Comme tout le monde, la savante folle a eu les yeux tournés vers le ciel pour observer l’éclipse (partielle à Montréal, totale dans une mince bande des USA).
Enfin, quand je dis les yeux, ce serait plus exact de dire le dos. Insatisfaite de sa solution « boîte de chaussures percée » qui donnait à voir un minuscule croissant et n’ayant pas de lunettes spéciales sous la main, la savante folle a tenté la démonstration avec un biscuit Ritz.
Expérience avec le biscuit Ritz. On voit bien les croissants projetés. Les marcheurs en forêt auraient examiné le phénomène au sol.

Malheureusement, il y avait un problème inhérent à la méthodologie: les biscuits disparaissaient…
Donc, je me suis organisée un petit montage sur le patio des beaux-parents avec trépied prêté par le mari-bouffeur-de-Ritz, mes jumelles 15×70 et un tabouret blanc incliné, pour être perpendiculaire aux rayons incidents (enfin, autant que le tabouret le permettait…)

Mes jumelles 15×70 pointées vers le couple soleil-lune, un objectif couvert, a permis de projeter une plus grosse image sur le tabouret incliné. ** On peut voir en arrière la boite à chaussures habilement trouée dont les résultats ont été décevants.
L’excellent mari a pris ces clichés.

Un beau sourire solaire! Deux taches étaient clairement visibles à gauche.
Quelques photos de la suite avec un moins bon contraste cependant. On voit trois taches solaires en ligne (signe d’une activité dans une couche inférieure.) La tache foncée à droite n’est PAS la Station spatiale internationale qui est passée devant le soleil, mais une marque sur le tabouret.*

et une petite dernière quand la Lune tire sa révérence! Deux groupes de taches solaires bien visibles.

Pour vous consoler, voir le site de la NASA qui vous en met plein la vue sur l’éclipse!
* Note pour la prochaine fois: trouver une boîte à pizza blanche. Ça avait si bien fonctionné pour le transit de Vénus…
** Important de ne pas laisser les lentilles pointées vers le soleil trop longtemps. D’où le chapeau, entre les prises de vues.
Le bord rocheux de la rivière Saskatchewan.



Un dessin en 30 secondes à l’école Henry Kelsey, Saskatoon









