Il y a très peu de personnages de couleur dans mes premières BD, ce qui reflète l’entourage dans lequel j’évoluais. Par réflexe, je dessinais des persos « caucasiens » (des blancs, quoi). Les choses ont changé quand j’ai étudié à l’École polytechnique, et le joyeux melting pot de races a fini par déteindre sur mes BD.
Dans La plume japonaise, sont apparues en 1995 (dans le fanzine MensuHell) les Otaku Ladies, un trio de jeunes femmes « colorées ». En Ontario, l’immigration venue d’Afrique et d’Haïti change tranquillement le portrait de la communauté francophone. Février est devenu le mois de l’histoire des noirs, ces oubliés de la grande histoire. Lire la suite






