J’étais en camping au nord d’Oshawa avec les scouts. Les jeunes étaient tellement excités le vendredi soir qu’ils se sont calmés vers minuit…
Au milieu de la nuit, une petite pluie m’a réveillée en tapotant doucement ma tente. Au matin, il faisait soleil…
En revenant du camp le dimanche, j’ai appris que mon confrère et ami Joël Champetier, que je savais malade, était décédé au milieu de cette même nuit. C’est une coïncidence poétique qui me fera toujours penser à lui. J’ai eu la chance de lui parler lors du dernier congrès Boréal, par Skype. Technologie salvatrice…
Joel et sa compagne Valérie ont été un soutien moral pour une grande partie de la communauté des écrivains de genre. Fier tenant de cette « para » ou « sous-littérature » longtemps snobée par une certaine classe de littéraires, Joel a écrit des romans audacieux sans se soucier de récolter les honneurs ou une place à l’académie française.
Écrivain de genre, il n’avait pas ce genre d’Ego.
Sa fiction a tracé des chemins où il est agréable de se promener.
L’annonce sur le site de la revue Solaris
Pour mieux connaître son travail.
Tiré de mon roman-photo Le Petit Suprématie illustré, un Boréal 1997 (avec un intrus). Joel est au centre en gilet blanc.
Joël lors du Congrès Boréal 2014
Joel en zombie capturé lors du Congrès Boréal 2014
Yves Meynard, Joël et Ariane Gélinas discutent devant ma table.
Et qui peut résister à ce fol entrain! (Boréal 2010, Joël dansant dans son costume disco Star Wars)













Les douleurs de l’existence sont la nourriture de l’inspiration de nos futurs oeuvres. Le vécu qui accroit notre maturité est un ingrédient indispensable, un liant entre l’imaginaire et la grisaille de notre existence.
Merci pour ce beau partage.
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