Exposer au Salon de Toronto

Pour la première fois, la savante folle avait son propre kiosque au Salon du livre de Toronto. Parce que mes distributeurs habituels, dont Prologue, avaient fait faux bond cette année, ne laissant que le RECF pour distribuer deux de mes livres. Plutôt que de me stresser pour une petite heure ou deux par jour, pour un seul livre, j’ai fait le saut et loué un espace.

J’ai donc convaincu l’excellent mari de me larguer un matin près de la bibliothèque de référence de Toronto qui accueille le Salon du livre. Et j’ai fait face pour la première fois aux joies des exposants qui ont une tonne de matériel à monter…

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Néanmoins, grâce au personnel de sécurité et aux organisateurs (entre autres, Jacques Charrette et Valéry Vlad) j’ai pu me rendre au deuxième étage sans encombre. Puis, ont suivi les joies du montage du stand, qui donne ceci: photo prise par une fan, le surlendemain.

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Mon roman de science fiction dystopique chez Porte-Bonheur, L’écologie d’Odi, finaliste au prix Christine Dumitriu Van Saanen, y figure en évidence! La savante folle y porte les lunettes steampunk achetées au festival des Utopiales de Nantes*.

J’ai publié assez de livres pour tapisser ma table. Les livres empilés produisent un petit effet « Costco » d’abondance et laissent beaucoup de choix pour mon public. La grandeur de l’espace permet à deux personnes ou plus de feuilleter les livres sans se gêner mutuellement, ce qui n’est pas le cas quand un-e fan aussi volubile qu’enthousiaste monopolise la petite table de dédicace.

Mais ce beau stand sera bientôt soumis à rude épreuve! Une horde d’écoliers dînent derrière mon mur, et sont très remuants. Quand ils cognent sur la paroi… les étagères derrière moi et les livres tombent! Gag à venir.

Je salue mes confrères d,un table en face, Viateur Lefrancois, infatigable auteur et sa sœur Liliane, qui gèrent la sympathique maison Les éditions du Phoenix. Danielle Boulianne y signe Bienvenue à Rocketville, une belle série de hockey dont le protagoniste mature au même rythme que le jeune lecteur.

Les personnes qui ont illuminé mon salon: Andrée Lacelle, poète, Yves Beauchemin, écrivain, Sylvie-Anne Jeanson, journaliste à Radio-Canada pour l’émission Grands-Lacs Café, Éric Robitaille qui anime ladite émission, sans oublier et bien sur mes confrères du trio infernal de Timmins, Daniel Marchildon et Claude Forand!

Ici, mon excellent mari Gilles et le talentueux Guy Mignault, qui a l’air tout content de son achat! (Il y a un moine du monastère d’Odi qui donne des cours de rire sinistre et de pose de voix dans ce roman.) Guy Mignault a été le directeur du Théâtre Français de Toronto pendant longtemps.  Et mon mari a participé à Poly-Théâtre, dans le temps.

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Mon mari et Guy Mignault, qui vient d’acheter mon roman finaliste!

Derrière eux, on peut voir le stand des Malins qui ont bien compris l’effet d’abondance. Il y a aussi des piles de livres qui montent du sol…

*

Je mentionne souvent l’importance de prendre en main sa carrière (voir le site de KK Rusch, par exemple), eh bien là je l’ai vécu. Au lieu de dépendre des courtes heures à un kiosque, j’ai pu par une présence constante, faire connaître mes livres à beaucoup de jeunes fans, qui, au contraire des autres occasions, ont acheté de mes livres! Et leurs profs aussi ont fait connaissance avec mon travail. En somme, j’ai plus que remboursé le coût de location, ce qui ne m’était que rarement arrivé avant, et dans un festival de BD.

Une belle expérience, et merci aux bénévoles!

*Festival des Utopiales dont les photos prise par ma tablette ne sont pas encore transférées, d’ou retard de publication dans le blog. Ah, la technologie! Enfin, surtout les applications jalouses des partages.

4 réponses à “Exposer au Salon de Toronto

    • Oui! Ça fait du bien mais je ne répéterais pas l’expérience pour des endroits trop éloignés… J’ai la chance d’être plus connue dans la région de Toronto, ce qui s’est traduit en livres qui ont décollé vers de nouveaux horizons.

  1. En passant, Viateur est le frère de Liliane, pas son mari! 😉

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