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Dédicaces parmi les plantes… à Blooming Boulevards!

Parfois, la vie fait bien les choses.

J’ai toujours aimé jardiner, et raconter des histoires de Jardiniers aussi. Et je me préoccupe depuis toujours de diversité biologique, alors que nos plantes indigènes sont délogées en ville par des plantes exotiques envahissantes.

Une de mes voisines au pouce vert avait aménagé un jardin de plantes indigènes et j’avais un oeil dessus! Elle m’a expliqué que l’organisme Blooming Boulevards l’a guidée pour ce faire. J’hésitais depuis deux ans, mais cette fois en avril je me suis lancée!

Mon jardin de plantes vivaces indigènes. Il a fallu enlever du gazon pour les planter!

J’ai fait connaissance avec l’organisme Blooming Boulevards qui font la promotion de jardins écologiques. Car comme on joue dans les emprises de la ville, il faut demander la permission pour aménager la bordure… Jeanne et Wayne m’ont aidée à tracer un plan, et remplir les formulaires. Or, quand le couple a appris que j’étais dessinatrice et auteure, et qu’en plus mes thèmes tournaient autour des jardins, ils m’ont invitée à tenir une table à leur vente annuelle!

Une ambiance festive

J’ai passé un merveilleux week-end à placoter avec des amateurs-trices de plantes à la vente annuelle de Blooming Boulevard annual le 31 mai dernier. Il faisait frais le 31, et plus chaud le premier juin. J’ai aussi beaucoup appris d’aspects pratiques sur les plantes indigènes, qui aident les abeilles sauvages et les papillons.

Allure du site la veille (gracieuseté de BB). Ma table a été aménagée près des chaises.

Je suis habituée aux salons du livre où le public passe sans jeter un coup d’oeil à ma table. Mais à la vente annuelle de Blooming Boulevards, j’étais une auteure locale en vue, et les visiteurs étaient intrigués.

Ci-dessous, ma table de dédicace près des plantes. Le samedi j’avais moins de place car il y avait bien des étagères, mais à mesure que les plantes partaient, de la place s’est faite!

Ma table le dimanche.
Ma table le dimanche.

Ma civilisation de super-jardiniers (Maîtresse des vents et Le jardin du général) ont trouvé leurs lecteurs, ainsi que les aventures ornithologique de Lady Byrd et aussi ma police d’escargots ! Des nouveaux lecteurs aimaient aussi la SF, donc bien des livres se sont envolés! En plus, je me donnais la peine de faire de belles dédicaces en couleurs!

Une dédicace de Maîtresse des vents au crayon couleur!

Un événement non-littéraire mais fructueux

Pour un événement non-littéraire et près de chez moi, ce fut très fructueux. Des personnes sont revenues le dimanche pour mes livres. C’est très rare que je vende la moitié de mes livres apportés, et c’est ce qui est arrivé. Mais surtout, j’ai récolté de nouvelles amitiés, ce qui est fort précieux!

De mon côté, j’ai découvert des personnes formidables et un environnement chaleureux. Dédicacer en plein air, ça fait du bien à mon âme d’artiste!

Et parmi les amateurs de jardins, se trouvent des écrivains en herbe aussi, comme Catherine qui fréquente un groupe d’écriture! (Ellle m’a gentiment donné la permission de poster sa photo)

Merci donc à Jeanne et Wayne, et aux sympathiques bénévoles de Blooming Boulevards!

Pour en savoir plus sur Blooming Boulevard (région de Toronto!): https://www.bloomingboulevards.org/about

Gaffes d’écriture: se peindre dans un coin!

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Vous connaissez ce gag célèbre du gars qui paint tout le plancher… pour se retrouver pris dans un coin, entouré de peinture fraîchement appliquée?

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il n’y a pas une histoire où je ne commets pas cette gaffe… Même quand j’avais un plan établi! Et ce quel que soit le genre!

La dernière fois, j’ai tellement hésité que j’ai manqué la tombée d’un concours. Il s’agissait d’un truc de fantasy historique qui fonctionnait parfaitement… tant que je n’avais pas remarqué une erreur de 5 ans dans les dates!

Ciel! Que faire?

C’était vraiment casse-tête: ou bien je changeais la date et l’âge du perso principal, et l’intrigue tombait à plat. Ou je conservais l’erreur factuelle en choisissant arbitrairement l’année, et ça faisait une super-histoire.  (Le récit étant en soumission, je n’en parle pas davantage).

J’aurais dû faire plus de recherches. L’erreur m’aurait sauté en pleine face et ça aurait donné une autre histoire.

Je prépare avec joie une série de mystères historiques à la suite de Domus Justice, et dans ceux-ci, je me rends compte que — moi qui adore l’époque antique — j’avais pris des libertés avec les plans de la Domus (maison) en question. D’ailleurs ce n’est pas clair à cette époque où étaient situées les toilettes, hum!

Donc dans les histoires subséquentes, après sérieuse re-étude des plans, j’ai vu que j’ai mal placé l’autel des Lares, dans un coin du jardin arrière. Ciel que faire?

Dans ce cas précis, j’ai pris la décision de ne rien changer à mon texte concernant cet emplacement… et de faire plus attention la prochaine fois!

Dans du récit historique il faut « faire ses devoirs » ! Mais attention de ne pas étirer indéfiniment ce temps de recherche…

Aller du point A au point B....

S’emberlificoter dans ses pistes!

Je patauge aussi dans l’écriture d’un roman policier (techniquement, un mystère) et j’ai vu que j’ai envoyé mon héroïne timide deux fois au même endroit. Ça me permettait d’intercaler une superbe séquence au centre du roman… Et de faire avancer l’enquête car elle découvre un détail spécial.

Mais, ce que mon héroïne sait déjà en revenant à cet endroit pour la deuxième fois casse un peu la progression de la tension.  En plus, j’ai tendance à multiplier les oppositions quand une seule ferait l’affaire.  Bref, en ai-je trop mis, diluant le danger? Ah, la, la… Je ne suis pas sortie du bois!

Dans un roman policier/polar/suspense où tous les détails doivent converger vers une résolution forte, me peindre dans un coin (alors que j’avais fait un plan, je le rappelle!) relève de la catastrophe.

Je me suis emberlificotée dans mes pistes, en rajoutant du motif (en veux-tu, en v’la!) pour être certaine que l’assassin avait une assez forte raison pour passer à l’acte!

Je n’ai pas résolu ce problème, aussi je travaille sur une autre création tout en laissant mon subconscient créatif chercher la solution.

 

Comment l'auteure se tire de ce mauvais pas...

Et vous?

Quand vous êtes-vous peint dans un coin? Un plan vous a-t-il aidé-e?

Parlant de pistes… gluantes, je prépare un recueil de nouvelles policières mettant en scène des… escargots ! Le jardin est un endroit fort dangereux!

Pour goûter à la première nouvelle, procurez-vous le Fiction River 27 : Justice!  édité par Kristine Kathryn Rusch