Archives de Tag: sport

Mes Olympiques

Eh oui, la savante folle fait du sport!

Le week-end du congé civique a été fertile en activité sportives: la Savante folle s’est livrée à de la course à pied (12.5 km dimanche), a fait des trajets en bicyclette (12 km lundi) et de la natation : plus d’une heure de nage lundi dans une piscine publique (illustrée en 5 minutes sur Clip-Studio, record de vitesse).

En fait, plus que ça en comptant les trois jours: 17 km de course à pied, 16 km de bicyclette… J’ai fait un petit effort ne pensant aux JO de Paris, et aux athlètes et leurs familles.

Et je dis BRAVO à tous ceux-celles qui ont atteint les 4e et 5e places!

et les 6e, 7e, … que la chance ait été ou non avec vous! *

Non, vous n’êtes pas au pied du podium, snif, snif c’est donc triste!

Oui, les médias ne voient que l’or, l’or, l’or, au point que les médaillés de bronze ou d’argent sont relégués dans l’ombre.

Oui, parfois on passe à un cheveu d’une victoire, à une chute imprévue d’une médaille.

Vous avez travaillé dur, subissant dans certains cas des pressions mentales insoupçonnées, et l’imprévisible s’est produit.

J’ai écris cet article voici plusieurs années, et c’est encore de mise. Pour vous, j’offrirais une médaille en chocolat!

—————

* Moi, je serais arrivée 36 millionnième.

Un demi, siouplait!

Michèle courant sur des trottoirs flissants
Les trottoirs glissants…

Ça faisait trois ans que je n’avais pas couru 21.1 kilomètres… eh bien, ce fut chose virtuelle faite ce lundi, jour férié en Ontario (congé de la famille). Merci!

Et c’était pour le Hypothermic Half , en course virtuelle. Je m’y étais inscrite en retard, mais j’avais jusqu’à la fin du mois de février pour le courir. Hélas, le mauvais temps m’a fait repousser de deux jours. J’avais prévu courir dans mon quartier samedi, mais une grosse tempête de neige peu déblayée, puis les sautes d’humeur de la météo qui passe du très froid au fondant (et la ville qui n’avait pas déblayé ma rue) m’ont convaincue de repousser cette échéance.

De ma fenêtre, je regardais avec inquiétude ma rue couverte de « corduroys » de glace et de sloche, pire encore pour mes souliers de course. Parce que courir avec les pieds mouillés, ça passe en été, mais pas en base de 0 degrés!

Enfin, lundi à 10h30 AM par moins 2 C, jugeant que le soleil aurait dégagé ma route, j’en file mon beau ensemble de course vert et me lance. Après avoir prévenu mes hommes qui sont retournés jouer à l’ordi. J’ai aussi lancé que ça me prendre au moins deux heures quarante-cinq.

Les deux premiers kilomètres ont été une adaptation, et de fréquents changements de cap car oh, horreur, le dégagement des trottoirs variait selon les voisins, de parfaite sec à patinoire irrégulière, à patinoire invisible (zzzoup!) et à grosse flaque d’eau (glace exposée au soleil juste à côté de la patinoire invisible).

Les accidents arrivent toujours aux gens pressés! Michèle Laframboise glissant sur un trottoir mouillé
Un danger réel en toute saison!

Au cours de l’heure suivante, je choisis une grande artère où les trottoirs bénéficiaient de la munificence municipale pour le dégagement. Hélas, les deux bandes de neige glacées et noircies sur chaque côté, elles, ont bien apprécié le soleil, et transformé ma piste de course en peau de zèbre, les filets d’eau et plages sèches s’alternant. Ce qui me force à sauter souvent, ou à contourner, où bien à –ô horreur– courir DANS LA RUE à contre sens.

Tiens, justement, alors que je cours sur une surface parfaite, profitant de l’absence de complète de circulation, voilà-t-y pas un autobus qui apparaît sur l’horizon, suivant l’horaire de jour férié. Il est encore à 1 km, mais il roule, promettant un face-à-parebrise douloureux!

Les petits objets qui semblent tomber de mes mains sont des masques jetés par des passants…

En été, un petit bond de côté suffirait à me mettre en sécurité sur le trottoir. Hélas, un long saucisson de neige dégueu de trois pieds de hauteur empêche cette habile manœuvre. Je me mets donc à courir plus vite, vite! Je ne sauterai dans la masse amorphe de neige noire et mouillée qu’en cas de dernier recours!

Enfin, j’atteins le coin libre d’encombrement bien avant l’autobus, qui avait quand même avancé de 500 m. Je me promets ensuite de rester dans les petites rues résidentielles pleines de glace en cours de fonte, de sloche et de mares.

Au 10e kilomètre, mes genoux, qui étaient habitués à mes courses de 5 km, se sont aperçus qu’on (on=le cerveau fumant de Michèle) leur en demandait un peu trop et on protesté avec diplomatie. C’est à dire, avec un peu de tiraillement du muscle au-dessus de la rotule.

Puis, au 12e kilomètre, un besoin naturel me force à re passer par la maison, où je m’aperçois que ce n’était pas clair pour le mari qui se préparait a faire des crêpes pour le dîner. Oupse! Il m’en reste encore neuf à tirer! Bref, je perds au moins 5 minutes car, comme dans les vraies courses, on n’arrête pas le temps.

Enfin. Au moment de repasser le seuil, oh, re-horreur, je vois que ma fidèle Garmin, elle, a décidé que 5 minutes c’était trop, ou bien j’ai dû peser sur un piton que j’aurais pas dû). Bref, à 12.39 km. Tant pis, je repars immédiatement une nouvelle course enregistrée.

Mes jambes me suivent sans trop de problème jusqu’au kilomètres 15 (en fait, le 3e kilomètre du deuxième segment) où je décide de profiter du grrrrrrrand stationnement du centre d’achats vide à cause du jour férié. Seul le dépanneur 24 h est ouvert.

Douleur dans le gros stationnement vide!

Et là, les jambes suivent, mais les cuisses se joignent aux genoux pour ralentir. Je tente quand même de forcer l’allure, mon petit cœur m’envoie une couple de discrets poutoums. Et comme tous les contes et la sagesse populaire disent qu’il faut toujours écouter son cœur, ben je ralentis, et alterne un peu de marche -course.

Là je me sens assez bien pour retenter la grande artère si bien déneigée. Mais, oh, voila un autobus qui se profile à l’horizon… vite, demi-tour dans les petites rues! La vigilance s’impose, car même sur les petites rues, des véhicules surgissent! Heureusement que je n’écoute pas ma musique trop forte…

Dans toutes mes longues courses, ce sont les deux derniers kilomètres qui sont les plus durs. Sur les 42 km d’un marathon, j’avais souffert. Eh bien les 2 derniers kilomètres du demi-marathon, ce fut moins souffrant, mais j’avais vraiment hâte de finir!

Mon temps, pour les curieux: calculé avec mes deux parcours pour un total de 21.40 km en 2h41, et ramené par règle des trois à 2h39 pour 21.1 km. Assez bas dans ma tranche d’âges, surtout en tenant compte du terrain peu amical. Mais c’est ça le Hypothermic Half!

Et qu’est-ce que je reçois par la poste au lendemain de la dite course?

Ma médaille et mon numéro de dossard!

185

La médaille du Hypothermic Half. Et ce petit Yéti se déplace!
La médaille du Hypothermic Half. Et ce petit Yéti se déplace!

TL;DR: 2h39min pour 21.1 km, sur un terrain peu amical. La vigilance s’imposait!

Grandeurs et misères de la table de décicace – 94

94 MarathonB.jpg

 

Ça m’a pris de l’obstination pour finir ce marathon, car je pensais abandonner dès le km 26. Finalement j’ai alterné marche et course douloureuse, ça changeait le mal de place! La colère faisait monter l’adrénaline et pendant une minute j’oubliais mes douleurs.

Les bénévoles ont été fantastiques mais le mauvais temps jouait contre les organisateurs. C’est dur d’arriver dans une place vide, avec tous les kiosques démontés.

Néanmoins, c’était mon premier marathon.

Le salon du livre de Sudbury suivait trois jours plus tard, ce qui me permet ce titre. Mes jambes se sont remises plus vite que sur la BD, mais les deux premiers jours on marche avec difficulté.

Le Salon de Sudbury a été un très bel événement qui m,a permis de revoir des confrères et consoeurs de talent!

 

 

 

42,2

Un premier marathon n'a pas l'air compliqué: au fond, c'est deux demi-marathons bout à bout! J'étais bien entraînée et le premier 21 km a super bien été! C'est au 26e kilomètre que la sauce s'est gâtée! Les jambes ont protesté, et plus loin, le lac Ontario a soufflé sur les coureurs un vent froid et pluvieux ! ON ne rigole pas avec le lac Ontario.

La savante folle finira-t-elle son premier marathon ou sera-t-elle congelée avant?

À suiiiivre!

Un premier marathon n’a pas l’air compliqué: au fond, c’est deux demi-marathons bout à bout! J’étais bien entraînée et le premier 21 km a super bien été! C’est au 26e kilomètre que la sauce s’est gâtée! Les jambes ont protesté, et plus loin, le lac Ontario a soufflé sur les coureurs un vent froid et pluvieux.

On ne rigole pas avec le Lac Ontario….

(Et quelque part parmi les coureurs se cache un personnage de la BD de science-fiction  Le poids du vide de David Gauthier. Le trouverez-vous? )

Les « pace bunnies » sont des bons coureurs qui assurent un rythme régulier, afin qu’on ne s’épuise pas avant la fin.

Il y avait 900 coureurs et coureuses au départ du marathon, et le double au demi marathon. Mes scènes de foule laissent un peu à désirer…

Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 91

91PentesCroissantes

J’ai eu cette expérience d’entraînement en collines pour la course à pied (L’instructeur nous fait travailler fort!) Ça m’a rappelé le temps ou j’écrivais Piège pour le Jules-Verne, qui est par la suite de venu une série de 3, puis de quatre livres de SF —  Les voyages du Jules-Verne.

Chaque tome est une surprise, et plus j’avançais, plus il fallait veiller à la cohérence du tout!

Courses hivernales

Comment faire son jogging en hiver...

Les joies de l’hiver, quand on veut se garder en forme… Je cours 2-3 fois par semaine et en saison froide c’est un défi!

Au moins, mes voisins de rue musulmans trouvent que je suis bien couverte avec ma cagoule ninja…

La médaille en chocolat

De plus en plus, les différences qui séparent les places de athlètes sont infimes. Jadis en secondes, puis en dixièmes de seconde, maintenant on compte les centièmes de seconde… à quand le millième?

Le dopage, c’est la grande tentation des athlètes qui ont donné beaucoup d’eux ou d’elles-mêmes pour souvent peu de reconnaissance. La loterie génétique en favorise quelques-uns. Et les matériaux hi-tech font le reste. Et malgré tout, il en manque parfois si peu pour monter sur le podium…

Avez-vous remarqué comme on oublie vite un athlète qui arrive en 2e, 3e ou 4e place (la médaille en chocolat, que j’appelle)? Dans ce conditions, et avec les nouvelles tehniques de dopage indétectables, la tentation est forte… Et quand le dieu du stade se fait pincer? L’opprobe s’abat sur ceux qui ont cédé à la tentation de tricher – ou cédé à leur entraineur!

Et les efforts des athlètes? Ou ceux qui ont un accident et ne peuvent finir? Nous en avons eu la triste expérience avec l’accident du jeune lugeur géorgien. J’espère qu’il n’y aura pas d’autre accident mortel aux Jeux.

J’entends les commentateurs depuis des semaines: le Canada devrait récolter 15 médailles, non 20, dont 5 en or…

Cette attitude de se « réserver » des médailles m’irrite, comme si cela nous était dû! Je rappelle que la majorité des  pays, avec peu de moyens, vont vivre l’idéal de participer sans gagner. Et les huit ou dix pays les plus, ahem! « développés », ceux qui peuvent comme nous trouver des millions pour l’entrainement des athlètes amateurs, se font les prognostics. (En passant, la Colombie Britannique a coupé son budget annuel des arts de 46  à… 3 millions)

Tous les athlètes ne gagneront pas, mais tout participeront. Déjà, c’est tout un travail pour être sélectionné aux Jeux…

À vous tous et toutes, athlètes dont la carrière risque parfois d’être courte, j’attribue, pour vos efforts, la médaille en chocolat noir à 65 % de cacao!

:^)

))))))))))))))

Référence olympique en science-fiction:

Les Olympiades truquées, de Joelle Wintrebert, Bifrost-Étoile vives, 1998
Un bon suspense qui montre le très lourd prix à payer pour atteindre le podium, quand le dopage est institutionnalisé!