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À toute vapeur au Salon Steampunk de la capitale!

Affiche du Salon Steampunk 2024

Quelle capitale?

Avant de poursuivre, un mot pour préciser que la capitale de ce titre est… Aylmer, jadis pressentie comme capitale dans les années 1800 en tant que grand centre urbain.

On a eu droit à une bière artisanale Steampunk, la Kraken, et un recueil de nouvelles sur le thème du Salon, 20 000 lieues par les chemins d’eau. (J’ai malheureusement manqué la tombée mais je me reprendrai.) C’est un festival très vivant et dynamique.

Et avec une bière édition spéciale Steampunk, brassée localement à Montebello, la Kraken!

J’ai répondu à l’invitation des organisateurs, dont Dominique Dufour, président de SteampunkPQ, qui a organisé mes conférences sur le thème du chocolat.

En passant, il y avait un sympathique chocolatier présent de Montebello. Inutile de dire que je me suis procurée des tablettes de dégustation!

Et du chocolat

Du chocolat pour se donner du courage!

Merci à la boutique Chocomotive de Montebello, présente avec d’excellents chocolats à déguster. J’explique souvent que la science-fiction, c’est du chocolat. Voir ici et ici. Ça m’a inspirée puisqu’une de leurs offres réunit des chocolats noir, blanc, au lait, et Ruby (une nouvelle espèce!)

En effet, il y a une grande liberté dans l’agencement du sucre et du cacao pour obtenir du chocolat noir (plus de cacao), blanc (plus de beurre de cacao), au lait, et même une nouvelle espère, le chocolat Ruby, qui est rose, obtenu à partir de fèves de cacao naturellement fruitées. Ce n’est donc pas un chocolat aux fraises!

Eh bien, il y a de la science-fiction très dure comme celle-ci où les idées et les concepts se disputent la vedette, et aussi, de la SF moins pointue mais tout autant intéressante quand on ajoute dans notre recette un peu de sucre et de saveurs. On a de la romance SF, des policiers du futur, des comédies de SF. L’humour, l’aventure et des personnages attachants aident à faire passer les idées!

Les cageux, héros méconnus

Mes moments favoris: découvrir des trucs historiques dont j’ignorais tout. Comme l’histoire méconnue des « Cageux », des bûcherons hardis qui naviguaient sur la rivière des Outaouais et le St-Laurent, pour convoyer d’immenses plateformes faites de planches et s autres) Le célèbre Jos Montferrand (1802-1864) a non seulement été bûcheron, mais aussi maître de cage, dirigeant un contingent de rameurs.

Car ce qu’on appelle des cages n’ont rien à voir avec des prisons! C’étaient d’immense radeaux faits du bois coupé et équarri qu’on envoyait en Angleterre, avec des billots et des troncs que qualité moindre qui soutenaient les autres, et eux étaient revendus à Québec. Le radeau pouvait mesurer jusqu’à 500 m de long, et les raftmen manipulaient des rames longues comme ma cour arrière pour le diriger!

logo de la Maison des Cageux

Isabelle Regout et Alexandre Pampalon ont présenté des photos étonnantes, car j’ignorais tout des raftmen (à part la chanson), et n’avais vu que les fameux billots libres qui flottaient sur l’eau. Ils ont emporté en démonstration un morceau de cage flottante, fonctionnelle! Il va sans dire que c’était une opération remplie de danger, et un radeau pouvait se désagréger sous la force des courants et des rapides. Pour en savoir, plus, voir la maison des Cageux, à Lanoraie.

Signer avec des amis

Joelle Rivard, Claude Bolduc et moi signions nos livres pour les Six Brumes. Je dois beaucoup à Joe Rivard qui m’a donné des lifts, car Aylmer n’est pas le centre-ville de Gatineau, avec les trains de banlieue!

Joelle Rivard, auteure de Ces machines que nous devenons, aux 6 Brumes et Claude Bolduc (qui n’a pas une araignée au plafond!) qui lançait L’Ensemenceur, au même éditeur. On peut voir mon premier roman de SF publié aux Six Brumes, La ruche.

Et merveille, des FANS déjà abonnés à ma lettre mensuelle m’ont trouvée aux galeries d’Aylmer, et sont repartis avec mes recueils de nouvelles!

Et la richesse visuelle

Sans compter toutes les personnes qui par leurs atours ont fait de cet événement une réussite.

Un fier gentleman !
Deux ladies qui portent bien leur toilettes à thème marin!

La belle mécanique, plaisir des yeux!
La belle mécanique, plaisir des yeux!

J’ai rencontré le sympathique Pascal Aubut, alias Honza Harmonicus, auteur et conteur steampunk; et Atomic Kitty Studio, à qui j’ai acheté un sac artisanal, et de sympathiques pirates qui savaient amuser les enfants.

Batailler avec des épées

Non mais que serait un festi Steampunk sans démonstration de combat ?

Nos escrimeurs s’activent avec des épées en fer (gauche) et en polymère (droite). Chose surprenante, elles ont le même poids (j’ai vérifié).

La savante folle a manqué les duels d’ombrelles, mais elle a gentiment profité de l’occasion pour une introduction à l’épée. Ayant jadis fait deux sessions d’escrime classique (sabre) au Cepsum, je pensais à l’avance: ouille, mes pauvres genoux!

Heureusement, les techniques du combat de type médiéval épargnent mes genoux. C’est fou tous les trucs contre-intuitifs, comme se servir du pommeau et la garde pour dévier les attaques. C’était tout en lenteur par prudence, avec des épées en plastique, lourdes. Et oui, le mythe des épées lourdes du Moyen-âge en prend un coup aussi.

Merci aux instructeurs du centre d’Escrime historique du Downtown Ottawa. !

En conclusion

La savante folle s’est bien amusée. Le gros plaisir du Steampunk, en plus d’acheter des accessoires et des livres, c’est de se faire prendre en photo !

Merci à Josée de Steampunk Ottawa!