Archives de Tag: dystopie

Allez voter!

J’ai voté en avance. Pourquoi? Lire la raison plus bas.

Le fan qui brigue vos suffrages...
Ce gag des tables de dédicace date un peu mais reste d’une cruciale actualité!

J’ai répondu récemment à un éditorialiste du Devoir, Jean-François Lisée (dont j’apprécie normalement l’esprit vif) qui conspuait cette fois les gens qui ont voté en avance! Sous cette image d’un vote, le vôtre j’espère, voici mon coup de tête.

(Photo de Element5 Digital sur Pexels.com)

Rester dans son cocon, c’est prendre position

On ne peut plus rester « neutre » dans son cocon face aux luttes pour conserver une planète habitable, une société où il fait bon vivre pour tout le monde.

Se proclamer « au-dessus de la mêlée », c’est prendre le parti de rester mêlé-e dans sa tête et ses actions.

C’est aussi, accessoirement, accepter la main-mise des spéculateurs et des oligarques sur notre démocratie. J’ai lu et écrit suffisamment de dystopies comme autrice de SF pour avoir une bonne idée du prix à payer quand on se retire de la « mêlée ».

Donc, encore une fois, allez voter, même en conspuant notre système uninominal à un tour. La représentation proportionelle compensée offriraitune meilleure fidélité aux voeux de la population.

Plus que de glisser un bulletin dans une urne, choisissez un champ de préférences pour vous impliquer. Même un tout petit service, une présence à une assemblée, un mot gentil, planter des fleurs, modifier vos habitudes, réduire les médias sociaux toxiques, fera avancer la cause du bien commun.

Et un dernier gag pour la route?

Quand les politiciens sollicitent nos votes,
Un autre gag sur le vote qui date de 2011, du temps de Harper (d’où la dernière réplique).

Infos utiles

Pour trouver votre lieu de vote, voir le site d’Élections Canada

Pas encore certain ou certaine de vos affiliations? Consultez la boussole électorale de Radio-Canada.

Framboises utopiques

Les pluies intermittentes ont accéléré le mûrissement de nos buissons de framboises. La savante folle doit délaisser l’écriture de ses romans de SF pour cueillir ces perles carmin!

Croyez-le ou non, j’ai récolté neuf pots de framboises congelées cette année.

Nourrir l’humanité?

Bien sûr que non, pas avec mon tout petit jardin!

Mais avec ces neuf contenants de margarine pleins de framboises, imaginez ce qu’on paierait à l’épicerie en hiver. C’est ma petite contribution à la résilience de notre maisonnée. Vive l’agriculture urbaine, si modeste soit-elle!

Quand je cueille n’importe quoi, des pommes en automne, des fraises, des baies de Saskatoon, des bleuets… l’auteure de science-fiction en moi songe à la générosité de la nature, et à la fragilité de notre société. Difficile de faire autrement avec l’état de la politique et du monde. J’ai écrit des dystopies sociales, dont ce roman chez David qui donne froid dans le dos avec ses prévisions.

Mais je préfère me projeter dans un ailleurs très lointain, et imaginer des sociétés différentes, plus utopiques, comme les Jardiniers de La quête de Chaaas.

Dystopie quand tu nous tiens

J’aime bien les films de SF dystopique comme les Mad Max à l’époque, très excitants, mais oh, que je suis consciente de la difficulté de reconstruire quand les gens se méfient les uns des autres, quand la nourriture et l’eau manquent. (Et je me demande où ils trouvent toute cette essence pour faire rouler leurs gros chars dans le désert!)

Pour produire une dystopie, on divise les gens pour mieux régner.

  • On détricote la cohésion sociale avec les médias contrôlés par une dizaine de super-riches qui s’auto- proclament « esprits libres »;
  • on monte des groupes les uns contre les autres;
  • on attise la haine comme un feu de camp, et on ne manque pas de bûches à brûler.
  • On tire des mots-boulets de canon comme woke (être réveillé.e c’est le mal!), parasites, fauteurs de trouble;
  • tout en retirant le maximum d’autonomie aux citoyens, réduits à des porte-monnaies.

Cueillir, un acte de contemplation

Cueillir sa nourriture avec lenteur, sans crainte, me semble une des bases du bonheur. Cueillir est un acte de contemplation. Cueillir cultive la patience, tellement aux antipodes du feu d’artifices d’excitation, ce bruit qui étouffe la pensée.

Je me pique les doigts beaucoup en allant attraper sous les feuilles, des fruits qui mûrissent en silence. L’effort particulier de cueillir des petits fruits me rapproche des paysannes qui font ces mêmes gestes dans des conditions beaucoup plus difficiles. Le dos, les genoux, les cuisses se barrent. Le cou fatigue car je me penche en un U inversé pour repérer les framboises prêtes.

Il faut savoir ne pas tirer trop fort. Être zen. Mettre juste assez de force pour détacher le fruit à point. S’il résiste, il faut patienter un peu. En ce moment au 3 juillet, les framboises mûrissent presque à vue d’oeil. On dirait que du Rubus idaeus sait quand un animal a dégarni ses branches, et les fruits restants se mettent à rougir plus vite.

Ces généreux buissons, une fois dégarnis, jaunissent et, leur devoir accompli, meurent, pendant que les nouvelles poussent s’étirent vers le ciel.

Les mots à cueillir

Dans la vie d’écriture et de création, je n’attends pas la muse, mais les résultats se font parfois attendre! Je jette des histoires à la mer et quelques unes surnagent, trouvent leur place sur un cargo ou un paquebot qui passe.

Je travaille ce printemps et cet été sur deux histoires, pour des publics différents. Et parfois je tombe en panne. Une intrigue manque de conflit, pour l’autre, l’information est difficile à trouver.

Alors quand je coince, rien de tel que cet acte si concret, si doux, de cueillir des petits fruits en attendant de cueillir des mots.

Un monarque qui s’est fait attendre!

Un papillon monarque solitaire plane au-dessus de la banquise artificielle…

Monarque des glaces , une dystopie climatique par Michèle Laframboise
Un papillon géant à cerveau humain plane au-dessus d’une Terre ravagée par les perturbations climatiques. Dominique filme les luttes entre survivants pour le plaisir des Seigneurs du Pôle, les descendants des industriels dont les palais roulants parcourent la glace synthétique du continent arctique. Loyal à ses maîtres, le papillon géant est indestructible, tant qu’il se contente de planer en haute altitude… sans s’attacher aux gens qu’il découvre.

Pourra-t-il sauver des survivants menacés par ses créateurs?

Un lancement écologique!

Monarque des glaces, une nouvelle de science-fiction, sera lancé en grandes pompes le 16 octobre prochain sur les plateformes numériques suivantes:

Kobo

Amazon (CA)

Amazon (US)

D2D 

Smashwords.

Oui, en livre électronique, donc pas d’arbre abattus!

Monarque des glaces, une dystopie climatique de 5000 mots, en plus de donner une description à frissonner de la catastrophe climatique et économique qui nous attend, (récemment confirmée par ce dernier rapport du GIEC) a reçu des honneurs :

– Prix Solaris 2010 de la meilleure nouvelle publiée au Canada français

– Prix spécial du jury du concours Réchauffement 2050 – Galaxies 18 – 2012

 

Des bons mots pour le Monarque

“Une aventure de pure science-fiction, inspirée par la mondialisation, notamment des pouvoirs politiques, et par les changements climatiques”
– Carlos Bergeron, Lettres Québécoises 140, 2011

“« Monarque des Glaces », de Michèle Laframboise, sans doute le plus beau texte, crépusculaire, triste, et tragique.”
– https://www.quoideneufsurmapile.com/2012/08/galxies-18-le-rechauffement.html

A gripping and harrowing tale of a future Earth where climate change has completely changed the planet… Laframboise’s tale is rich in vivid, evocative details.”
– Maria Haskin.com

 

Des prévisions climatiques confirmées

Ça fait plus de cinquante ans qu’on avertit les pétrolières au sujet de la pollution… Rien n’a été fait. Je compte à partir de 1962, lors de la publication du livre Silent Spring de la biologiste marine Rachel Carson.

Un auteure n’aime pas voir ses craintes confirmées, mais j’ai écris en 2009 dans Monarque des glaces que le point de non-retour arrivait avant 2035. Je compte ce point après la fonte définitive des grands glaciers terrestres.

J’ai aussi suggéré un thermostat planétaire qui va figurer dans un prochain roman. Ce thermostat, un bon usage du pétrole, est assez bien décrit en début de texte.

En 2009, la savante folle a proposé en table ronde (lors du Congrès Anticipation 2009)  de brûler moins de pétrole comme fuel, et de plutôt l’utiliser comme matière première pour fabriquer des objets utiles, comme une banquise artificielle.

 

Pour mieux saisir les enjeux

Pollution et climat: du cinéma à la démarche scientifique (pourquoi la science dans les films va si vite!)

Une solution au casse-tête arctique et faisable avec nos moyens techniques

Une BD sur le sujet de la fonte des glaces qui perturbe les courants marins

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Et… Monarque des glaces!

Kobo / Amazon (CA) / Amazon (US) / D2D / Smashwords

 

Le 25 septembre, j’achète un livre franco-ontarien!

Le 25 septembre, achetez un livre franco-ontarien! 

Le site Les libraires regroupe des librairies francophones indépendantes. Vous choisissez laquelle va expédier votre petit trésor!

Je recommande de commander chez un libraire indépendant mon petit dernier chez Six Brumes, La ruche. Hé oui, un hommage discret à une grande icone du cinéma!

Livre qui est aussi finaliste au prix Horizons Imaginaires 2019 

Envie d’un livre électronique?

Monarque des glaces , une dystopie climatique par Michèle Laframboise

Entre le 24 et le 26 septembre, ma nouvelle Monarque des glaces sera 99 cents, plutôt que 2.99$ sur Kobo. Monarque des glaces, une dystopie climatique de 5000 mots, a reçu des honneurs :

– Prix Solaris 2010 de la meilleure nouvelle publiée au Canada français

– Prix spécial du jury du concours Réchauffement 2050 – Galaxies 18 – 2012

et des bons mots:

“« Monarque des Glaces », de Michèle Laframboise, sans doute le plus beau texte, crépusculaire, triste, et tragique.”
https://www.quoideneufsurmapile.com/2012/08/galxies-18-le-rechauffement.html

A gripping and harrowing tale of a future Earth where climate change has completely changed the planet… Laframboise’s tale is rich in vivid, evocative details.”
Maria Haskin.com

Un salon n’attend pas l’autre…

Une nomination inattendue!

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À peine revenue des Utopiales de Nantes, voila que je me précipite au salon du livre de Montréal. Et que tombe cette belle nouvelle pour les Clowns vengeurs:

Le Salon du livre de Toronto a choisi les finalistes 2016 de son prix littéraire Christine-Dumitriu-van-Saanen, parmi dix-sept candidatures. Il s’agit de La Poulette grise de Marie Gingras (roman, Vents d’Ouest), L’écologie d’Odi de Michèle Laframboise (roman de la série Clowns vengeurs, Porte-Bonheur) et Pour l’amour de Dimitri de Didier Leclair (roman, David).

L’identité de l’oeuvre gagnante sera dévoilée lors de l’ouverture officielle du Salon du Livre de Toronto, le mercredi soir 30 novembre 2016, à la Bibliothèque de référence de Toronto, 789, rue Yonge, Toronto.

Où et quand trouver ma table au salon de Montréal?

cafezombietable

Cette année je suis bien placée!

L’écologie d’Odi – science fiction / dystopie 
13 ans +

Éditeur
Porte-Bonheur
Mercredi 16 novembre
9:00 à 12:00 = très tôt pour les zombies!
Stand 233
15:00 à 17:00
Stand 233
Jeudi 17 novembre
20:00 à 21:00
Stand 233Vendredi 18 novembre
9:00 à 10:00
Stand 233
GantCouvertureReduit
Le gant / suspense psychologique
12 ans +
Éditeur

Vents d’Ouest

Sessions de dédicaces

Mercredi 16 novembre
12:00 à 13:00
Stand 150Jeudi 17 novembre
18:30 à 19:30
Stand 150Vendredi 18 novembre
14:00 à 15:00
Stand 150

Ça n’arrête pas…

Dans deux semaines, arrivent côte à côte le Salon du livre de Toronto et la tombée des demandes de bourses de création littéraire en Ontario!
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