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Les beaux Salons (Dieppe)

Une vue de la rivière Petitcodiac, avec des nuages tourmentés au-dessus.

La Savante folle qui revient de Rimouski est en retard pour parler de son beau salon du livre de Dieppe, du 23 au 26 octobre dernier. Là, je signais pour mon éditeur, mais j’avais consigné quelques livres à la librairie acadienne.

Merci à la belle équipe, Morgane Bonamy, Audrey et aux bénévoles dévoués dont Camille, Karine, Stephane, Oscar qui nous conduisaient aux écoles pour donner les ateliers.

Un Salon animé

Je n’ai pas beaucoup de photos du salon mais de beaux souvenirs des classes dans les écoles francophones que j’ai visitées. Ci-dessous, ma table à la librairie acadienne.

La librairie Acadienne m’a fait une belle table, et aura en boutique mes livres pour la vente!

J’ai aussi donné un atelier surplace, la crème glacée littéraire, qui est tout sauf ennuyeux. C’est ma façon d’encourager les jeunes à lire.

Priska Poirier est charmante et a pris une bonne photo de moi quand je tenais son livre. J’avais la bonne couleur d’ongles pour aller avec la couverture!

J’ai un roman historique de Sonia Alain que j’ai hâte de commencer! Oui j’écris de la SF, mais je lis énormément de livres historiques!

Ici, une photo avec Sonia à gauche, et Maryse qui est une femmes d’affaires bien outillée, et conjointe de Martial Grisé. (Mon amie poétesse Lélia Young et moi avons d’ailleurs acheté deux beaux carnets de notes à leur kiosque!)

J’ai rencontré aussi une professeure impliquée dans une organisation venant en aide aux gens sur le spectre de l’autisme, qui a apprécié mon roman Rose du désert.

Et par hasard, une ancienne scoute! Car j’avais visité les Castors de Dieppe en 2007. Tous ces petites sont des adultes aujourd’hui, auxquel-les je souhaite le meilleur!

J’ai eu la joie de relever le défi de dessin en direct avec Réal Godbout, sur thème imposé! Je fais raremen cet exercice, mais Réal est un pro et moi aussi, ça fait qu’on s’est bien débrouillés, avec une grenouille sur une citrouille zombie!

Le spectacle de la fin a réuni de belles voix pour chanter des airs d’animés en japonais. C’était très motivant.

Une jeune chanteuse en cosplay. Derrière elle, une illustration de Manga
Une jeune chanteuse en cosplay, lors de la cloture du Salon du Livre.

(Dans les mauvaises nouvelles, le Otaku Lounge de Montréal vient de fermer ses portes, C’était vraiment un bel espace pour lire et apprendre à dessiner. )

À la fin, avant de nous reconduire à l’aéroport, Oscar nous a fait passer dans les beaux endroits de Dieppe au bord de la Petitcodiac, (alias la rivière Chocolat dont les marées sont impressionnantes ) et nous a montré les monuments consacré au Grand Dérabngement (la déportations des Acadiens) de 1755.

Je voulais tellement voir cette rivière de près! Ça comble mon petit coeur d’amoureuse de la nature. Et, de la nature, il y en a! Quand on séjourne dans une ville pour un Salon, ça fait du bien de regarder autour, de humer l’air, de marcher dans la ville.

Un estomac bien rempli

J’ai découvert le restaurant Chez Archibald, que je recommande chaudement. Ambiance tranquille, et il y avait un dessert passe-partout de pouding au riz qui terminait bien mes journées! En face de notre hôtel (merci à Morgane pour les bonnes chambres), il y avait aussi une patisserie où on pouvait manger une soupe maison. Et pour me dépanner au Salon, il y avait moyen d’acheter pour 10$ deux pizzas (en fait, une petite pizza et un pain à l’ail rond) lesquels se mangent très bien le lendemain!

Un carnet bien rempli

Ce que j’aime faire dans un Salon, c’est, quand j’ai une belle conversation avec le public, de faire signer la personne dans mon « cahier d’honneur » (mon calepin d’écrivaine). Mes notes de travail sont au crayon à mine, donc je donne un stylo de couleur à mes fans pour signer et laisser un petit mot!

C’est aussi ce que j’ai fait à Rimouski et Toronto!

Ces petits mots me font de beaux souvenirs ensuite!

un beau calepin (Pexels.com)
Un beau calepin qui attend des signatures… (Photo de Monstera Production sur Pexels.com) Je ne photographie pas mes carnets, alors imaginez votre signature dedans!

Au Salon du livre de Toronto, on offre du français!

Le salon du livre de Toronto se tenait pour une troisième année d’affilée à l’Université de l’Ontario Français, et cette fois les maisons d’édition étaient bien regroupées dans une pièce accessible au public, séparé de l’espace central par une vitre semi-transparente. L’étape la plus difficile pour une auteure exposante est de charrier tous ses livres la veille, à partir de sa fière petite hybride. Heureusement, j’ai un fan à l’UOF qui a aidé à ouvrir des portes (au sens propre du mot, celles du quai de déchargement!)

Le 29 février, j’ai donné deux animations pour les écoles secondaires, sur la SF c’est du chocolat! Le 29 février ne revient pas souvent une date à savourer comme du chocolat, aussi…

Une table généreuse

Le vendredi 1er mars, le Salon du livre de Toronto ouvrait ses portes au public. Ma table était prête! Elle portait autant de mes livres orphelins (car j’ai perdu deux merveilleux éditeurs, Vents d’ouest et Vermillon), que mes livres, BD et recueils d’Échofictions. Mon petit dernier, le jardin du général, s’y trouvait aussi.

Ça valait la peine d’avoir une table, car j’ai rencontré des amateurs et des classes qui ont bien aimé ma comparaison de la SF avec le chocolat !

Le samedi et dimanche, on n’a pas manqué de public, mais je me suis faite plus de nouveaux ami-es que de ventes. Le dimanche, même avec le bon mari qui gardait ma table, il y a eu nettement moins d’acheteurs. Ce sont les aléas du hasard et du public, car j’avais aussi des activités d’animation.

Le but de ma présence dans un salon, c’est avant tout d’offrir des livres en français, et accessibles pour un public qui peine à en trouver en Ontario. Néanmoins 15 ou16 nouvelles personnes se sont inscrites pour recevoir mes lettres mensuelles d’information (pour s’inscrire, aller ici.)

Les rencontres

Les belles rencontres font la joie des salons, bien plus que les ventes. Une élève est venue me voir pour me dire qu’elle avait aimé Maîtresse des vents, acheté l’an dernier au Salon. Ça fait tellement plaisir!

En plus de mes nouveaux lecteurs, j’ai eu la chance de croiser le sympathique animateur de radio Nicolas Haddad (Y a pas deux matins pareils, de Ici Radio-Canada) qui parlait à mon mari. J’écoute beaucoup la radio le matin, et c’est toujours fascinant de lier une voix à une personne physique! 

La présidente d’honneur de cette 31e édition du Salon du livre de Toronto, Dyane Adam, (présidente fondatrice et gouverneure-émérite du Conseil de gouvernance de l’Université de l’Ontario français) était aussi une sympathique pince-sans-rire, et pas ennuyeuse pour un sou. Ça prend des personnes de cette trempe pour garder notre culture francophone en vie.

Je croise régulièrement aussi le directeur du Salon de Rimouski, Robin Doucet, un salon que j’ai adoré et où je souhaite revenir.

Le soir, le salon offrait des événement-buffets, et j’ai tenu compagnie à Elisabeth, la grand-mère d’Anastasia Baczynskyj, une courageuse qui conserve précieusement des livres jeunesse ukrainiens sauvés de la poubelle. Ceux-ci étaient exposés sur place. Car depuis l’invasion par la Russie, les enfants ukrainiens se voient refuser leur culture et leurs histoires au profit de celles de l’envahisseur.

Mes autres activités

Les activités ont été originale, dont une table ronde sur la bière et littérature animée par le biérologue Mario d’Eer. C’est fascinant de rappeler qu’avant le traitement des eaux potables dont nous bénéficions, les gens n’avaient souvent pas le choix de boire de la bière (à faible taux d’alcool, parfois 1-2%) parce que l’eau n’était pas salubre.

La bière artisanale associée à mes livres de SF était le « Truth Serum » à 6.8%, qui ne laisse aucun arrière-goût. La plus forte bière accompagnait une oeuvre de mon confrère Daniel Marchildon, une à 8,1%. Heureusement que je ne conduisais pas!

On a eu des slams par Mael Pelletier qui parle très vite, sivitequecenestpasfacilededétacherlesmots, ah-lala! Un athlète de la langue parlée! Et j’ai croisé Jimmy, son père, aussi grand et long que son slammeur de fils! j’espère les recroiser au prochain salon de Rimouski.

Mon trésor le plus précieux

Et la plus belle rencontre, c’est une fan qui avait acheté, en 2005, les trois premiers tomes de la série Les voyages du Jules-Verne à Hearst! Et qui a été tellement contente de trouver le dernier tome, qui n’était pas sorti alors.

Pour rappel, les voici : 900 pages d’action et d’aventures, disponibles en version papier auprès de l’auteure! Car hélas la maison d’édition a laissé tomber la collection. C’est donc ma maison Échofictions qui distribue mes livres.

Un autre trésor, ce sont les jeunes bénévoles, et les gentils-organisateurs du Salon.

Un merci à son directeurs Valéry Vlad, son directeur de logistique Jacque Charrette, sans qui rien n’arriverait, et Paul Savoie qui relâche les rênes de la présidence mais va continuer à aider pour les finances. Un hommage à Paul s’est tenu le samedi soir, et il a pu démontrer son talent au piano.

À peine fini ce salon que je me prépare pour celui de Niagara dans une semaine, puis ceux de Québec et de Sudbury…