateurs et bénévoles du Salon du Livre de Rimouski, qui m’ont bien accueillie ce matin à l’Hôtel Rimouski (j’étais la première exposante qui arrivait!) On trouve mon kiosque Échofictions, au numéro 15. Il aura demandé trois heures de boulot à la Savante folle pour le préparer!

AVANT: kiosque vide avec les boîtes envoyées par Purolator, empilées. Il y a aussi des livres dans ma valise rouge…

mon kiosque vide

APRÈS: Le kiosque, prêt à accueillir des hordes de fans féroces!

kiosque Echofictions, plein

QUAND : 2-5 novembre

OU: Hôtel Rimouski, 225 Boulevard Rene Lepage Est, Rimouski, CA G5L 1P2

Ruego: un court space-op chez Échofictions

Lancés sur les traces de mystérieux attaquants, un détachement de trois armées alliées débarque sur un monde désertique, Ruego. Là, les extra-terrestres ont laissé une ville dévastée où survivent des naufragés depuis des siècles…

La genèse de Ruego

Auteur prolifique, Jean-Louis Trudel a développé au cours des années un riche univers de SF, qui a généré des dizaines de romans et de nouvelles. Son blogue, Culture des Futurs, aborde avec rigueur des problèmes liés à la science et la société (culturedesfuturs.blogspot.com) La première incarnation de Ruego s’intitulait Passion étouffées sous la pierre cendreuse, nouvelle de SF publié dans la revue Solaris 130 en 1999.

L’adaptation en BD

Il y avait une grande richesse dans cette nouvelle de Jean-Louis Trudel. Sous les allures de space-opéra militaire, Ruego pose les questions sur la colonisation et les rapports humains, la communications décalée, l’incompréhension… aux conséquences explosives.

Avec la permission de l’auteur et l’aide précieuse de Salvator Dallaire pour la mise en page, j’ai adapté la nouvelle en une BD de 18 pages. Le court space-opéra fut publié dans le fanzine Zine Zag 14 et 15, en 2003-2004.

Plus tard, j’ai redécoupé pour faire une version de 24 pages, avec une reliure brochée. Ces exemplaires étant écoulés lors de festivals BD. Cela a pris quelques années avant de faire un nouveau montage, en tons de gris et de faire imprimer chez Rapido-Livres à Montréal. Le space-opéra Ruego est donc la toute dernière parution de la collection Sunday Artist Studio de Échofictions.

Comme le montre l’extrait ci-dessus, c’est une histoire plus mature, en tons de gris. Une section sur l’histoire de cette adaptation et des croquis complètent la BD.

Le lancement a eu lieu lors du dernier FBDM sur la rue St-Denis, et les copies papier se sont envolées! Des versions électroniques seront mises en ligne bientôt.

Ruego, Echofictions, 46 pages N&B
ISBN 978-1-990824-12-8
reliure allemande

La Covid qui fait le vide (jeux de mot facile, réalité pénible)

Michèle se lavant les mains en gardant un œil méfiant sur le microbe de la COVID-19

Le rouleau compresseur de la vie nous passe dessus, collectivement. Au moment où j’écris, le nombre de cas dans le monde a dépassé le million. 

Je salue mes fans fantastiques et quarantinés! 

Conférence en pleine frousse

Le 12 mars dernier, j’ai donné une conférence en pleine frousse (j’aurais préféré dire « en pleine brousse »)! 

Ma conférence à la bibliothèque de Yorkville a été affectée par la pandémie. La salle comptait autant de chaises vides que dans la pièce de Ionesco (Les chaises).

En cette veille de quarantaine, les personnes qui se sont déplacées pour m’entendre parler de science fiction avaient pris leurs précautions. Pas de poignée de main ou de becs chaleureux! Heureusement, la conférence a été enregistrée grâce aux bons offices de CHOQ FM et de Guillaume Lorin, que je remercie. J’ai partagé ma vision de la SF dans deux entrevues, une en français pour CHOQ-FM, et une en anglais, à paraître dans un prochain numéro du magazine Luna Station Quaterly.

En sortant de la bibliothèque de Yorkville, les rues étaient vides de passants, anormal pour un jeudi soir. 

La Covid qui fait le vide dans les familles

Non contente de faire le vide dans les rues, la Covid-19 a séparé bien des familles. Je ne verrai pas ma mère pour son 93ème anniversaire en avril. Sa résidence est en quarantaine.

Je rappelle aux esprits vides, ceux qui balaient les « vieux » du revers de leur main productive, que ce sont autant de bibliothèques humaines qui brûlent, quand on les perd. Surtour dans des conditions où les proches ne peuvent se réunir pour un dernier adieu.

Au moment où j’écris ces lignes, le nombre de cas a dépassé le million de personnes affectées dans le monde.  

Des lourdes pertes 

Il n’y a pas que la COVID19 qui fait le vide.

J’ai perdu mon éditeur, Michel Lavoie, toujours accueillant dans les salons. Voici un portrait-souvenir avec un éditeur heureux, photo prise par mon mari lors de la remise des prix Trillium 2013 où un de mes livres de Vents d’Ouest était finaliste. Michel avait été enchanté de cette expérience, car le CAO traite les finalistes avec autant d’honneurs que les lauréats.

Ça fait un petit crouche au fond du cœur, car je planchais sur une autre histoire après Le gant, mais je n’arrivais pas à l’avancer. La dernière fois que j’ai vu Michel était en 2018. (Portrait-souvenir avec éditeur heureux.) Deux semaines plus tard: la maison d’édition Vents d’Ouest qu’il dirigeait ferme ses portes. Trois autres de mes romans jeunesse se retrouvent donc orphelins. Désormais, je n’ai que mes livres d’Échofictions et mon roman chez David qui sont encore actifs sur le marché.  

Ce n’est pas la seule maison qui s’éteint faute de succession. Les éditions Vermillon, malgré leurs succès, sont en difficulté. Le décès d’un des fondateurs, Jacques flamand, et l’âge de Monique Bertoli ont affecté la maison, et il n’y a pas eu de relève qui s’est manifestée.

Un autre cas similaire, l’excellente maison des éditions Phoenix, dont le fondateur a passé le flambeau (la maison a été rachetée par une autre). Je croisais souvent Viateur et Liliane dans les salons du livre. Ça pose tout le problème de la relève dans le monde de l’édition. Et de la difficulté d’être un éditeur littéraire, sans être « soutenu » (backé) par une grande fortune.

Et des anthologies auxquelles j’avais vendu des nouvelles ont retardé indéfiniment leurs publication, ou y ont renoncé. L’épidémie frappe le milieu littéraire, forçant des éditeurs à retarder la sortie de livres.

La pandémie, facteur de régression? 

Le Covid a aussi fait le vide des acquis sociaux. L’indifférence des politiciens face à l’épidémie qui frappait la province de Hubei en Chine en décembre, et culminait en janvier, s’est vite évaporée quand des pays occidentaux y ont goûté. Tant que cela frappait des gens lointains d’une autre culture, basta

Les États-Unis ont nié autant qu’ils ont pu, comme d’habitude, jusqu’à ce que la mort frappe à New-York. Des États en profitent pour passer le rouleau compresseur sur les acquis des femmes confinées; les anti-vaccins vont enfin pouvoir vérifier par l’expérience si leur position morale repose sur des bases réelles.  

En Inde, les plus pauvres familles, confinées dans des appartement surpeuplés et dépourvues de réfrigérateurs, risquent  de mourir de faim avant de mourir par manque de soins. Eux vont être plus mal pris que nous, qui avons accès à des maisons et des espaces plus grands, des soins médicaux, des cours arrière, des parcs (pour le moment, en Ontario). Et les plus pauvres, les itinérant-es, les Premières Nations isolées loin des hopitaux vont en arracher aussi. 

Il y a des tonnes d’éditoriaux et de chroniques sur les effets négatifs de la pandémie et sur ce qu’un tel événement fait ressortir chez nous. Je ne veux pas les répéter sur cette page d’écrivaine, mais il y a des changements. 

La pandémie, facteur de progression 

Pour ne pas rester collés sur la courbe, je recommande le journal indépendant The Guardian pour des reportages empreints de lucidité et d’espoir. On a besoin des deux! 

En faisant nos sorties régulières, j’ai observé un rapprochement entre les gens, qui, tout en gardant les distances, se saluent. Tous les voisins de ma rue se parlent plus que jamais. Du moins, après deux semaines. Je donne des conseils pour émonder un pommier, car j’en prépare un pour l’automne. 

La consommation, elle diminue pour se réduire à l’essentiel. Et beaucoup de gens et d’entreprise découverent les vertus (et les petits désagréments) du télétravail. La pollution dans l’air baisse, grâce à la quarantaine. Par la suite, quels changements resteront? Je pense que beaucoup prendont goût au télétravail.  

De la lecture pour s’évader de l’ennui 

Pour aider à patienter, j’ai mis mes livres chez Echofictions à 99 sous sur Amazon et Smashwords. C’est peu, mais en ce moment, c’est le mieux que je puisse faire. Donner des histoires pour aider les quarantinés à s’évader!  

Pour aider à patienter, j’ai mis mes livres chez Echofictions à 99 sous sur Amazon et Smashwords. C’est peu mais en l’absence d’un travail essentiel, c’est le mieux que je puisse faire. Donner des histoires pour aider les quarantinés à s’évader!

Conseils et consignes!

Suivez les consignes (même si vous n’êtes pas suiveux!) car une pandémie requiert un effort constant, et concerté. 

1- se savonner les mains 20 secondes au moins, donc en réalité avec mouiller et rincer, je prends au moins 30 secondes. 

2-Tousser dans son coude

3- se tenir à 2 m des personnes croisées sur le trottoirs. 

aux quels j’ajoute : 

4- Sortir dehors une fois par jour

5- Ne pas capoter en regardant les cartes de propagation du Covid-19 (sauf si vous êtes géographe et que la projection de Mercator vous tombe sur les nerfs.) 

J’en profite pour saluer mes fans fantastiques et quarantinés!